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J'ai rencontré Sacha pendant les vacances. Il m'avait dragué à une fête et j'avais été réceptif à tout ce qu'il fessait. Il avait un charme particulier. Il était entreprenant et j'aimais bien ça. C'était un homme fort avec une bonne tête. Ses bras fins étaient musclés. Etant en deuxième années de fac, on a trainé ensemble qu'une semaine. On a quand même eu le temps de baiser et c'était un bon moment. Vous savez, il avait des mains violentes, puissantes et tellement chaudes. Il avait de sacré mains, douce comme la peau de bébés. Partout où ses mains trainaient, j'étais sûre de chauffer encore plus. Ses mains étaient faites pour baiser.

La seule fois où on a baisé, l'avant dernier jour, il avait mis sa main droite sur mon ventre, elle avait pris pratiquement toute la place, ses doigts étaient écartés, ils frôlaient ma peau. Il a inséré son autre main dans ma chatte, elle allait bien profondément, et ses doigts remuaient, ils jouaient avec l'intérieur de mon vagin. Ses va et viens avaient gonflées mes lèvres de plaisir. La chaleur me titillait et l'aire s'était réchauffé. Avec son pouce, il formait des cercles sur mon clitoris. Il agitait ses doigts à l'intérieur de moi et formait le signe qu'on fait pour dire « viens par-là », c'était juste divin, il passait donc sa main sur mon point G, je me rapprochais de plus en plus de l'extase. Rien qu'avec ses mains, il m'avait assuré un orgasme. Il a fait pleuvoir entre mes cuise une vraie tempête. Pour m'en remettre, j'ai dû rester allongée pendant trois minutes. Mes jambes tremblaient encore de volupté et l'intérieur de mon vagin était nettoyé par le jus de ma jouissance que je sentais se déverser.

On s'est quitté mais malgré la distance on a décidé de rester ensemble. On s'appelait le soir, on s'envoyait des messages le jour. Je savais qu'il parlait avec d'autres meufs et qu'il devait probablement les baisers. Et il savait que je parlais avec d'autres gars. Ce n'était pas de l'infidélité, il y avait pas de règles à respecter. C'était tout nous, nous avions besoins d'aventures : une aventure excitante, une aventure d'un soir. Rien que pour vivre, rien que pour aimer. Peut-être qu'on savait qu'au fond on était incapable d'aimer une seule personne pour toute la vie, pour pas décevoir, on préférait aimer qu'une nuit et savourer cette amour, unique, qu'on reverrait plus jamais. Notre relation à distance a duré un mois. Les gens disent que ça fonctionne pas :

- Tu verras que la distance va vous éloigner. Assurait ma mère.

- Quitte-le, ça vous évitera de souffrir tous les deux. Avait décidé mon grand-père.

- Les relations à distance, ça marche jamais. Avait dit ma grand-mère.

(Je les aimais bien, c'était un amour gentil qu'on vivait ensemble. On s'adorait alors qu'on savait que sans ce lien de parenté qui nous unissait, jamais on se serait rapproché. On avait chacun nos defaults et parfois, si tu restes avec quelqu'un, alors que sa personnalité ne te plait pas, c'est parce que t'a pas le choix. C'est ta famille, soit polie. C'est un inconnue, vire-le, rien te retiens. Parfois, j'y pensais et je voyais ma famille autrement, peut-être qu'eux, me tolérait juste alors que moi je les aimais. D'autres fois, je me disais que je devrais tout plaquer, les quitter, rien que pour voir, rien que pour être sure, que cette famille était bien la mienne. Qu'il n'y avait pas que le lien du sang qui nous réunissait mais qu'il y avait bien autre chose. Comme de l'amour authentique.)

Cette règle ne s'appliquait pas à nous. Pas parce qu'on se disait que notre amour était plus fort que tout, qu'on s'aimera à l'infini ou autre truc débile. Non, ça ne s'appliquait pas à nous car on était pas assez amoureux pour ça. On a pas vraiment essayé, de s'aimer. Sérieux, il a dû se retenir de parler à une fille, quoi, deux jour avant de craquer ? Et moi, une semaine ! Ça allait finir et on le savait. On mentait à l'autre tout en sachant que l'autre sait qu'on ment. Cette relation ne nous dérangeait pas. Si ça a cassé, c'est pas à cause de la distance, c'est à cause de nos cerveau trop bouffon pour voir les chose en face.

Mes amoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant