Et si c'était lui ? (relation prof/élève)

Chapitre 27: James

Je déglutis. Elle mit ses cheveux sur le côté pour que je puisse avoir accès à la fermeture éclair. Je commençai à dézipper sa robe et je vis que son dos fut parcouru d'un frisson. Je descendis encore et arrivai à l'accroche de son soutient-gorge. Il était en dentelle rouge. Je déglutis. Je continuai de la descendre jusqu'au bas de son dos où sa culotte était visible. Je ne pus m'empêcher de caresser son dos et de lui déposer un baiser sur son épaule. Elle fut prise d'un énorme frisson et se retourna. Elle m'embrassa et déboutonna ma chemise avec sauvagerie. Nos lèvres livraient batailles. Je sentis ma chemise tomber, puis je vis sa robe par terre qu'elle écarta d'un coup de pied. Je l'embrassai passionnément. Je la collai contre mon corps, elle me faisait beaucoup d'effet avec son ensemble en dentelle. Je lui embrassai le cou, elle soupira. De la buée s'installa sur le miroir de la salle de bain. Notre baisé devenait embrasé. Le fait de savoir qu'elle était presque nue devant moi, me fit devenir rouge. Je mis mes mains dans ses longs cheveux puis les descendis le long de son corps. Mes doigts longeaient sa colonne vertébrale puis sa taille et vinrent de poser sur ses fesses. Elle avait une main sur mon torse et une autre dans le dos. Je la soulevai et la déposa sur la vasque pour augmenter d'un cran l'intensité de notre baiser. Elle mit ses deux mains dans mes cheveux, et les ébouriffèrent avec force. Elle y tira dessus, gagnant un gémissement de ma part.

Puis à un moment donné, je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé au fait que je profitais de mon statut d'adulte. Je me décollai d'elle. Je ne pus poser les yeux sur elle.

-Qu'est-ce qui se passe James ?
-Je ne peux pas. Je profite de la situation.
-Hé, regarde-moi.

Je ne la regardai pas. Elle descendit du meuble et se planta devant moi. Attrapa mon visage avec délicatesse.
-Tu ne profitais pas de la situation, enfin dans un sens j'espère que si -je me mis à sourire, elle avait un don pour ça-, et puis j'en avais autant envie que toi.

Je l'embrassai sur le front, elle était parfaite. Elle comprenait tout et ne portait aucun jugement. Elle me prit dans ses bras. On s'habilla en pyjama. On alla dans la chambre de ses parents où on alluma la télévision. On parla plutôt de nos vies que de regarder le film que nous avions choisi. Elle me demanda comment s'était passée la soirée. Bien évidemment, je ne lui rendis pas la question.
Je fus soulagé de me dire que nous étions en vacances et que je n'aurais pas à voir la face de rat de Luke.
On s'endormit dans les bras de l'autre.

***
Je me réveillai par une bonne odeur. J'ouvris les yeux et vis que ma copine (j'adore l'appeler comme ça) n'était pas avec moi. Je me retournai pour voir ma montre qui affichait dix heures. J'avais donc fait la grâce mat'. Mon regard se détourna vers la porte quand je vis un mouvement. La plus belle des créatures arriva avec un plateau bien garni.
-Coucou, mon cœur bien dormi ?

Je me relevai et me mis en position assise. Elle déposa le plateau et me fit un bisou sur le front.
-Oui, très bien.

Elle s'assit en tailleur sur le lit en face de moi. On était séparé par le petit-déjeuner.
-Alors, vu que je ne t'ai pas demandé ce que tu aimais hier. Je me suis dit qu'un mélange de nourriture française et anglaise devrait aller. Il y a donc, des œufs, du bacon, du porridge, des croissants, des gaufres, des pancakes, j'en avais trop envie -me dit elle en souriant- des fruits, du jus d'orange, du jus de pomme, du café, du thé, et j'ai hésité à te mettre du coca.
-T'aurais pas dû faire tout cela !
-J'avais le temps, monsieur le ronfleur, -dit-elle en souriant à pleine dent-
-Quoi ?! Moi, je ronfle mais Ben ne me l'a jamais dit ! Et tu t'es réveillé à quelle heure ?
-Oui, tu ronfles mais c'est normal, tu avais l'air crevé ! J'ai dû me réveiller à sept heures environ.
-Oh my god, c'est moi qui t'ai réveillé ?
-J'aime quand tu me parles en anglais

Elle se rapprocha de moi, «non pas de bisous comme hier » pensais-je. Je ne résisterais pas même si je suis dans un lit, ce qui est pire. Elle me fit finalement un bisou sur la joue.
- Et non ce n'est pas toi qui m'as réveillé. Allez on commence. Je t'ai attendu pour manger.

Je m'empiffrai (oui oui, c'est le bon mot) de ces délicieux entremets. Elle était une très bonne cuisinière, ce qui allait équilibrer mon manque de savoir faire en la matière. Quand on eut fini, on resta au lit et Amy se rendormit. J'allais sortir discrètement quand mon portable se mit à sonner. Je me dépêchai de décrocher et sorti dans le couloir.