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Clément et moi c'était du sérieux. On s'aimait. On était passionné. On était désireux. Je vais pas vous faire une liste de ses qualités et la bienveillance de notre couple, ça serait inutile, c'est pas ce qui vous intéresse. Si vous lisez « Mes amours », c'est uniquement pour lire des scènes de sexes bien décrites, bin cru, bien détaillé, bien pimenté, le reste, vous en avez rien à foutre. Je comprends, je vivais la même chose mais dans la vraie vie. Je m'en foutais des choses importantes, des choses comme le véritable amour, la tendresse, la vie, tous ce qui importait était avec qui j'allais baiser. J'étais avide de luxe. J'adorais m'habiller à la mode, me maquiller, avoir de belles chaussures cher, aller chez le coiffeur, avoir de beaux sacs à mains. J'avais du style et j'avais appris à m'affirmer très jeune. Je mélangeais, dans ma vie, le luxe et la luxure. J'aimais vivre ainsi. Mais bref, c'est pas le sujet. Vous allez en avoir une, de baise. Une bonne. Elle était excellente parce que nous formions un bon duo uni qui connaissait par cœur le désir de l'autre. Et si les scènes de sexe ont tardé à arriver, c'est parce que plus on avance dans la lecture, dans la vie, plus on prend de l'expérience et les meilleures baises arrive tard.

On s'était rencontré grâce à un site de rencontre. Il habitait à quarante minute de chez moi. On se voyais tous les week-ends. Une fois chez moi, une fois chez lui, on alternait tout comme on alternait les positions. On avait pas pu se voir pendant trois semaines parce qu'on avait été occupé tous les deux avec nos études et nos familles. Je suis venu à son petit studio, comme c'était mon tour, dans le train, j'avais pas arrêter de penser à lui et au bien qu'il me procurait par sa simple présence. Ce sont quelques précisions pour connaitre le contexte et vous aidez à comprendre.

Quand il m'a ouvert la porte, j'ai sauté dans ses bras, je l'ai serré contre moi, nos deux cœurs serrés l'un contre l'autre, séparé uniquement par nos deux chaires. On sentait qu'ils battaient à l'unisson. Précipité par me venue. On s'est embrassé langoureusement. Je retrouvais enfin le gout de ses lèvres. Sa langue était douce, ses lèvres délicates. Ses mains me prenaient par la taille et j'avais croisé les jambes derrière son dos pour me cramponner à lui. Il m'avait manqué. Sa langue partait loin dans ma gorge et me donnais des frissons. Il a déposé des bisous sur mes joues, est ensuite descendu sur ma mâchoire puis sous mon menton. On a accéléré le rythme : il s'est reculé, me portant toujours, a fermé la porte et m'a poussé contre le mur. Ma main contre sa joue, l'autre accroché derrière son cou, je lui ai mordiller la lèvre inferieure, il a réagi en basculant légèrement la tête, mes dents se sont attardées sur sa lèvre et ne voulais surtout pas la lâché. Ma respiration s'accélérait par les rafales de baisers qu'on se donnait. Ses mains ont attrapé mes fesses, les a serrées puis a rapproché mes hanches plus près des siennes.

Il m'a déposé au sol, j'en ai profité pour me déshabiller. J'ai laissé tomber mon pull et mon pantalon quand il a pris une écharpe que disposait le porte-manteau accroché au mur derrière moi. Il m'a embrasé le cou, il fessait des mouvements avec sa bouche, en embrassant le même point, il revenait et repartait. Plus tard, j'ai découvert un suçon. Ses lèves me roulaient quand elle rentrait en contact avec ma peau. J'ai passé ma main dans ses cheveux que j'ai caressé. Il a attrapé mes mains et les a attachées à l'aide de l'écharpe bleu. Quand je m'en suis rendu compte, je lui ai mordiller le lobe de l'oreille puis je l'ai regardé droit dans les yeux. Mon excitation commençait à m'envahir précipitamment. Le nœud serré à mes poignets me rendait encore plus chaude. Il a refait un nœud pour que mes bras restent au-dessus de ma tête, au porte manteau. Un bout du bout de tissus n'était pas utilisé, il l'a pris et m'a bandé les yeux avec. Il me privait de ma vue et de mon toucher, ça avait accru mon plaisir de le sentir en moi. J'avais les bras tendus, les yeux bandés, les mains attachées, le mur blanc me gelait le dos et les fesses. J'ai exécuté un petit mouvement de basin pour me rapprocher de sa bite cachée et protéger par les couches de vêtement et pour lui faire comprendre l'urgence que je ressentais. L'envie à son maximum. Et le besoin urgent de l'avoir au plus près de moi.

Mes amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant