Poème 50 MANQUE

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Le monde est dangereux, tu vois,
Ne lui appartiens donc pas.
Je t'ai rencontrée ici-bas, il y a longtemps.
Très longtemps.
La solitude n'est rien
Comparée à la douleur,
A la sensation de vide,
Le vide affectif.
Tu combles ce manque.
Tu révèles ma vraie nature.
Celle que je croyais perdue
A jamais.
Je suis content que tu l'ai retrouvée.
Mais voudras-tu me la rendre ?
Me connais-tu assez pour ça ?
N'aie pas peur de me connaître,
Je n'ai pas peur de mourir.
Ne sois pas effrayée de disparaître,
J'ai le courage de courir.
Courir pour aller te chercher,
Souffrir de ce qu'ils t'ont fait,
Mourir à cause du regret.
Le regret de t'avoir oubliée,
Toi qui est toujours à mes côtés.

LA MORT DE LA POESIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant