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J'étais vraiment gâté par la nature. Mon physique plaisait. Mes seins étaient gros mais pas trop, je pouvais courir sans mettre de brassière de sport et mes nichons ne se soulevaient pas jusqu'à ma figure. Ils étaient pas trop lourds et mes tétons pointaient vraiment trop souvent. Quand il fessait un peu froid, bam, ils apparaissaient sous les yeux des Hommes. Quand j'avais chaud, bim, ils se fessaient voir à travers le tissu de mes t-shirts. Parfois ça m'agaçait, parfois je m'en foutais.

Je crois que la pire sensation est quand tu crois que tu as tes règles mais qu'au finale c'est ce liquide blanc/transparent liquide/poisseux. Quand tu le sens dégouliner le long de ta fiente, quand tu sens que ça roule et que peut-être ça colle et s'accroche sur ta peau fragile dans cette zone, quand tu sens que ça se dépose dans ta culotte, tu te sens toute drôle, c'est horrible. Après, tu stresses, après tu te dit que c'est nulle et que tu as stresser pour rien. Ça pouvait arrivée à tout moment, quand tu es chez toi, en classe, dans la rue et que tu marches tranquillement.

Une fois j'ai pris le train. Je connaissais le trajet par cœur et comme à chaque fois, j'avais mis mes écouteurs dans mes oreilles, la musique résonnait et vibrait. Je ne me souviens plus ce que j'écoutais, mais je me souviens de cette homme. Il était à mon niveau, de l'autre côté. J'étais penchée à la fenêtre et lui était affalé sur le siège le plus proche de moi. Il était gros et je pouvais compter deux bosses sur son torse, j'aurais pu croire qu'il avait plus de seins que moi et il avait un ventre énorme, le diamètre de ses bras étaient imposants et sa silhouette prenait beaucoup de place sur son siège, au point qu'il devait utiliser l'autre siège, à sa droite. Je regardais le paysage quand tout a commencé. C'était le soir, aucunes étoiles brillaient de cette lueur que les autres appellent « espoirs », la lune illuminait les alentour par sa splendeur, haut dans le ciel bleu-noir, mais je ne la voyais pas, elle était de l'autre côté. Il n'y avait pas beaucoup de monde, peu de personnes passaient là où j'étais, je m'étais mise dans le fond. On s'enfonçait dans les profondeurs d'un tunnel aux motifs répétitifs, je le regardais sans le voir, je l'avais vu beaucoup trop de fois et j'étais beaucoup trop ailleurs, bercé et guidé par les mélodies jouées.

A un moment, j'ai senti dégouliner une substance en moi. J'avais aussitôt resserrer mes jambes. Quand était venu une station, en ouvrant les portes, j'ai eu un frisson qui avait remonté tout mon corps, il fessait froid dehors. J'étais en croc-top, avec un gilet ouvert, un jean et des PUMA. Les jambes tendues, le regard perdu, j'ai dévié la tête. Et j'ai intercepté son regard. Noir, avide, sans sens de vie. Il m'observait comme si j'étais un bout de viande. Il ne me voyait pas moi, il admirait la beauté de mon corps. Il n'avait même pas pris la peine de se cacher. Il ne quittait pas des yeux ses deux minuscules boules se former et durcir. Il matait mes seins d'un air trop gourmand, observant aussi ses cherrys aux formes ovales qui n'étaient pas retenu par un soutien-gorge. Sous la pression de ses yeux, j'avaient eu l'impression d'être les seins nus. Mais non, il y avait un t-shirt qui me protégeaient. Il m'avait regardé, droit dans les yeux, je ne disais rien. Qu'est-ce que je pouvais faire ? En une frappe, il m'assommait. Alors j'ai rien dit, je me suis redresser sur mon siège et j'ai simplement refermé mon gilet. Mon gilet était noir, cette nuit était noire, ses yeux l'étaient également. Je sais pas ce que ça signifie, c'est juste que je devais occuper mon esprit quelques minutes, je ne voulais pas paniquer pour rien. Je suis resté calme, j'ai attendu qu'il descende. Je l'ai entendu remuer et j'ai pensé :

- Hallelujah.

Il n'est pas descendu. Il a déboutonné son pantalon, j'imagine pour détendre ce qui restait trop à l'étroit. Il s'était lever de cinq centimètres de sa place pour baiser un peu son bas. J'ai eu peur. La tension du moment me frappait dans la tête et s'embrouillait avec ma musique. Tout se cafouillait dans ma tête. Je suis descendu à l'arrêt d'après. J'ai marché jusqu'à ma maison, je n'étais pas très loin de là. J'ai rien dit à personnes. Ce n'était pas nécessaire. Il ne s'est rien passé.

C'est qu'un mauvais souvenir maintenant.

Mes amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant