J'ai décidé de me battre contre l'au-delà,
Contre la mort.
Il y a eu assez de souffrances,
Bien souvent inutiles,
J'en suis persuadé.
Je regrette ce que j'ai dit dans mes pensées,
Ce que j'ai vu dans ce que j'écris.
Je le regrette vraiment.
Je ne fus pas capable
De transformer ma tour en forteresse.
Le mauvais côté a pris le dessus.
Trop rapidement.
Je regrette les mots,
Ceux envoyés comme un couteau
Au visage de mes parents,
Et de ma famille.
La paix n'est pas encore présente
Dans mon esprit.
Je n'écris pas une histoire,
Pas cette fois-ci.
Mais une déclaration de guerre.
Ma guerre contre l'ennemi,
Celui qui occupe mon esprit.
Il s'agit d'une partie de moi.
Je ne la veux pas.
Je ne la veux plus.
Elle m'a trop fait souffrir,
J'ai eu trop mal.
Cette façon de se forcer,
Soi-même,
A faire ce que l'on ne désire pas,
Cela reflète-t-il un blocage sur un fait
Ou une idée passée ?
Une quête d'identité ?
Je ne sais pas.
Quoi qu'il en soit,
Le maître m'aide à le trouver.
Désormais,
Je change ce qui ne va pas dans mon univers.
Le désordre intérieur et extérieur.
Car peu de choses étaient claires.
Je ne suis pas seul,
Je ne suis pas fou,
Et encore moins mort.
Il me reste du temps.
Je regrette les choses
Ayant subi ma colère.
Maltraitance injustifiée à leur égard.
Ici je me vide,
Je libère mon esprit
De ce qui m'obsède.
Ces choses, déformées de mes mains,
Je leur demande pardon.
Je regrette ce couteau de bois
Volant dans le ravin.
Peut-on faire ça d'un cadeau ?
Je l'ai fait.
Je me suis forcé à le faire.
C'était mon caractère.
La colère oblige parfois
L'accomplissement d'actes
Que l'on regrettera plus tard.
A coup sûr.
Ces regrets ont failli
Me coûter la vie.
Me l'ôtant moi-même.
Je regrette tout ça.
Je demande pardon à ma mère pour les mots.
Je demande pardon à mon père pour ces maux.
Pour lui.
Pour elle.
Pour ma famille et mes amis.
Je vous aime tous et vous demande pardon.
J'ai envie de pleurer.
Maintenant, je vais changer.
Changer.
Pardon.
Pardon.
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LA MORT DE LA POESIE
PoesíaUltime recueil de poésie pour un écrivain qui a définitivement déversé toute sa rage, sa tristesse et ses doutes dans ses pages numériques. Après ça, le Néant, la Mort ou la Liberté, j'ai choisi. Et vous ?