Une colombe regardait sa vie
Au travers d'une tombe.
Lorsque tomba la bombe
Le miroir se brisa.
La lumière éclata,
La colombe perdit son aura
Et s'enfuit au-delà.
Au-delà des murs de l'existence,
Par-delà le sens des décadences,
La justesse de nos actes
Laisse place à d'autres pactes.
Le Malin se rie de l'aurore
Et par-dessus les montagnes,
Malgré la paix qui le gagne,
Il dépèce la Mort.
Le corbeau,
Son œil noir au fond du miroir,
Transperce la vie de gestes épars.
Mon âme est là-dedans, quelque part.
Là où les revenants
Se concentrent sur les vivants.
L'air se raréfie,
La lumière est noire,
Le fond de l'âme rattrape son regard,
Qui pourtant s'évanoui.
Mon épitaphe est terminée,
Et telle est ma vie.
Je sens que vous êtes gênés,
Et bien tant pis.
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LA MORT DE LA POESIE
PoesiaUltime recueil de poésie pour un écrivain qui a définitivement déversé toute sa rage, sa tristesse et ses doutes dans ses pages numériques. Après ça, le Néant, la Mort ou la Liberté, j'ai choisi. Et vous ?