Chapitre 37: James/Amy/James

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  • Dédié à Mes héros du quotidien
                                    

Chapitre James

Venais-je de dire ça à voix haute ? Vu la tête d'Amy, je crois bien que oui. Elle a beaucoup d'effet sur moi. Chaque fois qu'elle était à côté, je perdais tous mes moyens. Je n'arrivais plus à calmer le désir qui brûlait dans mon être. Je la désirais plus que tout.

-Je voulais pas dire ça, Amy.

-Tu t'enfonces, -dit-elle en souriant. Un sourire à tomber par terre-.

-Oui ... mais ... heu... tu m'as compris... -bafouillais-je-. Oh et puis merde !

Je l'attrapai par les cuisses, ce qui lui fit lâcher un cri de surprise et écrasai mes lèvres sur les siennes. Sans rompre notre lien je la déposai sur le bureau. J'écartai toutes les feuilles de la table en un coup de main. Je la sentis sourire sur ma bouche puis elle m'embrassa de plus belle. Excité et amoureux, je ne contrôlai plus mes faits et gestes. Je me décrochai d'elle et lui enleva son écharpe. Une fois son foulard par terre, elle se rejeta sur mes lèvres, plongea ses mains dans mes cheveux. Je continuai de la déshabiller, en lui ôtant son manteau. Elle glissa ses mains le long de mon dos, sur ma taille, elles passèrent devant et s'engouffrèrent sous mon tee-shirt. Je soupirai au contact de ma peau contre la sienne. Elle caressa mon torse. Cela anima ma chair d'un appétit ardent. Je la voulais là, maintenant, nue sous ma peau, contre mon corps. Je savais que ça arriverait un jour. J'ai toujours une boîte de préservatifs dans ma sacoche.

Je quittai ses lèvres pour embrasser le contour de sa mâchoire puis son cou et je déposas trois légers baisers sur la fine peau de sa clavicule. Elle grogna. Je la dépouillai de son gilet et glissai mes mains sous son tee-shirt. Elle défit sans difficulté le bouton et la braguette de mon pantalon. On put voir une bosse se former. Cela me fit du bien, je me sentais à l'étroit dans ce jean. Je lui enlevai son débardeur. Je plaquai mon corps contre le sien. Je l'embrassai. Elle commença à enlever mon tee-shirt quand un bruit de clé retentit dans la serrure. Amy ramassa ses vêtements et plongea sous le bureau alors que moi, je remis mon pantalon correctement et je ramassai mes copies étalées par terre.

-Ouh, pardon ! Je croyais qu'il n'y avait plus personne -dit la femme de ménage en rentrant-.

Elle avait ouvert en grand la porte. Le sac à main de ma copine se trouvait pile derrière. On avait du bol, car si on se faisait prendre... Je pouvais dire adieux le lycée et bonjour la prison.

Voir une dame âgée m'avait coupé tout désir.

-Oh ce n'est pas grave ! Je ramassais mes feuilles. Un coup de vent, -ajoutais-je sous son regard interrogateur-.

Je me relevai et déposai les feuilles sur le bureau.

-Vous êtes rouge ! -elle s'approcha de moi et mit sa main sur mon front comme une mère- Et vous avez chaud.

J'entendis Amy glousser légèrement. Seulement audible par moi, vu le vieil âge de cette bonne femme. Cette dernière entrepris de tourner autour du bureau pour voir mes copies. Je l'interceptai en m'asseyant sur la chaise et en retournant les feuille pour qu'elle puisse les lire.

-Ah mais vous êtes professeur d'anglais ?

-C'est ... ça ! -Amy vient de mettre sa main sur ma cheville. Non, pas maintenant-

-Détendez-vous, je ne vais pas vous manger. -Peut-être pas vous mais ma copine, oui-

-C'est que je suis à cran -dis-je en me rasseyant.-

Amy défit mes chaussures et enleva mes chaussettes. S'il te plaît, je ne vais pas tenir si tu me déshabilles.

-Ah, je vois. J'ai toujours dit que les professeurs avaient plus de boulot que leurs élèves.

Et si c'était lui ? (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant