Les mecs adorent se faire sucer. La pipe est un plaisir tellement provocateur qu'aucun homme n'y résiste. C'est le contraire pour nous les filles ou pour certains gars d'ailleurs. La première fois est toujours détestée. On trouve ça répugnant. Mais les mecs adorent. Alors on suce, pour faire plaisir, pour pas se faire quitter, pour se faire toujours désirer. C'est pas étonnant qu'ils aiment quand on met en bouche leurs queues, dans cette position, le gars assis les jambes écartées et la fille à genoux. C'est un sentiment de puissance qu'ils ressentent. La domination male règne. On est à leurs merci, on leurs fait ce qu'ils veulent, sans que nous, nous ressentions de l'envie à le faire. Avec l'habitude, on prend gout à sucer. Et à force d'en faire, on comprend que c'est nous qui dominons. C'est vrai, c'est nous qui suçons, c'est nous qui avons leurs bites dans la bouche, parfois profonds dans la gorge, à ressentir des envies de cracher, de vomir, et eux qui sont faible devant. C'est nous qui provoquons le désir. A tout moment on peut décider d'arrêter et de les laisser démunie avec leurs queues à moitié satisfaite.
Ma première fois était douce, tendre. Délicate. C'est Liam qui m'a appris. J'étais en fin troisièmes. Les vacances allaient venir dans quelques semaines. C'est tôt, je sais. Mais j'y pouvais rien. C'était mon envie, ce que je voulais tester, faire. Je voulais apprendre. Je voulais savoir. Connaitre pour refaire. C'est ce que les hommes demandent après tout, dans tous les cas je l'aurais fait. Autant apprendre d'une manière que j'ai choisi.
J'avais confiance en lui. Mon « cours » c'est passé dans sa chambre. Les volets étaient à moitié fermé, une petite lampe violette illuminait le coin d'un mur et fessait apparaitre des ombres effrayantes. Je me rappelle en avoir eu peur. Je m'étais dit qu'ils allaient m'observer m'humilier, me juger et le répéter à tous les montres, ombres et démons qu'ils connaissaient. Les frisons dans le dos que je ressentais me fessait m'imaginer des rires sinistre au-dessus de moi. Je les imaginais tous, grand, féroce, prêt à me déchirer, à me couper en deux avec des dents acérer. La lumière semblait être le peu d'âme qu'ils restait d'eux. J'avais retrouvé du réconfort, assis en tailleur, sous l'épaisse couverture. J'avais été gêné plus par stress que parce que je regrettais ma demande.
Après avoir un peu parlé, la discussion c'est tourné très l-e-n-t-e-m-e-n-t. C'était si léger et moi j'étais si soudainement s-u-r-e de m-o-i. Le bruit de l'extérieur ne nous atteignait pas. Seulement, j'avais l'impression qu'un serpent sillonnait entre nous et glissait de ma langue la sienne. Je ne fais pas référence à son venin, à la méchanceté ou au diable. Non, je décris ce s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s-s qui résonnait dans notre lenteur pesante, qui réchauffait la pièce à la manière de bougies disposées tout autour de nous.
Ses deux doigts fins comme une vipère se sont dirigé droit vers ma bouche. Je l'ai ouverte et j'y ai accueilli ses deux dents pointues qui m'ont fait amèrement regretté de ne pas avoir voulu resté plus longtemps innocente. Mes lèvres étaient serrées contre eux. Ses doigts se sont glissé sur le tapis de ma langue puis ils ont reculé. Ils rampaient pour retourner sur le chemin. Ils allaient de plus en plus loin et revenait à chaque fois. Je trouvais son exercice fascinant. Je lui en étais reconnaissante d'aller petit bout par petit bout. J'ai eu plusieurs haut le cœur. J'ai voulu arrêter de nombreuses fois. A chaque fois qu'il allait encore plus profondément, j'étais prise de toux, c'était comme si ses doigts s'amusaient à m'étouffé. En me bloquant ma trachée, j'oubliais presque de respirer. Je devenais rouge, il était obligé de les retirer et je toussais, toussais, toussais. T-o-u-s-s-s-s-s-a-i-s. Je ressentais un blocage au niveau du cœur. Tout allait au ralentit. Ses doigts défilaient lentement, sans accélération, rendant mon calvaire interminable. Tous ce que je souhaitais, c'était qu'il aille jusqu'à son but fixé puis de revenir à l'extérieur de ma bouche le plus vite possible. Les larmes sont montées. Une seule a roulé sur ma joue.

VOUS LISEZ
Mes amours
Aktuelle LiteraturPdV : accro au sexe. Libby découvre le plaisir d'aimer un corps. Au fil du temps, sa vie va se perdre dans toute cette folie. Elle va adorer le plaisir, puis découvrir et ressentir. Ensuite tenir. Tenter, puis embraser et baiser. Ensuite lâcher.