Avant de publier la dernière partie du dernier chapitre de cette fanfiction 😢 ( avant l'épilogue) je voulais vous demander un petit service...Je voudrais participer à un concours et j'aurais besoin d'avis sur mon texte, vous êtes d'accord ? 😁
Le thème c'est les émotions et voici mon texte :
. . .
Elle voulait mourir sous un feu d'artifice.
Allongée sur le sable tiède, Isolée luttait pour ne plus cligner des yeux ; elle ne voulait louper aucune ligne de la guerre qui se jouait dans le ciel.
La lumière attaquait la nuit à coup de tirs. Les bombardements colorés affrontaient les étoiles dans un bruit assourdissant ; du bruit, des couleurs, du bruit, encore du bruit ! Et des couleurs, par dizaines, par centaines, par milliers ! Rouge, vert ! Boum ! Bleu, rose ! Boum ! Boum dans le ciel, boum dans la nuit ! Boum dans le noir ! Boum dans son cœur ! Boum boum...Boum boum...
Les nuits calmes d'été, avaient laissé place à l'affrontement éternel, de la lumière et des ténèbres. Et cette main, effleurant la sienne, cette douce main, caressant le ciel. Si frêle, si belle. Ô si belle Cybèle...
Et soudain, le silence.
On n'entendait plus que les vagues qui s'écrasaient sur la rive, partant et revenant, indéfiniment.
Puis, tout explosa. Les couleurs, le bruit ! Rouge, vert, bleu ! La lumière, les étoiles ! Doré, blanc, violet ! Et le bruit, le bruit ! Boum boum...Boum boum...Boum...Boum!
BOUM !
Ça y est, s'était fini. La guerre s'en était allée, la dernière bataille avait explosé, et désormais, seuls le silence et la nuit noire régnaient dans le ciel.
Isolée tourna la tête vers la jeune fille à sa gauche, Sappho. S'était la première fois qu'elle la prenait par la main. Son cœur cogna plus fort dans sa poitrine lorsque leurs regards se croisèrent et elle ne pu que sourire. Son corps brûlait par sa simple présence et sa peau frétillait au moindre frôlement. Elle l'aimait et s'était à la fois magnifique et indescriptible ; avec elle, chaque heure paraissait une minute et chaque minute était une éternité.
Autour d'elles, la foule venue assister aux feux d'artifices commença à se dissiper. Il se faisait déjà tard, et une légère brise rendait la plage bien moins accueillante maintenant que le spectacle était fini.
Pourtant, les deux adolescentes restèrent là, main dans la main. Le bruit des vagues apaisait l'âme d'Isolée et Sappho était si proche qu'elle sentait la chaleur qui émanait de son corps, réchauffant le sien. Le temps ralentissait devant les étoiles étincelantes et le monde s'arrêtait de tourner dans les cœurs amoureux.
Isolée tourna son visage vers sa petite amie et la regarda tendrement, lui transmettant des mots qui n'existaient pas, des sentiments bien trop forts pour être dit et des caresses si brûlantes qu'un contact serait fatal. Sappho lui répondit par un sourire, un étirement des lèvres, comme un appel. Au fil du temps, le coeur d'Isolée devint une fanfare assourdissante qui cognait jusque dans ses oreilles et dont chaque battement était plus lent. Elle percevait le sang qui emplissait sa poitrine tel un tsunami, envahissant, destructeur, avant d'être douloureusement expulsé dans ses veines, propageant la vie dans une explosion. Elle était si proche...juste là...et dans quelques instants...s'était inévitable.... merveilleusement inévitable...
Plus rien n'existait autour ; ni le vent qui griffait ses joues, ni le son des vagues mourantes sur la rive. Le monde avait disparu, seules restaient ces lèvres douces, ce visage souriant et ces yeux chantants.
Leur nez s'enlaçaient tandis que leur souffle se mélangeaient, et bientôt, leurs lèvres se trouvèrent. Quand leur bouche furent scellées, ce fut une évidence : ce n'était pas spectaculaire, ce n'était pas magique ou divin. S'était banal, aussi banal qu'une fleur au printemps, que la chaleur en été ou les feuilles colorés en automne. Juste une caresse, un contact entre deux lèvres, peau contre peau. Mais aussi banal que ce fut, l'adolescente rêvait que ça dure aussi longtemps que la vie elle-même, car la vie était belle, si belle...
Quand leur langues s'unirent, la douceur devint langueur et la tendresse, délice. Les secondes s'étiraient, disparaissaient pour devenir éternité. Mais le temps a ses lois, et bientôt la réalité frappa. Dès que leurs lèvres se séparèrent, les souvenirs amers l'attaquèrent...
...Ils sont malades, ça se voit dans leurs yeux...
...C'est dégouttant...
...Contre nature...
... Il faut les faire soigner les gens comme ça...
... Le pire drame dans la vie de toute mère, c'est d'apprendre que son enfant n'est pas normal, pas hétéro...
Chaque mot était plus coupant que le précédent, chaque moment plus déchirant encore. Elle avait mal dans tout son être : la moindre parcelle de son corps paraissait plus lourde qu'une pierre et pourtant plus vide que l'univers. Elle tombait dans le néant, un noir profond et sans fond. Et l'eau montait, et elle se noyait, tué par la haine de l'espèce humaine.
De ses doigts agiles, Sappho essuya les larmes qui perlaient sur les jouent de sa petite amie et caressa tendrement sa peau, ranimant son âme.
- Jamais je ne te vis plus belle que cette nuit. Les étoiles brillent dans tes yeux est le ciel est si fade à côté d'eux.
Isolée prit l'une des mains de la jeune fille et la posa délicatement sur sa poitrine avant de chuchoter les mots qui naissaient de son être :
- Touche mon cœur, comme il s'affole. C'est ton souffle, qui le contrôle.
- La vie est un jeu, plaisanta Sappho.
- La pire des comédies...
- ... La meilleure des tragédies. Et j'en suis l'auteure. Le dernier acte est tombé, Les Hommes sont tous niais et n'ont pas compris, que tout ceci n'était qu'une plaisanterie. Ils crient au lieu de rire, ils pleurent au lieu de vivre, pour que jamais l'ennuie ne leur révèle leur escroquerie. Mais ce soir ils verront, que le monde n'est pas rond, que rien n'a de sens, pas même l'existence. Que tout n'est que vent sur l'océan. Et que d'un baiser sur tes lèvres, je fais de ce monde un rêve. Il n'y a plus que toi et moi. Alors le temps de quelques instants, oublions leurs règles, qu'ils crèvent ! Je ne veux que toi, peut importe les lois. Je t'aime.
Les étoiles brillaient, le monde s'endormait, et deux filles s'aimaient.
. . .
Voilà ! Vous avez ressenti quoi ? Tout était compréhensible ? ( Pas trop de faute ?😅 ) la fin est pas un peu brutale ?
Merci d'avance à ceux qui ont pris le temps de lire ça et de me donner leur avis !😁 Promis je me dépêche d'écrire la fin de la bataille. Vous allez voir, va y avoir du spectacle ! A très vite ! 🤗
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Dans ton ombre ( Fanfic HP)
Fiksi PenggemarHarry rentre à Poudlard, loin du mauvais traitement qu'il subit chez les Dursley et heureux de découvrir ce monde magique qui lui tend les bras. Seul ombre au tableau : les frères Malfoy. Pourquoi s'acharnent-ils tant sur lui ? De son côté Henry Ma...