Sur une vieille machine à écrire
Je tape votre destin
Je n'ai de cesse de rire
Car je suis le MalinSur un ordinateur aujourd'hui
D'où je contrôle tous vos malheurs
Je planifie votre vie
Comme une censure sur votre cœurLa vie que je mène
Est une cruelle ironie
Je déploie mes ailes
Et lâche mes zombiesN'ayez aucune crainte
Ils ne viennent pas pour vous
Ils n'entendent pas vos plaintes
Soufflant un air froid sur votre couPourquoi sont-ils là
Est une longue histoire
Moi-même ne le sais pas
Combien cela semble dérisoireMon histoire a débuté il y a longtemps
Cet univers n'existait pas encore
Je suis assez patient
J'ai coloré vos auroresJ'ai une puissante armée sous mes ordres
Qui m'obéit et me craint
Je me délecte de les voir de douleur se tordre
Et mourir sous mon souffle comme une bougie s'éteintJ'en ai assez de parler de moi
Car à présent il faut que je parte
Vous vous souviendrez du son de ma voix
Et de mes yeux colorés de mat (Ken)___________________________________________
Ce qui est en italique n'a pas été écrit par moi mais par Ken
VOUS LISEZ
LA MORT DE LA POESIE
PoesíaUltime recueil de poésie pour un écrivain qui a définitivement déversé toute sa rage, sa tristesse et ses doutes dans ses pages numériques. Après ça, le Néant, la Mort ou la Liberté, j'ai choisi. Et vous ?