Chapitre 29: James/Amy/James

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/!\ Attention langage vulgaire/explicite

Chapitre James

Je fus ébloui à la vue de ses parcelles de corps nu. Elle avait toujours ce magnifique balconnet rouge  broder qui contrastait avec sa magnifique peau. Son ventre plat me donnait envie de l'embrasser et de le lécher; ses seins parfaits, de déposer de délicats baisés dessus. Mais elle s'écarta, devenant rouge et essayant de se cacher avec ses bras. J'avançai vers elle d'un pas décidé, l'embrassa et lui dit
-Tu es magnifique.

Notre baiser reparti plein d'intensité. Mes mains baladaient sur son corps comme les siennes faisaient sur le mien. Mes mains visitaient tout le haut de son anatomie mais évitaient religieusement ses seins. On s'écarta pour reprendre notre souffle et on se vit, tous les deux, recouvert de peinture.

Je me mis à glousser puis à rire. Je riais tellement que j'en avais les yeux plissaient. D'un coup, je sentis un impact sur ma poitrine, quelque chose dégoulinait sur moi. J'ouvris les yeux et vis de la peinture jaune. Je remarquai Amy, avec des traces de gouache blonde dans sa main gauche. Elle venait de m'en lancer sur le torse. Je courus vers elle, elle n'eut pas le temps de déguerpir que je l'emprisonnais avec mes bras. Je l'allongeai sur le sol et lui versa des seaux entiers. La peinture bleu et verte roulait le long de son corps, épousant ses formes et finissant par se déposer sur le sol. Elle riait de tout son être. Je l'aimais vraiment. Quand les deux récipients furent finis, je l'embrassa sur le front. Elle me tendit la main pour que je l'aide à se relever. Je glissai donc mes doigts dans sa paume et ... Elle me tira d'un coup sec. Je m'étalai sur elle. Elle renversa les positions, me versa le peu de peinture qui restait et se frotta à moi pour que ma peau absorbe la peinture de la sienne. Cette friction qui était innocente de sa part, se transforma en un cruel désir pour moi. Je la désirais plus que jamais. D'ailleurs, je sentais le début d'une érection. 
Elle arrêta son supplice quelques secondes après. Elle se releva, ce que je fis ensuite. Elle regardait le sol avec un immense sourire et une énorme joie.
-On se rappellera de ce moment.
-C'est sur. Il est inoubliable.
-Certes, mais regarde.

Elle pointa le sol du doigt et j'aperçus le contour de la toile. Nous avions versé la peinture sur la toile. Nos corps se dessinaient dessus dans un mélange de couleurs fantasques et la moitié de mon portrait se trouvait en fond. C'était le plus beau tableau que je n'avais jamais vu. Elle entoura mon corps de ses bras. Je lui déposai un baiser sur sa tête et on resta là, à admirer notre œuvre.

***

Elle me demanda si je voulais venir sous la douche avec elle. Comment j'ai réagi ? J'étais terrorisé. Alors, elle m'a rassuré en me disant qu'on la prendrait habillé pour nettoyer nos vêtements. On monta l'escalier. Elle s'engouffra dans la douche. Me voyant hésitant, elle tira sur mon bras et me fit entrer. L'eau chaude descendit le long de nos corps. J'étais distant même si on ne peut pas trop l'être dans une douche italienne. Je lui donnais mon dos à regarder. J'étais trop gêné. Amylidia avait plusieurs facettes, la femme timide et la femme entreprenante. À ce moment-là, elle laissa la place à la femme entreprenante. Elle fit mousser du savon dans ses mains et me frictionna le dos avec prévenance et volupté. Je sentis ses doigts faire des vas et viens le long de mon dos, s'arrêtant au niveau de mon pantalon. J'avais envie qu'elle me l'enlève, que je ne sois plus qu'en caleçon devant elle. Je devina que ses mains s'étaient retirées, je voulais me retourner mais j'étais rouge pivoine. Tout à coup, je vis son bas plein d'eau atterrir sur le tapis de la salle de bain. Derrière moi se trouvait ma copine en petite tenue. Rien d'effrayant pour quelqu'un de normal... mais pas pour moi. L'imaginer dans la même tenue que le veille, fit durcir mon entre-jambe . À ce moment là, il était hors de question que je me retourne. Je sentis ses doigts glisser le long de mes trapèzes, longer les muscles de mon dos, s'attardaient sur mes hanches en faisant des cercles. Elle me lavait. Qu'est-ce que ça faisait du bien ! Elle continua sa course en longeant mon pantalon et s'arrêta au bouton qu'elle défit par la suite. Elle ouvrit ma braguette et descendit mon pantalon. Je pouvais sentir un poids sur mes chevilles. Je ne pouvais plus bouger, ma respiration était saccadée. J'étais complètement tétanisé. J'ai toujours réussi à parler ou à bouger devant une femme, avec timidité, oui, mais j'y arrivais. Pourquoi me faisait-elle autant d'effets ?
J'enlevais mes jambes une par une de ce tissu trempé et regardais mes pieds de peur de tomber et n'osant pas regarder ailleurs. Elle l'écarta d'un coup de pied, mit sa tête sur mon dos et ses bras autour de ma taille. Nous n'étions pas assez mais aussi beaucoup trop proches. Chaque parcelle de son ventre était en contact avec mon dos.

Chapitre Amy

Le voyant ne pas réagir, je me détachai de lui et me retournai. Nous étions dos à dos.
-Tu peux m'aider ?, -lui demandais-je dans un murmure-

Je le sentis se retourner, j'écartai mes cheveux, lui laissant libre accès à mon dos et à une partie de mon cou. Il mit ses mains sur mes épaules où il me fit un massage. Il laissa ses mains descendre le long de mes courbes. Je me mis à frémir. James s'attarda sur ma petite culotte qu'il avait longé avec délicatesse auparavant. Je lui fis passer la bouteille de savon. Je l'entendis s'ouvrir et quelques secondes après, il me lavait le dos.
Je me mis à rire, il avait du mal à cause de mon soutien-gorge. 
-C'est pas drôle, -dit-il légèrement vexé-.
-Détache-le -dis-je érotiquement-.

Il déglutit et hésita quelques secondes avant de le dégrafer. L'ambiance était palpable, pour le détendre, je lui dis :
-Tu es sûr que c'est la première fois que tu détache le soutif d'une femme ? -le taquinais-je-
-Euh .... oui

Je l'entendis déglutir. Je lui faisais tant d'effet que ça ?
Je me retournai avec mon balconnet ballant. Il me regardait droit dans les yeux et se dirigea vers mes lèvres tel un sauvage. L'air est chargé d'électricité et de désir charnel. Sans se décoller de ma bouche, il fit descendre les bretelles de mon balconnet le long de mes bras. Ce dernier se retrouva par terre. Il me souleva et j'entourai sa taille de mes jambes. Je sentis une bosse se former dans son caleçon, ce qui me fit sourire.


Chapitre James

Je sentais ses seins nus contre mon torse. Pourquoi avais-je fait ça ? J'en avais terriblement envie mais il fallait que je calme mes pulsions. Elle n'a que seize ans. Je continuai de l'embrasser. Ses mains se baladaient dans mes cheveux alors que les miennes étaient dans son dos et sous ses fesses. En réalité je voulais les mettre sur sa poitrine et réaliser mon rêve pervers. Mais il n'en est pas question. Je me sentis mal. Elle tira sur mes cheveux, ce qui me fit mettre la tête en arrière, laissant ainsi mon cou sans défense. Elle en profita pour le suçoter, l'embrasser et le mordiller avant de retourner sur mes lèvres. J'essayai de me convaincre que je n'étais pas un pédophile mais en vain. Je me décollai d'elle et la reposai à terre en évitant son regard et son corps. Que pensait-elle ? C'est la deuxième fois que je la repoussais. Elle sortit de la douche et mit sa serviette autour d'elle. Elle accrocha ses cheveux en un chignon. Je voulais lui embrasser chaque parcelle de ses épaules, de son cou. Elle sortit de la salle de bain sans me jeter un regard. Je me sentais pathétique.

***

Le samedi était passé vite à mon goût.
A présent, nous étions mercredi et j'étais isolé chez moi. Seul la présence d'Amy me manquait. Je me rappellerai toute ma vie de ces journées... et de beaucoup d'autres choses.
Elle avait voulu que je rentre chez moi, pour la laisser seul dimanche. Mais depuis silence radio. Pas un message ni par téléphone, ni sur Facebook, pas un appel : rien. Elle devait vraiment être vexée. Je lui avais envoyé un texto mardi auquel elle ne m'a pas répondu. Je n'avais rien fait pendant ce temps à part espérer un signe de vie de sa part.
Je décidai vers dix-huit heures de l'appeler. À la troisième sonnerie, elle décrocha :
-Oui, allô ?
-Amy ? C'est James
-Ah.

J'entendais de la musique basse en fond. Comme dans les soirées sensuelles à deux. Non, il ne fallait pas que je me fasse des films.
-Euh ... je voulais m'excuser pour samedi et...
-C'est pas le moment, James ! -me dit-elle froidement-
-Ah, je ...
-Pardonne-moi, c'est que je suis occupée.

J'allais lui répondre que ce n'était pas grave, que je comprenais qu'elle soit vexée et que je l'aimais mais j'entendis une voix d'un homme sortir du combiner.
-Range-moi ce téléphone, Chérie et viens avec moi. Tu vas connaître vingt minutes de pur bonheur.

Elle gloussa puis me dit :
-Je te laisse.

Elle raccrocha. Je restais là comme un con, le téléphone à l'oreille. C'est sur, elle avait mieux à faire que de me répondre, son chéri l'attendait pour vingt minutes d'extase. Elle va m'entendre. Je me levai furieux, pris les clés de ma voiture et parti chez les Worth.
Sur place, je frappai comme un bourrin à la porte, en gueulant « AMY !!!! ». J'en avais rien à foutre de rameuter tous le quartier. Mais rien ne se passait dans la maison. Pas un bruit. Une de ses voisines, âgées, apparut derrière la palissade. Elle me regardait comme si j'étais fou à lier  puis me jaugea et finit par dire :
-Vous cherchez la petite Amy ?
-Oui, -dis-je en essayant de me calmer-
-Elle est partie samedi soir. Dès que la voiture de devant chez elle était parti, elle a pris son booster.
-Merci -articulai-je coléreux-

Elle était immonde de me faire ça. Je n'avais pas voulu coucher avec elle, alors Mademoiselle était partie voir ailleurs. J'étais sûr qu'elle était parti voir son Luke. Ils feront la paire. Je rentrai dans ma voiture furieux. J'appelai Ben :
-Ce soir à l'Oasis. Je viens te chercher à vingt trois heures, sois prêt.

***
J'étais devant la maison de mon meilleur ami. J'étais habillé d'un jean sombre et d'un tee-shirt moulant en col V. On apercevait mes muscles.
Quand Benjamin arriva dans la voiture, il me regardait mais ne me posa pas de question et je l'en remercie. Arrivé à l'Oasis, je partis au bar me chercher un mojito. J'aime bien cet alcool. Pendant ce temps Ben devait être sur la piste. Je sirotai mon cocktail, en jetant des coups d'œil à la salle. Quand je l'eus terminé, je vis mon meilleur ami avec un sourire large, s'avançait vers moi.
-Il y a une femme, cheveux courts, robe moulante rouge, bordel ! J'aurais pas Sophie, je me la ferais ! C'est une bombe... euh ... non, plus que ça ! Elle est voluptueuse, stimulante, sexy... Bandante, quoi ! Un visage érotique ! Une bouche pulpeuse pour se faire embrasser et sucer...
-Ben !
-Elle a des seins ... mah ! Et elle a un cul de malade ! De longue jambes ... Une bonasse ! Regarde, je te la montre.

Il me montra une femme danser. En effet, elle était magnifique ou plutôt parfaite physiquement. Je voulais l'aborder. Mais je pensai à Amy, ça serait la tromper. Non mais elle ne se gênait pas pour le faire.
Je regardais cette déesse se trémousser contre un homme qui avait selon moi, la main trop basse. Un flot de phéromones m'envahit.
Je repensai au mot « chérie ». Mordu dans mon orgueil, je me décida d'aller la voir. Elle dansait divinement bien. Je repoussai le mec de ma main et serrai l'épaule de la jeune femme de mes doigts.

Et si c'était lui ? (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant