Et enfin il la vit
La sombre cité du rêve
Il n'y avait aucun bruit
Et alors il comprit
Que les dieux avaient fait une trêveDes éternités durant
Il admira le soleil couchant
Sur les précipices de la cité déserte
Pour laquelle il avait enduré de lourdes pertes
Il attendit leur retourCoincé ici sans espoir de retour
Car lorsque l'on y entre par cette sombre cour
Le chemin par où l'on vient
Disparaît et ne laisse rien
Tel est le prix à payerPour voir l'éternité
Pour voir les dieux s'amuser
Leurs rires éclater
Et ensuite leur cité s'effondrerCar par lassitude
Après bien des éons d'étude
Sur nos cerveaux endormis
Les rêves ne firent plus d'effet
Sur ceux qu'ils voulaient contrôlerD'espèce dominée
Nous devînmes rêveurs éveillés
Et sans plus croire en rien
Ce fut le bannissement des dieux anciens___________________________________________
Encore une hommage à Lovecraft...
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LA MORT DE LA POESIE
PoesiaUltime recueil de poésie pour un écrivain qui a définitivement déversé toute sa rage, sa tristesse et ses doutes dans ses pages numériques. Après ça, le Néant, la Mort ou la Liberté, j'ai choisi. Et vous ?