Ce soir je ne vois pas les étoiles dans le ciel.
La nuit est noire, couverte de nuages.
On ne les distingue pas mais je les ressens.
Je suis allé voir le maître
Qui m'aide à vivre mes années.
Plus je lui parle
Plus je m'enfonce dans le passé.
La jeunesse oblige à une découverte de la vie.
On y trouve au fond une porte entrouverte
Donnant sur des sens entremêlés, enchevêtrés.
Faut-il les interpréter comme une folie,
Tel que je l'ai fait ?
Je n'en ai parlé à personne.
Je déprime du fond de mon cachot
Sans cellule ni barreaux.
On m'a maudit,
Je me sens trop mal.
Je ne veux pas continuer ainsi.
J'ai déjà tenté d'arrêter
Mais je suis toujours ici.
Je suis la réincarnation.
Ma raison d'être est toujours là.
Je vous aime tous
Pourtant je dois vous fuir et partir.
Je ne suis pas fou mais dévoué.
Je souffre à l'intérieur.
Le bonheur est-il une illusion ?
Dois-je chuter ?
Je ne laisserai pas faire.
Il faut que je dorme.
Je dois tout évacuer.
A la sortie des premières années se trouve une bifurcation ambigüe.
J'ai choisi de persévérer malgré cette lamentation continue.
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LA MORT DE LA POESIE
ŞiirUltime recueil de poésie pour un écrivain qui a définitivement déversé toute sa rage, sa tristesse et ses doutes dans ses pages numériques. Après ça, le Néant, la Mort ou la Liberté, j'ai choisi. Et vous ?
