C'est comme ça
Mais parfois
On se retrouve là,
La musique est triste,
On suit une piste
Sans savoir où elle mène.
Mais lui sait qu'elle ne va pas loin,
Car nous ne sommes jamais sur le bon chemin.
Il y a bien ce chien
Mais c'est un monstre.
Sa niche est gigantesque,
D'une conception grotesque.
Sa gueule est un gouffre
Où les âmes souffrent.
Elles brûlent dans cet enfer,
L'antre du Cerbère.
Mais lui n'est pas là
Ou je ne le vois pas.
Le sanctuaire est devant moi
A quelques pas seulement.
C'est uniquement maintenant
Que j'erre dans le présent.
Pas avant,
Ni jamais.
Je ferme les yeux
Car la lumière est trop forte.
Je me suis séparé d'eux
Et mon âme en est morte.
Il faut que je sorte
Mais la porte est loin.
L'horizon, de bon, n'apporte rien...
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LA MORT DE LA POESIE
ПоэзияUltime recueil de poésie pour un écrivain qui a définitivement déversé toute sa rage, sa tristesse et ses doutes dans ses pages numériques. Après ça, le Néant, la Mort ou la Liberté, j'ai choisi. Et vous ?
