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Chapitre 1 - Nouvelle page

09 h 00.

Mon réveil sonne. Je n'ai pas envie de me lever alors je reste allongée dans mon lit douillet pour somnoler encore quelques minutes. Après ce que j'estimerais être une quinzaine de minutes, je sors de mon lit et essaie de reconnaître les lieux. C'est alors que je me souviens du déménagement d'hier. Nous sommes revenus à Konoha après avoir quitté cette ville pour le travail de père il y a 7 ans. Je n'avais que 9 ans à cette époque et ma vie était déjà d'un stress énorme. Après réflexion, elle n'a pas vraiment changé.

C'est sur cette pensée négative que je descends dans la cuisine pour me revigorer avec un bon petit-déjeuner. En bas, je retrouve ma petite sœur en train de boire son chocolat chaud. Je la salue et lui fais une bise sur la joue. Hanabi Hyuga est la meilleure des sœurettes à mes yeux. À 13 ans, c'est elle qui me donne le sourire chaque fois que je ne vais pas bien. Elle est belle, douce, gentille, taquine, drôle, coquette et a une totale confiance en elle, tout mon contraire. Je suis grosse, n'ai pas d'humour et encore moins confiance en moi. Mais malgré ce que je pense de ma personne, ma sœur me dit toujours l'inverse et me complimente. Elle me réchauffe le cœur et me donne un peu plus confiance en moi. Elle me rappelle drôlement un jeune garçon que j'admirais et avec qui j'aimais rester plus jeune. Malheureusement je n'ai plus souvenir de son nom et son visage reste flou.

Je me sers un jus d'orange et une tartine au chocolat, m'installe à côté de ma sœur et mange tout en discutant avec elle. Mon repas terminé, je me dirige vers la salle de bain, et fais ma toilette. Ensuite, direction la chambre pour choisir une tenue décontractée.

Je m'attache les cheveux en un chignon coiffés décoiffé, une crème hydratante et du talc sur le visage. Pas de maquillage, en plus de ne pas savoir me maquiller, je n'en suis pas fan. Fin parée à sortir redécouvrir la ville de mon enfance, je prends mon sac et sors de la maison. Hier, je n'ai pas eu le temps de la revoir comme il se doit, je suis impatiente. Sur le chemin, je croise mon père et le salue.

一 Bonjour père, comment vous portez-vous ?

一 ... Bien.

Puis il continue sa route vers l'étage. Tant de froideur contre sa fille. Qu'ai-je fait de mal pour qu'on me traite de la sorte ? D'aussi loin que je me souvienne, il a toujours été dur avec moi et ne m'a jamais donné d'amour. Pourtant, il n'a pas le même comportement avec Hanabi. Elle en est bien consciente, mais elle n'a jamais abordé ce sujet avec moi, car elle sait que j'en souffre beaucoup. Même si mes larmes sont rares, elle m'a surprise en train de pleurer dans mon lit un bon nombre de fois, car père venait encore de me crier dessus et de m'insulter d'incapable pour une chose que je n'arrivais pas à faire. Pour lui, je dois être la perfection incarnée, exceller dans toute chose, ce qui est impossible. Étant l'héritière de l'entreprise familiale, c'est peut-être la raison de toute cette dureté. Je dois bien l'avouer, j'envie ma sœur, mais je suis contente qu'elle ne vive pas ce que j'endure. Et puis malgré tout ça, je ne m'en suis jamais plaint. Elle me décrit comme quelqu'un de fort et me soutient dans les moments difficiles. J'en fais de même pour elle, nous sommes très fusionnelles, toujours présentes pour l'une comme pour l'autre.