Nouveau départ

Chapitre 25.

Ma tête. Putain. Mes paupières sont lourdes et je peine à entendre les voix autour de moi.
Ou suis-je ?
J'ai mal partout, mon corps me lance sans arrêt.

?? : Ses constantes sont bonnes. Il va lui falloir du repos. C'est une dure à cuire.

Je n'ai pas la force d'ouvrir les yeux. Je suis si fatiguée, je vais me rendormir, encore un peu.

***

Je me réveille de nouveau, cette fois ci, je lutte pour ne pas me rendormir. Je rassemble mes forces et ouvre doucement les yeux. La lumière du plafond m'aveugle, il me faut du temps pour m'habituer. Je sens une pression sur ma main droite et j'entends de léger pas dans la pièce.

Lorsque ma vision finit par s'adapter, je vois mon père le visage entre ses mains, faire les cents pas et Hope, me tenir la main, les yeux bouffies par le chagrin avec de grands cernes. Je tente de serrer sa main dans la mienne mais le peu de force que j'ai ne suffit pas. Elle remarque mon léger mouvement et relève précipitamment la tête vers moi.

Hope : Oh mon dieu. MALIA !

Mon père se stoppe dans son élan, se tourne et court jusqu'à moi. Il attrape mon autre main et la colle contre son torse, les yeux humides.

Malia : Salut.

Ma voix est faible, on peine à l'entendre mais je ne peux parler plus fort.

Scott : Salut choupinette. Comment tu te sens ?

Malia : Vide.

Hope : On est là ma chérie, on ne te lâche plus.

Malia : Promis ?

Scott : Juré.

Malia : Tu-tu veux bien me bercer papa ?

Je vois mon père regarder Hope, le regard à la fois attendrie et coupable de me voir dans cet état.

Scott : Bien sûr choupinette.

Il me décale délicatement et me prend dans ses bras. Je me cale le plus que je peux contre lui et tends difficilement une main vers Hope pour l'invitait à nous rejoindre. Cette dernière ne se fait pas prier, me sourit et vient se mettre de l'autre côté.

Malia: Tu n'y es pour rien papa. Je ne t'en veux pas tu sais.

Je l'entends renifler et hope peine à retenir son chagrin. On s'enlace tous les trois et je me laisse, moi aussi, aller à chaudes larmes dans leurs bras, jusqu'au moment ou le sommeil me gagne de nouveau.

***

Lorsque je me réveille en sursaut, il fait jour cette fois ci et la douleur est moins forte. Je tourne vivement la tête de tout les côtés et remarque que je suis seule dans la pièce. La panique me gagne encore plus. Des souvenirs de Bucky qui me plante mêlé à mon cauchemar me reviennent comme des flashs et ma respiration commence à s'accélérer dangereusement. Je ne veux pas rester seule.

J'arrache mes branchements ainsi que mes perfusions, en tremblant. Les machines se mettent à biper dans tous les sens mais ça m'est égal. J'ai peur. Je me lève comme je peux et me précipite vers la porte, je l'ouvre à la volé et manque de tomber par manque d'énergie.

Une personne m'attrape alors pour m'éviter de chuter et me serre ensuite contre lui. Je relève la tête et mon cœur loupe un battement lorsque je le vois me sourire.

Malia : Steve...

Steve : Mademoiselle Lang...

Ma tête tourne de nouveau et de forte douleur me lance dans le ventre mais je m'en contre fou à cet instant précis. Il est là, devant moi, vivant et il me sourit. Je me détache de sa prise pour pouvoir enrouler mes bras autour de son coup et le serrer d'avantage. Je n'y crois pas.