Quand je retourne sur cette plage
C'est au cœur de mes souvenirs que je nage
Je sais qu'il faut que je voyage
Mais je n'en tournerai pas pour autant la page
Ces choses passées
Sont toujours là quelquefois
De mon esprit déchiré
J'avoue que j'ai perdu la foi
Et ils sont là tous deux
Me rappelant combien nous étions heureux
Mais puis-je parler pour nous deux
Je ne sais comment cela finira
Je pense que tout durera
Malheureusement pour moi
Ou heureusement dans un autre cas
Ne faut-il pas que j'oublie
Découvrirai-je pourquoi je vis
Ou quel but à tout ceci
L'océan est vaste
Mais mon cœur n'est pas chaste
Tout ceci rien que pour les rimes
Rien d'autre qu'une pensée minime
Un état d'esprit majeur
De temps en temps, émotionnellement, le même labeur
De tout ceci je n'ai plus peur
Quand je les vois je sais qu'il y aura toujours du bonheur
Mais pour moi je redoute
Et suis sûr d'avoir mis en déroute
Le véritable amour
Celui dont j'avais la chance d'avoir ma part
Celui qu'en ce funeste jour j'ai vu le départ
Par ignorance à son égard
Je vole à présent dans l'esprit d'un oiseau noir
Constamment je suis sur le départ
Pour échapper au hasard
Et tenter de rattraper mon retard
Alors je cours en laissant derrière moi
Tout ce qui fait ce que je suis à présent
Alors je fuis en brisant des serments
Tout ce qui sait ce que je ferai en rêvant
Nous ne sommes pas ce que nous étions
Mais ce que nous étions a fait ce que nous sommes
Je ne pense pas qu'avec la perception
Nous puissions comprendre ce qui nous actionne
Puissions-nous, en une seule vie,
Découvrir ce que nous valons
Et enfin, pendant la nuit,
Je m'attarderai sur mes illusions
Sont-elles perdues
Ou bien les ai-je corrompues
Qu'ai-je fais de ma vie
Si je ne peux en nourrir mon esprit
Si je ne peux mourir chaque nuit
Je ne veux que comprendre et savoir
Je ne peux qu'apprendre et voir
Cette différence me tue
Lentement je ne sais plus
Rien de ce qui m'entoure
Et aussi loin que mon souffle court
Est-il celui qui me transporte
Quand franchirai-je la porte
Ai-je toujours besoin de mon corps
Ou ne suis-je dépendant que de mon sort
Ce qui fait
(que mon âme)
Est parfois emprisonnée
Est ce qui est
(loin de ma dame)
Ma raison d'exister
Ma faculté de continuer
Le fait que demain,
Cette terre,
Je la foulerai de mes pieds
La certitude que dans mes mains
Même si je ne suis rien
Je sais que je suis un pêcheur
Et par certains aspects un vieux prêcheur
Quand bien même comprendrions-nous ce que nous sommes
Avons-nous seulement idée de ce que nous ne serons pas ?
A quoi bon se tatouer toute sa vie
Puisque de toute façon on n'oublie pas ?
Pourquoi donc tenter de croire en l'esprit
Si au final nous ne le voyons pas ?
A quoi se résume la vie
Sur une terre comme celle-ci ?
Je pense que l'enfer est ici
Et je ne crois pas au paradis
Je ne comprendrai jamais tout
Jusqu'à ce que de mon cœur
Ce monde vienne à bout
Ai-je encore quelques rimes
Pour faire plaisir aux maximes
Puis-je encore faire lire
Ce qu'ici j'exprime
Suis-je encore un bon orateur
Si je dissimule mes peurs
La reverrai-je un jour
Je ne risque en aucun cas de l'oublier
Quand avant toujours
Je ne puis que prier
En des êtres qui n'existent plus pour moi
En est-ce le cas ?
Pour qui les choses sont-elles ?
Pourquoi cette séparation éternelle ?
J'ai rallumé la flamme de ma bougie
Mais toute ma raison s'est consumée
J'ai donc tout recommencé
Pour être sûr de ne rien oublier
Et je suis parti si loin
Que j'en suis revenu bien plus malinIci je dois faire une fin
Car dès demain
Je repars bien plus loin
Je reviendrai sans doute un jour
Où je pourrai regarder en arrière
Sans éprouver de chagrin___________________________________________
Les douleurs de la séparation sont d'intarissables sources d'inspiration
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LA MORT DE LA POESIE
PuisiUltime recueil de poésie pour un écrivain qui a définitivement déversé toute sa rage, sa tristesse et ses doutes dans ses pages numériques. Après ça, le Néant, la Mort ou la Liberté, j'ai choisi. Et vous ?