Chapitre 42: James/Amy

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Chapitre James

Comme elle, j'y avais pensé des centaines de fois, mais je ne pouvais pas me résoudre à la quitter. C'était impossible. Je l'aimais trop. J'étais éperdument amoureux d'elle. Je ne pourrais pas décrire ce qui se passe dans mon corps quand je la vois. Ce ne sont pas des milliers de papillons qui se trouvent dans mon ventre mais plutôt une douce tornade. Dès que je la vois, j'ai un sourire niais qui se plaque sur mes lèvres... quand elle me touche, je suis pris par un vent de frissons... et quand elle me dit qu'elle m'aime, je suis l'homme le plus heureux du monde... Je dépends entièrement d'elle. Comment une femme peut-elle me faire ça ? C'est tout bonnement incroyable.

Je l'embrassai tendrement et essuyai ses joues humides. Elle se faisait tellement de souci pour moi.

J'attrapai une brosse à cheveux et me plaçai derrière elle. Je lui démêlai sa chevelure. Elle était si douce. Dès que j'eus fini, je partis dans sa chambre enfiler un caleçon, puis je la rejoignis dans la salle de bain. Elle était penchée contre un meuble, comme cela, elle était précise dans son trait d'eye-liner. Je restai à l'observer contre le cadran de la porte. Elle était tout simplement magnifique. Comment pouvait-elle s'intéresser à moi ? Elle seule le savait. Elle était beaucoup trop bien pour moi.

Quand elle eut fini, elle se retourna vers moi.
-Merci, de ne pas être rentré. -dit-elle avec un sourire à tomber par terre. Seulement elle avait le secret de son sourire si ... parfait.-
-Pourquoi ? -demandais-je étonné-

Elle s'approcha de moi, avec un pas félin que je ne lui connaissais pas. Toujours à me surprendre Madame Brav.
-Tu m'aurais déconcentré avec ton corps d'athlète. -dit-elle en baladant son index sur mon torse. -

Je mis mes mains sur sa taille et attirai son bassin contre le mien. Elle lâcha un cri de surprise. Nos bouches étaient à moins de cinq centimètres. Je plantai mon regard dans le sien.
-Je ne suis qu'un corps pour toi ? -demandais-je, avec un petit sourire -
-Oh, non ... Tu es tellement plus... -me murmura t-elle avec une pointe de désir dans sa voix-
-Je suis quoi, alors ? -la questionnais-je, déstabilisé-
-James, le professeur d'anglais, pour lequel, j'ai un amour inconditionnel... Je t'aime mon cœur.

À ce moment-là, elle emprisonna mes lèvres des siennes. Elle m'embrassait tendrement, et je répondais de même. Je caressai sa joue avec le dos de ma main.

Quand nous fûmes au bord de l'asphyxie, nous nous écartâmes, l'un de l'autre.
-Je vais faire le petit déjeuné, pendant ce temps-là habilles toi. Je n'ai pas envie de rater
l'avion.


Chapitre Amy

Je sortis de la salle de bain dans un déhanchement provocateur, qui me valut un sifflement de la part de mon cœur. Je souriais bêtement en traversant le couloir. Je rentrai dans ma chambre à la recherche de mon portable quand j'aperçus ma valise toujours à l'étage. On avait oublié de la mettre dans la voiture hier soir. Je pris mon petit sac en bandoulière marron, y entra mon téléphone et le positionna sur mon épaule. Je fis rouler la valise jusqu'en haut des escaliers. Je pris la valise, elle était hyper lourde.

J'avais mis du plomb à l'intérieur ?

Je descendis une marche après l'autre. J'étais aux trois quarts de l'escalier, quand une douleur fulgurante me pris comme un anneau autour de la tête. On aurait dit que des milliards d'aiguilles s'enfonçaient dans mon crâne. Je fermai les yeux et mis mes mains autour de ma tête. J'entendis la valise s'écraser par terre mais je m'en moquais. Il fallait que je stoppe ma crise. J'ouvris les yeux et ne vis ... que des masses. Ma vision était totalement floue. Je sentis une main sur moi. Je savais à qui elle appartenait. Je lui demandai de me diriger vers la chambre. Il le fit sans poser de questions. Je montai doucement les marches, de peur de m'entraver. Vu ma lenteur, il me mit sur son dos et je le gratifiai d'un merci au creux de l'oreille.
Une fois dans ma chambre, je marchais à tâtons à la recherche de ma commode à sous-vêtements. Quand je la trouvai, j'ouvris un tiroir, et fouillai parmi mes culottes et sortis un spray que je déballai. Je me mis l'embout dans une de mes narines et appuyai en même temps que j'inspirai profondément. Mes maux de tête diminuèrent et je revis à peu près. Je sentais le regard de James dans mon dos. Je me retournai et le vis raide. Livide. Je m'avançai et le pris dans mes bras. Il m'entoura des siens au bout de quelques minutes avant de poser sa tête sur la mienne.
-Écoute, je sais que c'est une matinée mouvementée et qu'il nous reste pas beaucoup de temps avant notre vol mais il faut que j'aille à la pharmacie. Si tu veux, on s'arrête à la boulangerie et on mangera dans le parc, puis direction aéroport. -dis-je avec le sourire aux lèvres-

Et si c'était lui ? (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant