Chapitre 41: James/Amy/James/Amy

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Chapitre James

Je n'avais pas envie de calmer mes pulsions. Je voulais la prendre, là, maintenant, lui faire l'amour à en hurler son prénom. Je l'embrassai avec une telle fougue, qu'elle soupira contre mes lèvres. Je déposai des baisers sur l'arête de sa mâchoire avant d'y laisser glisser mes dents. Elle grogna. Je tirai ses cheveux et elle bascula sa tête en arrière. J'embrassai, suçotai et mordillai son cou. Je laissai une marque pour montrer qu'elle était à moi. Car elle m'appartenait ... à moi seul.

Je descendis sur ses trapèzes où j'y laissai courir ma langue.
-Aaah -gémit-elle-

Je continuais ma course vers le sud, m'arrêtant sur ses clavicules et embrassai la base de son cou. Je m'arrêtai en haut de son sternum et admira la vue. Elle était tout simplement splendide. Ses seins parfaits à la peau ferme, m'excitaient plus que jamais. Mon érection avait atteint son maximum. Je tirai encore sur ses cheveux. Elle avait presque le dos qui collait à mes cuisses. Je lui embrassai le ventre, léchai le contour de son nombril puis plongea ma langue à l'intérieur.
-AhahAH -lâcha t-elle-

Je tourbillonnai à l'intérieur, puis je remontai et léchai la peau qui se trouvait sur son sternum. Je passai donc entre ses seins. Elle retint son souffle. Ben avait raison, elle avait des seins... mah ! Je déposai de délicats baisers sur sa poitrine.
-Ja.. ahh... James... -articula t-elle-

Je ne répondis pas.
-Il ... est .. midi pass ...Humm ...

Je m'arrêtai net. On allait être en retard. Amy déposa un chaste baiser sur mes lèvres et se leva. Récupéra son soutien-gorge et le mit puis enfila correctement sa robe.
-On fait quoi à manger ? -me demanda t-elle comme s'il ne s'était rien passé-

Je repensai à ce que nous étions en train de faire. Quelle audace, j'avais eu ! Le rouge me montait aux joues. J'étais peut-être allé trop loin pour elle.
Elle s'approcha de moi et me serra dans ses bras, déposa un baiser à la base de mon cou et y mit sa tête.
-Je t'aime, -me dit-elle-

Trois petits mots qui réussirent à me faire sentir bien et à l'aise. Je ne suis pas allé trop loin. Ça me rassurait.
-Moi aussi.

On resta en silence pendant quelques secondes avant de partir cuisiner. Œufs aux plat et jambon grillé.
L'huile crépitée dans la poêle.
-Ce soir, nous sommes en vacances ! -dis je-
-Merde !
-Quoi ? Tu t'es brûlé ? -demandais-je affolé-
-J'ai oublié de faire ma valise ! Mais quelle conne !
-Ce n'est pas grave ! Au lieu de dormir chez moi, comme on avait prévu, on dormira chez toi.
-Désolé...
-Ne t'inquiète pas. Ma valise est prête depuis que tu m'as dit que tu m'accompagnais.
-Tu es adorable.
-Je sais ! -je l'embrassai rapidement-

***
On mangea, on fit la vaisselle et on sortit de mon appartement en quatrième vitesse. Je l'emmenai chez elle. Amy ressortit avec une belle veste bleue d'hiver, style caporale, un pantalon en cuir et des bottines noires à talons. Sa chevelure n'en était pas une, s'était plutôt une crinière. Elle était sexy à souhait. Elle rentra dans son garage puis en sortit avec son scooter. Elle le démarra et parti. Je mis quelques secondes pour comprendre que je restais planté là, comme un con.

***
Mon heure avec les premières L s'était très bien passé. Maintenant place aux premières S. J'imaginais nos œillades habituelles avec Amy ou nos petits sourires en coin ...

Un fois, elle m'avait fait un clin d'œil avant de s'humecter les lèvres. En plein milieu du cours ! Alors que je parlais ! Je m'étais étouffé devant la classe. Et d'après Damien, j'avais ressemblé à un « bouffon ». Content de t'avoir fait rire petit roitelet de pacotille...

Je sortis dans le couloir et rentrai dans une très grande classe. Tous les vendredis, je faisais cours dans les laboratoires car on manquait de salle. Je m'installai et effaçai le tableau. Je vis des équations et des tableaux d'avancement... Beurk ! Des trucs de chimie !

Pendant ce temps, les élèves s'installèrent. Je me retournai et balayai la classe du regard mais ne vis aucune paire d'yeux verts. Je fis l'appel.
-Et enfin, Amylidia Worth ?

Aucune réponse. Je levai mon regard de la liste et aperçus une main frêle et blafarde se lever. Am' avait sa tête sur la table. Que se passait-il ? J'allai m'avancer mais elle leva son visage vers moi et me fit un sourire des plus rassurants. Je distribuai mon contrôle à toute la classe et les laissai faire. Je jetais quelques coups d'œil à Amy. Elle s'était remise dans la même position. Je me levai et fis le tour de la classe lentement. Je ne devais pas paraître trop précipité pour Amy. J'observai sa feuille. Elle était vierge. Cela ne lui ressemblait pas. Je lui donnai un petit coup dans le bras pour qu'elle se réveille et qu'elle commence à écrire. Elle me regarda puis positionna une de ses mains entre elle et moi. Ses doigts tremblaient. Elle planqua sa main sous la table.
-Levez-vous mademoiselle Worth.

Tout le monde nous regardait. Elle se leva et se mit face à moi et me souffla:
-Aide-moi.

Pourquoi cet appel au secours ? Elle rangea son tabouret sous la paillasse. Je lui pris son contrôle et l'emmenai au fond de la classe. On s'assit à l'écart.
-Qu'est-ce qui t'arrive ? -dis-je inquiet-
-C'est l'arrêt des bêta bloquants (médicaments) ...
-Depuis quand tu les as arrêté ?!
-Quelques jours.
-Tu ne me l'as pas dit ! - dis-je égoïstement-
-Je suis désolé mais pas de sermon, si tu veux demain mais pas maintenant.
-Pardon, qu'est ce qui tu as ?
-J'ai les mains qui tremblent, je ne vois plus rien et..
-Quoi ?! -tous les élèves se retournèrent vers moi. Je repris à voix basse- Tu es aveugle ?
-Je vois tout flou. J'arriverai pas à faire ce contrôle. Tu veux bien me lire les consignes, s'il te plaît.
-Amy...
-James, pas de traitement de faveur.

Je soufflai. Je lui lus une à une les consignes et notait au fur et à mesure.

Ses yeux regardaient dans le vide. Je souriais mais elle ne pouvait rien voir. Elle ne me regardait pas, elle observait le mur bleu derrière moi.

Quand la cloche retentit, je lui dis au creux de son oreille :
-Bien joué, Madame Brav, un magnifique dix-sept soixante quinze. -elle se mit à glousser-
-Ce soir, je te soudoierais !
-Ta note ne te conviens pas ?
-Si mais c'est juste pour le plaisir.

Je déglutis. À quoi devais-je m'attendre ?
-Allez va en récré !
-Eh bien, ... j'aimerais voir Marcel.

C'est la première fois qu'elle me demandait sa bonbonne. Je me levais et lui apportais. Elle mit son masque à haute concentration et tourna la molette sur 9 L/min.
-Tu veux que je sorte ? -demandais-je-
-Ça te dérange de me voir ... ainsi ?
-Non mais c'est pour toi.
-Alors j'aimerais que tu restes. S'il te plaît.

On parla comme si de rien n'était, mais elle m'expliqua qu'il n'y avait justement rien.
-Avec ce masque, je peux pas t'embrasser. - affirmais-je en boudant-
-Attend, une minute et trente-cinq secondes et ça sera bon -dit elle en regardant la pendule-

Je ne résisterais jamais autant de temps. Je la regardais avec une tête de chien battu.
-Une minute. Et me regarde pas comme ça, j'ai envie de te sauter dessus.
-J'en serai ravi madame Brav.

Je me levai et déposai un baiser sur son front. Je fis le tour de la pièce avant de m'arrêter devant les baies vitrées. J'enfonçai les mains dans les poches de mon jean.

Les gens avaient l'air si petit, et le village semblait endormi. La neige avait recouvert les toits. Des volutes de fumée se dessinaient dans le ciel. Le temps était maussade. Des nuages, du gris... Rien de bien réjouissant. Tout à coup, je sentis du poids sur mon dos et des jambes s'enrouler autour de ma taille.
-On va chez moi ? -dit-elle avec une voix hyper sensuelle-
-Pour quoi faire ? Tu viens de me sauter dessus. -dis-je d'une voix neutre-
-Comme tu voudras, mon homme. -elle descendit de mon dos et alla s'asseoir sur mon bureau-
-Allez ! On y va Princesse.

Elle ne bougea pas et tapota sa joue avec son index. Je m'approchai d'elle, écartai ses jambes et m'y plaça entre. Je pris fermement son menton entre mes doigts et déposai un doux baiser sur ses lèvres où se traduisait tout l'amour que j'avais pour elle. On se décolla à bout de souffle. Et on partit dans ma voiture. Ma valise se trouvait déjà dans le coffre, donc on est parti directement chez Amy.


Chapitre Amy

Enfin, les vacances ! Dans la voiture, nous avons chanté à tue tête. Nous avons les mêmes goûts avec mon merveilleux petit-ami. Il était tellement génial !

Pour le billet d'avion, nous avions dû prendre une place handicapé pour moi. Parce que je devais prendre ma bouteille d'oxygène et c'était plus facile que de faire embarquer ma bonbonne en tant que bagage.

J'ouvris la porte d'entrée et m'engouffrai dans la maison. James fit de même. À présent, il avait l'habitude de venir chez moi. Il faisait comme si c'était chez lui. Je partis donc vite faire ma valise, pendant que lui restait en bas. J'avais déjà imaginé ce que j'allais prendre. Des vêtements chauds et classe. Je pris beaucoup de gros pulls, des jeans, des tee-shirts, et quelques robes. J'y ajoutai des sous-vêtements et des chemises des nuits, récemment acheté. J'étais dans la période où les soutiens-gorge ne faisaient pas long feu, un grand et pur moment de bonheur pour James qui n'arrêtait pas de me taquiner.

Je plaçai au fond de ma valise les cadeaux de Noël.
-Tu as déjà fini ta valise !
-Bon Dieu ! Tu m'as fait une de ses peurs !
-Désolé ma puce. -il me fit un bisou-. Tu as besoin de tout ça ?
-On part deux semaines, mon cœur.
-Je sais. Tu as pris des gros pulls au moins -dit-il en s'approchant de la valise-
-Je t'interdis de fouiller dans ma valise. -il se retourna avec une étincelle dans les yeux-
-Je t'avais dit pas de cadeau, vu que tu n'en voulais pas.
-Je suis désolé mais sinon, ce n'est pas Noël. -je m'approchai de lui et le serra dans mes bras-
-Peut-être mais maintenant faut que je te trouve un cadeau, il me reste moins de cinq jours.
-Je l'ai déjà mon cadeau.
-Un voyage chez mes parents, youpi -il se détacha de moi et s'assit sur mon lit-.
-Dis-moi ce qui ne va pas. Ce n'est pas à cause du cadeau. -je m'assis à coté de lui et mis ma main sur son épaule-
-Je ne les ai pas vu depuis mes dix-huit ans et quand je vais chez eux, je leur présente ma copine qui n'est pas comme ils le souhaiteraient.

Je sentis une lame me transpercer le cœur. Pouvait-il m'aimer malgré le fait que ses parents ne m'aimaient pas ? J'enlevai ma main de lui.
-Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, Amy. Je suis désolé. -il me prit mes mains et les serra-. Je suis stressé comme un fou.
-Si tu veux, je ne viens pas ?

L'idée de fêter Noël toute seule me répugnait.
-C'est hors de question ! Je veux t'avoir près de moi.
-Tu sais que je commence à avoir peur...

Je devais extérioriser.
-De quoi ?
-Que si tes parents ne m'acceptent pas, tu me laisses tomber.
-Ça n'arrivera pas ! Je peux te le jurer.

Il me prit dans ses bras et me serra fort. Ce séjour devait être le plus beau de ma vie et pourtant j'avais peur, peur de le perdre ... ou même de me perdre moi-même.

On descendit en bas main dans la main. La soirée passa à une vitesse folle. Elle était superbe, comme d'habitude. On alla se coucher dans ma chambre. Je l'embrassai et lui souhaita une bonne nuit. Je m'endormis dans ses bras.

***
Je me réveillai en sueur à deux heures du matin à cause de cauchemars. Je ne voulais pas me rendormir de peur de revoir ces atroces images. Elles s'étaient douloureusement imprimées sur ma rétine.

Je remarquai que j'étais toujours dans les bras de mon bien-aimé. Il dormait paisiblement. Le réveil allait sonner dans encore, quatre heures. Je m'extirpai de ses membres et parti prendre un bon bain chaud. Je me déshabillai et mis mon peignoir. Je me dirigeai vers la baignoire et la remplis d'eau chaude et d'un petit flacon parfumé. Très vite, elle fut remplie de mousse et d'eau, jusqu'à ras bord. Je laissai mon vêtement glisser le long de mon corps puis tomber par terre. Je rentrai dans l'eau. Cette dernière détendit tous les muscles de mon corps. Après ces affreux rêves, j'étais pire que tendu. Je plongeai ma tête dans l'eau puis ressortis aussitôt. J'adorais la sensation d'être entièrement dans l'eau, comme dans une piscine ou dans la mer. L'eau était mon élément. Je m'enfonçai dans l'eau pour ne plus avoir que le nez et la bouche à l'air. Au bout de quelques heures qui me parurent des minutes, je me relevai et ramena mes jambes contre ma poitrine. L'eau était à présente tiède. Mais je m'en fichait de la température. Je pris du shampooing et commençai à me laver. Pour finir, je passai sur mon corps du lait hydratant spéciale douche. Et je restai encore dans le bain. Je regardais l'heure, cinq heures et demie. Il faudrait peut-être que je sorte. James ne va pas tarder à se lever. Je replongeai la tête sous l'eau pour mon dernier plaisir aquatique. Au bout de quelques secondes, une main m'extirpa. Quand j'ouvris les yeux, je vis un magnifique homme à mes côtés.


Chapitre James

Je sentis une sensation de frais sur mon torse. J'ouvris un œil puis l'autre. Je compris pourquoi j'avais froid : Amy n'était plus dans mes bras. Je sentis que sa place était froide. Elle avait dû se lever depuis longtemps. Je me levai péniblement. Je passai une main sur mon visage et ouvris la porte de la chambre. Je fus surpris de voir la maison calme et sombre. Pas une lumière d'allumé. Je descendis en bas mais rien. Pas de tasse de thé sur le plan de travail. Pas de livre ouvert sur la table de la salle à manger. Rien.

Je regardais par la fenêtre et vis son scooter. Elle n'était pas partie ou sinon à pied. Cela m'étonnait, il faisait si froid.
 
Je remontai à l'étage et décidai de fouiller toutes les pièces une à une. J'arrivai à la salle de bain avec la boule au ventre. Pourquoi m'aurait-elle quitté ? Par rapport à ce que j'avais dit hier ? J'ouvris la porte et vis des vêtements joncher le sol. Les rayons de la lune se déversaient sur la baignoire remplie d'eau ... rouge ?! J'aperçus un corps dans l'eau, je ne me posai pas de question, je plongeai ma main dans l'eau glacée, la mis sur la nuque d'Amy et ressortis sa tête de l'eau. Pourquoi avait-elle essayé de mettre fin à ses jours ? Elle ouvrit les yeux, on y lisait de la surprise. Elle s'attendait à ce que je la laisse mourir ? J'étais à genoux à coté d'elle. Seul la paroi de la baignoire nous séparait.
-Non, mais ça va pas !-dis-je sèchement et hors de moi-
-Bonjour à toi aussi ! Qu'est-ce qui ne va pas ?
-Tu oses me le demander ?!
-Faut croire -prononça-t-elle d'une petite voix-
-Tu essayes de mettre fin à tes jours et tu – elle me coupa-
-Stop ! C'est quoi ses histoires ?
-Tu es dans un bain avec de l'eau rouge.
-Ah ! Okay ! Désolé de t'avoir fait peur ! -elle m'embrassa sur la bouche-. Je ne me suis pas taillé les veines -elle me montra ses poignets-. C'est juste, la solution moussante qui est aux fruits rouges.

Mais quel con ! Pourquoi se suiciderait-elle ? Je récupérai le sourire ! La journée s'annonçait mouvementée.
-Si tu pouvais me passer le peignoir, mon cœur. Je commence à avoir froid.

Je ramassai l'habit par terre. Je l'ouvris et détournai le regard. J'entendis l'eau bouger. Elle sortait puis elle glissa les bras dans les manches du vêtement et le ferma. Je pouvais la regarder à présent. Elle déboucha la baignoire. Elle se retourna vers moi et me serra fort. Elle me dit dans un murmure.
-Je ne partirais pas.

Je renforçai notre étreinte. Après notre câlin, elle partit se brosser les cheveux et s'habiller dans sa chambre alors que moi, je me douchai.

Je sortis de la douche, plus heureux que jamais. Je regardais ma brosse à dent trôner fièrement à coté de la sienne. Toc, toc.
-Je peux entrer ? -demanda t-elle-
-Oui, ma belle.

Elle rentra.


Chapitre Amy

Il était devant mes yeux, plus magnifique que jamais. Il avait sa serviette attachée autour de sa taille qui lui tombé sur les hanches. On apercevait la démarcation de son V. Il était putain de sexy, à tomber par terre. Toutes les filles de ma classe, tueraient pour le voir comme ça et vendraient leur âme au diable pour être à ma place. Il fallait que je réagisse sinon, j'allais avoir un filet de bave.
-Je crois qu'on devrait arranger nos surnoms... -dis-je-
-Pourquoi ?
-Je crois que je vais t'appeler Dieu. -il se retourna vers moi-
-Arrête, tu exagères !
-Qu'es-ce que je ferais sans toi ? Je t'aime tellement ! Tu es parfaitement imparfait.
-Oh merci ! Sauf pour le dernier truc, je sais pas comment je dois le prendre -il me souriait à pleine dents-
-Tu dois le prendre très bien.
-Je t'aime mon ange, ma déesse, ma bombasse, mon amour, ma beauté, ... -je me mis à rire. Il plaça sa main dans mon dos et me plaqua contre son torse. J'arrêtai de rire et me noyai dans ses yeux.- ... rien qu'à moi.
-Oui, -soufflais-je-, je ne suis qu'à toi. Corps et âme.

Il m'embrassa comme jamais. Un baiser plein de puissance, de tendresse, d'amour, d'excitation, de joie et de beaucoup d'autres choses très positives. Il se décrocha de moi pour reprendre son souffle et je me perdis dans ses yeux. Ce regard ... Son regard.... Je ne saurais le décrire.
-Tu me laisses te sécher les cheveux ?
-D'accord.

Je m'assis sur le tabouret de la salle de bain, en face du miroir. Il prit le sèche-cheveux, l'alluma et fit voler ma chevelure. Je le regardais faire. Il était concentré et tellement sexy. Je me mordis la lèvre inférieure pour essayer de contenir mon désir. Il mit une main dans mes cheveux et me fit un massage. C'était divin. Je fermai les yeux et continuai de mâchouiller ma lèvre. Je sentis de légères et tendres pressions sur ma nuque et mon épaule. Il me parsemait de baisers. Il faisait tout avec délicatesse. Qu'est-ce que j'aimais cet homme. Plus que ma propre vie.

Je voulais rester auprès de lui, jusqu'à la fin des temps. Je savais que je lui en demandais beaucoup. Si on se faisait prendre, il risquait gros. Être viré et pire : la prison. Je ne le laisserai jamais partir en prison à cause de moi. Jamais !
-Hé, Amy. Ça va ?-me demanda t-il d'une voix douce-

Je ne mettais pas rendu compte mais des larmes dévalaient mes joues. Mes cheveux secs étaient ébouriffés et mes yeux étaient rouges et bouffis. Une sale tête avant de partir en voyage. Mais j'avais tellement peur que quelque chose nous sépare. Je croyais dans les sentiments que j'avais pour lui mais aussi dans la sincérité de James...j'avais tout simplement peur. Je ne savais pas ce que me réservait la vie.
-Je suis désolé, mon cœur.
-Raconte-moi -me dit il en s'agenouillant pour avoir son visage à la hauteur du mien-
-Parfois, je me dis que tu risques ta liberté juste pour moi. Le prix est beaucoup trop élevé -il m'interrompit-
-Je t'interdis de penser ça. C'est moi qui ai choisi. C'est ma décision. Je veux être heureux ! C'est avec toi que je le suis. Je ne supporterais pas d'être loin de toi. -il caressa ma joue avec son index- Je t'aime tant. J'ai besoin de toi, Amy.  - il me regardait dans les yeux. Il était sérieux et dure-
-Tout ce que je veux, c'est ton bonheur. Imagine que tu sois en prison par ma faute -je commençais à sangloter-
-Eh bien, j'y serai. Je ne regrette pas ce que nous faisons et ce que nous allons faire.
-Tu as raison et aimer quelqu'un n'est pas un délit -je souris timidement et lui me sourit à pleine dent.

Que tu es beau mon James. Que ferais-je sans toi ?

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Eh oui, c'est fini (je parle du chapitre ^^)
Aujourd'hui, j'ai passé une épreuve du BAC !! Ça s'est trop bien passé ! :) Bref, trop happy.

J'espère que ce chapitre vous aura plu !!!
Beaucoup de lecteur me repproche de ne pas montrer comment ça se passe dans l'etablissment scolaire... Tout ce que j'ai à dire c'est "Patience".... ;)

Et si c'était lui ? (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant