Poème 38 KEN

5 1 0
                                    

Sur une vieille machine à écrire
Je tape votre destin
Je n'ai de cesse de rire
Car je suis le Malin

Sur un ordinateur aujourd'hui
D'où je contrôle tous vos malheurs
Je planifie votre vie
Comme une censure sur votre cœur

La vie que je mène
Est une cruelle ironie
Je déploie mes ailes
Et lâche mes zombies

N'ayez aucune crainte
Ils ne viennent pas pour vous
Ils n'entendent pas vos plaintes
Soufflant un air froid sur votre cou

Pourquoi sont-ils là
Est une longue histoire
Moi-même ne le sais pas
Combien cela semble dérisoire

Mon histoire a débuté il y a longtemps
Cet univers n'existait pas encore
Je suis assez patient
J'ai coloré vos aurores

J'ai une puissante armée sous mes ordres
Qui m'obéit et me craint
Je me délecte de les voir de douleur se tordre
Et mourir sous mon souffle comme une bougie s'éteint

J'en ai assez de parler de moi
Car à présent il faut que je parte
Vous vous souviendrez du son de ma voix
Et de mes yeux colorés de mat (Ken)

___________________________________________
Ce qui est en italique n'a pas été écrit par moi mais par Ken

LA MORT DE LA POESIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant