Chapitre 60: Amy/James

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Je me réveillais doucement, émergeant de doux rêves. J'ouvris les yeux et je fus confronter à un mur d'obscurité. La pièce était plongée dans le noir car aucun rayon lumineux traversait les rideaux. Je supposais qu'il devait être tôt.


Je tournais la tête sur le côté et je vis James dormir tranquillement. Tous ses traits étaient détendus et un sourire était collé sur ses lèvres. Ses cheveux étaient ébouriffés comme je les aimais. À cette vision, les coins de ma bouche remontèrent pour fendre mon visage en un sourire éclatant.


Il m'avait porté jusqu'ici.


Je descendis mon regard plus bas que son visage et je le vis seulement vêtu d'un boxer blanc. Il avait les jambes remontaient sur sa poitrine.

Nous étions fin mars et les giboulées ne nous avaient pas honorés de leur présence mais l'air glacial subsidiait. James avait quelques soucis financiers et avait dû se résoudre à stopper le chauffage. Son appartement était inhospitalier alors je le plaignais sincèrement en le voyant recroquevillé. Il devait avoir terriblement froid.


Je me regardais à mon tour, j'étais emmitouflée dans les couvertures. Honteuse d'avoir été si égoïste durant mon sommeil, je me dégageai de ces dernières et les déposai sur le corps de James. Il exprima un soupir et ses jambes s'étendirent.


Je l'observais dormir pendant quelques minutes. J'avais sûrement l'air d'une psychopathe mais le voir ainsi me réjouissait. Les derniers mois avaient été particulièrement durs et étrangement la dispute avec mes parents nous avait rapproché.


Je me souvins de ce qu'on c'était dit hier matin « faut qu'on réapprenne à se faire confiance » ... Je crois que nous étions au summum de la confiance. Nous avions fait notre première fois ensemble.


J'avais donné ma virginité à mon professeur ! C'était complètement fou de dire ça.


Je regardais ma tenue de nuit et je souris. J'avais toujours son caleçon mais il m'avait mis un de ses tee-shirts et m'avait retiré mon soutien-gorge. J'imaginais James rester devant mon corps à se demander s'il devait me changer ou non. Je l'imaginais rougir comme jamais.


Je mis une main devant ma bouche pour éviter de rire. Mon corps tressautait et j'essayais de me calmer pour ne pas créer un tremblement de matelas et réveiller mon amour.


Après quelques sons sortis de ma bouche par inadvertance, je glissai ma main sous mon oreiller et en sortis mon téléphone. Je le déverrouillai et la luminosité me fit plisser les yeux. Cinq heures quarante-sept. Je remis mon cellulaire à sa place et je me retournais vers l'homme que j'aimais. Je m'approchai de lui, emmêlai nos jambes ensemble et enlaçai mes doigts aux siens.


Son sourire s'agrandit inconsciemment, alors que je grimaçai face à la froideur de son corps.


Je me mordis la lèvre quand une belle idée me vint à l'esprit.


Sans lâcher ses doigts, je passai une jambe au-dessus de son corps sans m'asseoir dessus pour ne pas le réveiller. J'embrassai son torse lentement, laissant quelquefois ma langue traîner. Je commençai par la limite de son caleçon puis remontai. James remuait un peu mais sans jamais ouvrir les yeux. Je posai mes lèvres sur son téton gauche, le léchai, le mordillai sensuellement. Je sentis sa crampe matinale contre mes fesses et mon corps s'enflamma de désir. Je redoublai d'ardeur sur son autre mamelon.

Et si c'était lui ? (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant