Chapitre 17: James

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J'étais plié de rire. Je la vis prendre une teinte rouge, ce qui me fit rire de plus belle. Je continuais de l'observer. Elle se leva et OH MY GOD... Je m'étouffais. Je ne l'avais pas vu se débarrasser de son déshabillé. Elle portait un short blanc avec une ceinture de soie noire qui découvrait ses magnifiques jambes. Elle n'était pas bronzée, ni même trop blanche. Elle était parfaite. Son haut, blanc avec un petit nœud noir, laissait apparaître la naissance de ses seins. Cette tenue lui allait à ravir. Si je n'avais pas été son professeur, je l'aurais embrassé sur-le-champs. MAIS JE SUIS SON PROFESSEUR, BORDEL DE MERDE.

Elle but une gorgée de sa boisson. Je vis son cou se tendre et une goutte de fruit rouge, glisser le long de son menton et atterrir dans son décolleté. Elle posa sa tasse et me sourit.

-Alors comme ça, on aime mes photos sur Facebook ?

-Euh.. beh ... c'est-à-dire..... que ... Enfin, je veux dire oui.- Je bus une longue gorgée de coca. Elle me regardait faire. Ces yeux verts posés sur moi, me donnaient des papillons dans le ventre.-

-Vous habiter où ?

-Je sais pas si je devrai_

-Attends, tu sais où j'habite et tu m'as vue en pyjamas... Je pense que la question est simple.

Elle se mit à rire. Un son mélodieux.

-Dans le village d'à côté. 

-D'accord. A côté, pas tant que ça. C'est le seul à des kilomètres à la ronde.

-D'ailleurs, je devrai y aller.

-Très bien.

Elle me ramena, jusqu'à l'entrée. Je ne savais pas si je devais lui faire la bise, lui serrer la main ... Mais qu'est-ce que je racontais, je lui serrais pas la main en cours.

Elle décida à ma place de me faire un bisou sur la joue et souffla à mon oreille « Bonne nuit, James ». Elle me faisait frissonner de plaisir. Je ne quittai pas sa bouche du regard. Et si je me lançais ? 

Elle ouvrit la porte.

-Je crois que tu vas rester ici.

-Quoi ?!

Je m'approchai de l'entrée. Un épais brouillard m'empêchait de voir ma voiture qui se trouvait à moins de deux mètres alors comment conduire ? Je n'avais pas le choix, je devais rester.

-Je vais te chercher, un jogging et un tee-shirt. Tu vas pas dormir comme ça.

Je la gratifiai d'un merci.

Il devait être 18h quand elle descendit avec ces affaires.

-Si tu veux te doucher, tu peux. Il n'y a aucun problème. -elle me sourit-

-C'est gentil. Je crois que je vais y aller.

-C'est la porte en face de l'escalier.

Je montai rapidement les escaliers. Je fermai à clé la salle de bain. Je posai mes mains de part et d'autres de la vasque. Et me regardai dans le miroir...

-Qu'est-ce que je fait ? -Murmurais-je à moi-même-. Je suis dans la maison de la fille qui me plaît. Reste calme. Elle ne t'aime pas. Il ne se passera rien du tout.

J'ouvris le robinet de la douche et l'eau glissa le long de mon corps. Quand j'eus fini, je me retrouvai nu dans la salle de bain. Merde, je ne lui avais pas demandé où se trouvaient les serviettes. Au bout du troisième placard, je les découvris en compagnie de préservatifs avec un mot de sa mère « Protège toi bien ». Sa mère a l'air ... ouverte. Je m'essuyai le corps et enfilai les affaires du père d'Amy. Je sortis de la salle de bain et vis une porte ouverte à ma droite. Mon esprit curieux prit le déçu. Je poussai la porte et rentrai dans l'univers d'Amy. C'était sa chambre. Elle la représentait. Des écrits ornaient ses placards. Un chevalet était près de la fenêtre. Il y avait des croquis de paysage bien fait. On aurait presque dit des photos. De l'autre côté se trouvait une bibliothèque. Des tonnes et des tonnes de livres se trouvaient à l'intérieur. Des classiques que je connaissais bien et d'autre pas du tout. Je me dirigeai vers cette bibliothèque quand je m'arrêtai sur sa coiffeuse. Je pris son parfum et le humai pendant quelques minutes. Je le reposai avec délicatesse et pris un livre dans la bibliothèque. Je sentis une odeur particulière. Mon corps fut pris par des frissons et de la chaleur arriva jusqu'à moi. Je sentis son souffle sur mon cou. Elle posa sa tête sur mon épaule.

-Ce livre est génial,- dit-elle dans un souffle-

-Je ne l'ai jamais lu, -je déglutis-

-Si tu veux, je te le prête -me dit elle d'une petite voix-

-Il parle de quoi ?

Elle se mit à rire

-Il parle de la consommation en masse et le rapport entre les êtres humains. -elle a gardé cette voix de gêne-

Elle enleva sa tête de mon épaule. Un vide se créa en moi. Je me retournai.

-Je suis désolé d'être rentré dans ta chambre.

Elle baissa la tête.

-Personne n'y rentre... à part ma mère. C'est une partie de moi, avec mes secrets, mes joies et mes peines. -sa voix se fit encore plus petite-

Elle enfonça encore plus son regard dans le sol. Je me sentais mal, j'avais violé son intimité.

-Je suis vraiment désolé.

Elle me regarda et me lança un sourire.

-Ce n'est pas grave. Tu savais que j'écrivais et que j'aimais lire...

-Je pensais pas que tu lisais autant. Mais par contre, je ne savais pas que tu dessinais.

-En fait, personne ne le sait. A part ceux qui me voient avec mon chevalet. Je préfère dessiner les portraits. La beauté humaine. -Sa voix était presque inaudible sur cette dernière phrase.-

Je me sentais de plus en plus mal. Je ne savais pas quoi faire. Seuls des sourires timides apparaissaient sur son visage. Pris d'un élan de mal être, j'entourai sa taille de mes bras et là rapprochai contre mon torse. Je lui fis un bisou sur la tête et lui murmurai :

-Je suis désolé.

Sa tête s'enfonça encore plus dans mon torse comme pour ne plus entendre. J'avais fait fort, je l'avais vraiment blessé ...

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Je vous souhaite un bon réveillon et une belle année 2015 !!

Comme d'habitude, je suis joignable en messagerie privée ! Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser !

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Et si c'était lui ? (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant