Sa y es, Mélissa et Rayan étaient ensemble. J'étais contente pour eux, ils formaient un beau couple.
Mélissa était métisse franco algérienne comme je vous l'avais dit. Elle avait 17 ans. Elle mesurait dans les 1m70 et avait la taille fine. Elle avait des cheveux clairs tout bouclé ça faisait magnifique. Elle avait le teint blanc et les yeux gris. C'était une fille absolument magnifique.
Rayan c'était un algérien, il avait 19 ans. Il mesurait dans les 1m80 et passait son temps à la musculation. Il avait le crâne rasé et des yeux marron.
J'étais contente pour eux.
Les jours défilés et mon attachement pour Nasser s'amplifiait. Mais j'étais entrée dans une spirale infernale et j'étais devenue incapable d'arrêter de lui parler. C'était trop fort pour moi, je ne pouvais plus et j'avais besoin de lui parler chaque jour.
Tâche poubelle, je préviens Nasser que je descends vite fait et il me dit qu'il arrive, qu'il avait quelque chose à me dire. Je me demandais ce qu'il avait à me dire. Peut-être qu'il était prêt à me parler de sa future femme ?
J'avais du mal à patienter. Quand il est arrivé il m'a fait peur.
-Nasser : SARAH me dit il en criant.
-Moi : wahh tu m’as fait peur. Tu es fou !Lui, il était mort de rire.
-Nasser : je test ta résistance cardiaque zahma
-Moi : oui bien sur ! Tu voulais me dire quoi ?
-Nasser : oui donc tu vois je vais avoir 19 ans dans un mois et je voulais organiser une fête pour mon anniversaire. Tu crois que c'est une bonne idée ?
-Moi : oui pourquoi pas. Ça peut être sympa comme idée.
-Nasser : oui et j'ai trouvé la salle déjà.
-Moi : ah oui c'est bien ça.
-Nasser : oui t'es ma première invitée. Enfin non la deuxième, Mélissa m'a donné l'idée et elle s'est invitée avant que je dise oui
-Moi : mdrr elle est folle aussi. Merci pour l'invit'
-Nasser : je vais inviter tes sœurs aussi. Si toi tu viens et pas elles, elles vont te haïr encore plus que maintenant.
-Moi : tu dérailles, elles ne me détestent pas !
-Nasser : oui oui ! Je te tiendrais au courant pour le reste. Je vais avoir besoin de toi et Mélissa. Vous allez m'aider.Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'il a du partir. Sa mère l'appelait et Nasser considère sa maman comme sa reine . Ma maman me manque c'est ma reine dans le royaume de l'éternel et mon papa en est mon roi .
La fête de Nasser avait fait le tour du quartier et Assia et Inès étaient toutes contentes d'y être invité. Mais ce qu'elles ne savent pas encore c'est que moi aussi je suis invitée et je compte bien y aller. Enfin j'espère qu'elles me laisseront y aller. J'entends Assia et Inès en parler.
-Assia : tu verras Inès. Le soir de sa fête il sera à moi. Ça sera mon Nasser
-Inès : tssss et moi ? Moi j'ai quoi ?
-Assia : on t'en trouvera un à sa fête. Il y aura des gens de son ancien quartier
-Inès : toi tu prends toujours les plus beaux.
-Assia : et alors je suis la plus grande.Je ne voulais pas que Nasser m'échappe même s'il ne m'appartenait pas mais je ne voulais pas qu'Assia le drague. Non je ne voulais pas !
Je pense que Nasser à dû leur dire que j’étais invitée, mais comme d’habitude, elles vont esquiver et m’oublier, mais cette fois je comptais bien y aller, et Nasser allait m’aider sans le vouloir.
On avait une sortie « familiale » et donc j’étais avec ma belle-mère et mes demi-sœurs en bas de la tour quand Nasser fit son arrivée.
-Nasser : salam alaykoum
-Nous : alaykoum salam
-Nasser (s’adressant à ma belle-mère) : tata dans 15 jours j’organise une fête pour mon anniversaire et je voudrais que Sarah, Assia et Inès viennent c’est possible ?
-Belle-mère : oui Nasser elles viendront
-Nasser : les 3 ?
-Belle-mère : oui bien sur
-Nasser : merci tataEnsuite il est parti et Assia et Inès sont entrées dans un débat qui n’avait ni queue ni tête enfin surtout Inès.
-Inès : pourquoi il a dit Sarah en premier ?
-Assia : la meuf tsss Inès c’est bon
-Inès : non mais sérieux il m’a dit en dernier
-Assia : et alors belek c’est parce que Sarah était devant et qu’il a dit dans l’ordre qui nous voyait
-Inès : c’est moi qu’il aurait du voir avant
-Assia : oué c’est ça dans tes rêves, petite
-Belle-mère : ça suffit !
-Moi : maman ?
-Belle-mère : quoi ?
-Moi : je… euh je vais pouvoir y aller moi aussi ?
-Belle-mère : j’ai pas le choix de te laisser y aller, ça fera suspectJe n’ai rien rajouté et j’ai avancé perdu dans mes pensées, enfin je pensais à rien surtout.