Poème 69 TEXTE RETROUVÉ

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Je me sens attiré vers le fond
C'est inévitable
Toujours je me morfonds
La pire des maladies
À la dernière limite de l'insomnie
Rêve ou folie
La différence est si ténue
Que devant moi je ne vois plus
C'est un trou béant
Une chute sans fin
Mon esprit mourant
Sans cesse y revient

Ceci est la fin de tout
La mort tout autour de nous
L'ultime limite de la folie surtout
La lumière au bout du tunnel
Malgré ce qu'elle représente est si belle
Je me noie dans une nuit sans étoiles
Je te vois au travers d'un terrible voile
Mon cerveau ne fonctionne plus comme avant
En perte de vitesse je fuis en dedans

Je m'y réfugie si souvent
Cela m'écrase et pourtant
J'ai la tête hors de l'eau
De temps en temps

Que faut-il que je fasse
Si jamais je ressasse
Y a-t-il une impasse
Une porte au fond de ma tête
Où derrière rode une bête
Qui ne demande qu'à sortir
Et moi à en finir

J'ai retrouvé ce poème dans une pochette où j'avais noté des idées à la volée. Je ne sais absolument plus de quand il date, mais ce qui est sûr c'est que je devais traverser un mauvais moment...

LA MORT DE LA POESIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant