28-"Thomas Brown ?"

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PDV Eren

Aujourd'hui ça fait 3 jours que nous sommes partis, 3 jours que je n'ai pas vu Levi, alors serte on s'envoie des messages tous les jours, mais le voir vraiment me manque tellement, ce sont je pense les 3 jours les plus longs de toute ma vie, chaque jour qui passe j'ai cette terreur en moi que ce soit son dernier, et le savoir loin est une déchirure.

-Eren !

La voix de Kenny me sort de mes pensées, je tourne le regard vers lui et en m'approchant je vois qu'il fixe son téléphone et en avançant encore je comprend qu'il est en appel face time. Un peu hésitant je n'ose pas avancer plus mais Kenny me fait signe de venir, ce que je finis par faire, et là je vois qui est à l'autre bout de la camera, et c'est Levi. En me voyant, ses yeux s'enduisent de larmes, et je dois bien avouer que les miens sont un peu humides aussi. Nous restons comme ça à s'observer les larmes aux yeux un moment avant que Kuchel la mere de Levi finisse par lui donner son telephone le posant sur la table devant lui de façon à ce que je puisse bien le voir et que Levi toujours muet attrape son telephone pour m'envoyer un premier message : « Kenny, Mika dégagez ! » Et ce n'est que quand je reçoit ce message que je remarque que les deux només sont penchés derrière moi à lire mes messages derrière mon épaule, et j'éclate litéralement de rire. En reprenant mes esprits je distingue meme un petit sourire incontrôlable se dessiner sur la bouche de Levi toujours obstruée de cet omniprésent tuyau. Nous sommes resté comme ça à discuter par message de tout et de rien et à rigoler comme avant en se voyant et en observant les réactions de l'autre et s'était une véritable parenthèse de simplicité, oui simplicité, c'est le mot, dans une situation si compliquée, ce petit moment était un échappatoire hors du temps si nécéssaire aussi bien pour lui que pour moi avant que l'infirmière ne nous ramène à notre dure réalité en emmenant Levi faire de nouveaux traitements.

PDV Kenny

Aujourd'hui pendant qu'Eren était au téléphone avec Levi, j'en ai profité pour faire mes recherches seul, ce que ni les enfants ni Kuchel ne sait c'est que quand elle avait 18 ans et qu'elle sortait avec ce type qui l'a lâchée quand elle est tombé enceinte, je l'avais suivie un soir et je les ai vu, j'avais donc fait mes petites recherches à cette époque et j''en était arrivé à un nom: Thomas Brown et j'ai meme trouvé son adresse. Si je n'en ai pas parlé aux gosses c'est parce que je ne voulez pas qu'ils voient la dérouillée que je m'apprête à coller à ce fils de chien pour ce qu'il a fait à ma pauvre petite soeur.

12; 14; 16; 18, ça y est , 18 rue des églantiers , je rentre dans la résidence et je me dirige directement vers les boites aux lettres, Brown, n° 457 au 6e étage, je monte, je suis tellement remonté que tous ces escaliers ne me fatiguent meme pas.

Ça y est, je suis devant cette petite porte en bois rongée par l'humidité et le temps, aller, je Toque BANG BANG !!

J'entend des pas, lourds et lents qui résonnent dans tout le palier, la porte s'ouvre à demie avec la sécurité, un oeil intrigué se faufile et une voix accusatrice et lassée s'élance: « C'est pour quoi encore ?! »

Je fais un effort sur-humain pour ne pas me jeter sur lui et lui fracasser la tête contre la porte, je suis là pour une raison précise, et Levi a besoin de lui, cette situation me met hors de moi mais je ne peux pas me permettre de le brusquer.

- Thomas Brown ? 

- ça dépend, qu'est ce que me voulez ?!

- Kuchel Ackerman ça vous dit quelque chose ?

- Hum, laissez moi réfléchir, non, pas du tout, au revoir !

Au moment où il allait claquer la porte, je la coince avec mon pied et l'attrape violemment par le cou.

- Moi je crois que si, alors tu vas ouvrir cette porte et on va discuter, d'accord sale merde ?!

Tout tremblant et commençant à étouffer, Brown finit par déverrouiller la porte, je rentre alors et le balance au sol pour aller m'installer tranquillement sur son vieux canapé miteux.

- Mais ça va pas, vous êtes taré, je vous ai dit que je la connais pas votre pute !!

S'en ai trop, c'est le mot de trop, je me lève d'un bond et lui enfonce mon point dans le bide en un coup qui lui coupe la respiration, alors qu'il se tord de douleur je dégaine mon petit canif et lui passe la lame froide doucement contre le coup, le faisant trembler comme une feuille.

- Ne redis jamais ça si tu tiens à ta vie, c'est bien clair ?

Il hoche faiblement la tete de peur de se couper le coup sur la lame toujours bien en position contre sa peau.

Je finis par ranger mon couteau et pars m'assoir sur le divan comme si de rien était, toujours fébrile, il finit par me rejoindre mais n'ose pas s'assoir alors je le tire par le bras pour l'y inciter.

- Alors, comme je te l'ai dis, nous avons à discuter, je ne suis pas venu retrouver ta sale gueule après tant d'années pour discuter du beau temps. Kuchel est ma petite soeur et il y a 17ans quand tu l'a laissée avec ton moufflar dans les bras j'ai rien dit parce qu'on avait pas besoin de toi, mais maintenant si.

- Si c'est de l'argent qu'elle veut, j'ai rien ! C'est elle qui a décidé de le garder, c'est pas mon problème, qu'elle se démerde !

Je vois rouge, je vais vraiment finir par le buter ce fumier !

-Ta gueule, on s'en fout de ton blé ! Le gosse est malade, il lui faut une greffe de poumons, personne de notre famille n'est compatible, t'es notre dernier espoir !

- Oh ! Vous aurez du commencer par là, j'étais un vrai petit con irresponsable à l'époque et je dois avouer que je n'aurais jamais imaginé que Kuchel l'aurait garder mais je ne peux tout de même pas le laisser mourir. Je vous suis, que dois-je faire pour l'aider ?

Bat toi ! pour moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant