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Clément a passé Noël avec moi. J'étais raide dingue de ce mec. Pour moi, il avait accepté de faire le réveillon avec moi et non avec sa famille comme il en avait l'habitude et il a également accepté de subir ma famille. Entre ma grand-mère un peu (beaucoup) curieuse, mon tonton trop bavard, les petits trop bruyants et mes parents gênés, il y avait de quoi les insulter mentalement. Je lui étais reconnaissante d'avoir fait cet effort pour moi, car ça voulait dire beaucoup et tellement.

Le repas avait été quand même un bon moment, à rire jusqu'à en pleurer, à sourire aux visages des uns et des autres, il y avait eu que de la bonne ambiance avec de la sympathie pour tout le monde. Il n'y avait pas de cheminée mais les spots incrustées dans le plafond blanc fessaient guise d'étoiles, on était comme protégés des ombres, rien pouvait nous atteindre. Quand je les regardais, ma vision fatiguée les transformait en croix étincelantes. Le sapin resplendissait avec ses boules dorées et ses guirlandes rouge et bleu nuit. L'étoile, en haute, surplombais tout mais n'était pas plus en hauteur que nos sentiments de bienveillance envers chacun. Les problèmes avaient été laissés de côté et les querelles avaient disparu pour une fois. C'était le calme. C'était doux. Affectueux. Il m'était arrivée quelques fois de reprendre un visage de marbre, de me perdre dans mes pensées, de trouver l'atmosphère soulante. Mais tout redevenait plus lumineux quand j'entendais une blague qui réussissais à fissurer mon masque d'imposture.

Clément a dormi avec moi cette nuit-là. Sous le toit de mes grands-parents. Heureusement pour nous, ils possédaient une grande maison. Les chambres étaient disposées de manière toutes opposées. Quand on est rentré dans cette minuscule pièce meublé de seulement un lit de deux places, une minuscule armoire et d'un petit meuble sans aucune utilité outre l'esthétique, on s'était mis d'accord d'un simple regard qu'il n'était pas encore l'heure de dormir. On avait été très complice toute la soirée, et les réverbérations d'objet rouge ou le reflet de bibelots vert, dans ses yeux, le rendait féerique. Il ressemblait à un magicien, avec cette lumière de magie qui lui collait à la peau.

Il s'est étalé sur le matelas, a plié son bras derrière sa tête pour pouvoir redresser son oreiller et ensuite, il a passé un coup dans ses cheveux, ses lèvres étirées avec une nuance de rose nouvelle, des cernes plus prononcés et un t-shirt que j'aimais pour son odeur mentholée. Mes yeux avaient été attiré par la vue des muscles de son bras gauche qui ressortaient. J'ai pas douté un instant de mes sentiments pour lui. On était tous les deux en pyjamas très simples.

Peut-être que l'alcool m'a donnée le courage de le faire ou peut-être que c'est le sucre ou encore peut-être que je l'aurais fait dans tous les cas mais j'ai grimpé sur le lit et j'ai avancé ma tête tout droit vers lui. La couverture en poile noirs était confortable. Attiré par ses lèvres, je les ai embrassées tendrement. Je me suis sentit enflammé. Mes mains se promenaient sur son visage. Il ne disait rien, respirait juste quand je libérais sa bouche. Puis il a commencé à agir. Il a descendu ses mains le long de mes hanches, collant mon t-shirt contre ma peau, jusqu'au rebondissement de mes fesses et il les a empoignés. Et peut-être que les boissons mon donné plus d'adrénaline que tout le reste mais c'était comme si j'avais été propulsé dans les airs et en même temps comme si une bombe avait explosé sur terre et que j'étais à côté, seulement touché du bout des doigts, ressentant tout mais sans que ce soit en pleine figure ni en pleine puissance.

Je me suis reculé, je me suis dit : « tiens, et si je l'excitais un peu plus ? ». Je pense m'être dit à peu près ça. Car c'est clairement ce que j'avais en tête. Donc je me suis écartée de lui, ses doigts se sont agrippés à moi le plus longtemps possible (j'ai senti) et je lui ai tourné le dos. Assise au niveau de ses chevilles, je me suis rapproché de lui. Je montais les fesses de plus en plus haut. J'agitais mes peachs sous ses yeux (pour faire monter le plaisir). J'ai reculé de cette façon jusqu'à ce que mon cul lui arrive au visage. Il repassait ses mains à plats sur le bas de mon dos. J'étais à quatre pattes, sous mes yeux, son membre imposait de plus en plus. Et me fessait envie. Il m'a surpris quand j'ai senti sa main chaude contre mon dos, se faufilé sous le tissu. Glissé jusqu'à mon pantalon gris. Passé sous cette barrière. Et... et... (je le sentais comme ça) (c'était comme ça) (et quoi...qu'est-ce qu'il allait faire) et...(mmh).

Il a abaissé mon pantalon d'un geste prudent, presque tendre. Il a écarté mes fesses et sa langue est entré en contact avec ma peau. Visqueuse, mouillé et électrisante. Elle s'est infiltré à l'intérieure. C'était d'abord l'extérieur avant d'entré progressivement. Elle a fait des retours, a laissé des traces de baves, des traces marquantes. Des traces indélébiles. Il s'est arrêté qu'une fois : pour m'embrasser le cul. Je savais que j'allais pas tarder à gémir, je savais que ça allait durer, je savais tout ça. Je savais plus encore et ressentais l'infinie couler dans mes veines. Alors j'ai rabattu son bas, son pantalon était léger malgré les températures froides du mois de décembre, et comportait un simple élastique au niveau de la ceinture. Je l'ai calé derrière sa bite, le bout se perdait dans ses poiles.

Et je l'ai sucé. J'ai d'abord titillé le bout de sa bite en le caressant avec la pulpe de mon doigt puis j'ai déposé mes lèvres dessus. Bien sûr, après je l'ai mis en bouche. Dans la bouche, c'était pas agréable mais c'était pas non plus désagréable. Je le suçais avec ma langue que je passais en diagonale sur sa queue. Mes yeux se rapprochais de plus en plus de ses boules et mon nez respirait l'odeur de ses poiles. Mes lèvres délicates contrastaient avec sa queue dure. Sa langue se faufilait entre mes fesses et glissait sensuellement. Elle allait loin et humidifiais mon cul. Puisque ma bouche était occupée à faire des vas et viens sur sa bite et que lui avait la langue profonde dans mon cul, aucun de nous ne poussais de très fort gémissements.

Le cul ouvert, la bite à l'aire, je sais que si quelqu'un avait décidé d'aller chercher à boire ou à manger (même si je ne pense pas vu tous ce qu'on avait mangé au repas) dans la cuisine qui était en face de notre chambre et que cette personne aurait entendu nos gémissements et serait rentré pour s'assurer que tout allait bien, on aurait été dans la merde. Mon père m'aurait surement giflé, ma mère pleurée, et tout le reste de ma famille aurait eu honte. Et aurait été profondément choqué. Mais c'est comme ça, malgré les risques et les grosses conséquences de cet acte, j'e l'ai fait. Et je pense que justement, ça a joué un rôle. Le risques d'être entendu ou surprise, m'avait excité plus qu'autre chose. Ç'avait été tellement excitant de savoir que quelqu'un aurait pu nous surprendre en pleine baise à tout moment. Ça m'avait fait venir plus rapidement.

Quand j'ai lâché mon jus, je suis allé encore plus loin dans mes gorges profondes. A chaque bon coup de langue, j'enfonçais sa bite en entier pour étouffé mes cris de surprises. Alors que je continuais à le sucé, ma mouille dégoulinait le long de mes cuise. Il a également éjaculé. Avec ses doigts il a essuyé mon liquide, il a ensuite sucé ses doigts en me disant que j'avais bon gout. De mon côté, j'ai attrapé un mouchoir qu'il y avait sur le petit meuble à gauche et j'ai craché son sperme à l'intérieure. Son sperme se baladait dans ma bouche et s'était horrible. J'avais jamais avalé, et je trouvais ça trop immonde pour même y penser. J'ai relevé mon pantalon, lui aussi et je me suis endormis dans ses bras.

Cette sensation de dormir contre lui, de me laisser tomber dans cet instant, c'était comme un mmh éternel. Comme s'il y avait un bourdonnement sans fin. Un mmh discret qui me fessait penser à tous ses moments de joie (à ce moment) (ce moment quand je pense aux autres moments) (et ce mmh qui n'en finis jamais).

Mes amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant