A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)

Chapitre 2.

Cela fait pratiquement 1 semaine et demi que je cherche sans relâche l'entrée et je n'ai rien trouvé. C'est alors que je vis une sorte de montagne un peu plus loin, mais je remarque que celle-ci est étrangement bien trop parfaite à mon goût. Comme si cette montagne avait été créée par l'homme lui-même. Je me tourne cette fois-ci vers Bao, avant de lui demander.

Avez-vous cherché autour de cette étrange montagne ?

Non, pourquoi ? Qu'a-t-elle de si étrange ? Me demande-t-il ne comprenant pas.

Vous ne la trouvez pas trop parfaite pour une montagne ? Lui demandais-je. On dirait un...

Vous voulez dire un tumulus ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.

Mais oui bien sûr ! Oh mon Dieu, Bao ! Vous êtes un génie !!

Mais Louise ! Je disais ça pour rire ! Un tombeau n'a pas cette taille !!! Me dit-il blasé de ma réaction.

Et pourquoi pas ? Lui demandais-je soudainement. Après tout c'était un empereur mégalomane, il adorait faire les choses en grand. Lui répondis-je.

Oui ! Mais pas à ce point ! Répond-t-il en essayant de m'empêcher d'avancer plus.

Bien sûr que si ! Lui répondis-je tout en le détournant. Après tout, c'est lui qui a ordonné la construction de la muraille de Chine.

Peut-être, mais la construction de cet immense monument à évoluer, même après la mort de Qin Shi Huang. M'explique-t-il.

Dois-je vous rappeler que c'est lui qui a décidé de construire les premières routes. Lui dis-je. Écouter, je sais que c'est complètement fou, mais vous devez essayer de me croire. Je suis sûr et certain qu'il y a un tombeau à l'intérieur.

Très bien, imaginons que nous trouvons cette porte cachée, cela pourrait prendre plusieurs années à ouvrir ses portes. Me dit Bao.

Je ne pense pas que nous pourrons l'ouvrir un jour. Lui dis-je d'une voix sérieuse.

Et pourquoi cela ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.

Comme nous le savons Qin Shi Huang a toujours été obsédé par la vie éternelle, surtout à la fin de sa vie. Et les médecins de la Chine ancienne utilisaient souvent le mercure pour soigner. Durant la dynastie Han, un historien a expliqué que l'empereur a ordonné d'entourer sa tombe de deux rivières faites à partir de mercure. Lui expliquais-je. Mais il n'y pas que ça, il y a aussi les différents pièges qui gardent le palais souterrain.

Et qu'est-ce que cela veut dire ? Me demande-t-il.

Cela veut dire que cela pourrait être beaucoup trop dangereux pour nous. Lui répondis-je.

Voyant son visage méfiant envers moi, je soupire, avant de lui dire d'une voix dure.

Si vous ne me croyez pas, nous pouvons utiliser un capteur pour savoir si oui ou non, le sol est imbibé de mercure.

Bao sort alors de son sac un détecteur qui détient un fil en or, nous montons les marches qui mène jusqu'en haut du tumulus, lorsque nous arrivons au sommet, il plante le fils d'or dans le sol et l'aiguille du détecteur nous montre que le taux de mercure est extrêmement élevé.

Incroyable... Alors vous avez raison... Dit Bao. Mais si vous avez raison, cela veut dire que vous avez aussi raison pour le palais souterrain... Dit-il, avant de se lever une nouvelle fois.

Maintenant que vous me croyez, qu'allons nous faire ? Lui demandais-je soudainement.

Si c'est pour nous intoxiquer à cause du mercure, autant abandonner et rester à déterrer pour l'instant toutes les statues. Me dit-il d'une voix pleine de sérieux.

Vous ne me contredisez pas ? Lui demandais-je surprise.

Non. Me dit-il. Je sais maintenant que vous disiez vrai. Même si c'est dure à croire, mais je commence à comprendre que vous n'êtes pas le genre de personnes à dire des bêtises. Continu-t-il, avant de me sourire. Mais nous devons prévenir le président, lui expliquant que nous ne pouvons pas fouiller plus, à cause de la dangerosité du mercure.

C'est alors qu'une voix masculine surgit, c'est une voix grave, mais remplie de colère.

JE VOUS INTERDIS DE M'ABANDONNER ! VOUS M'ENTENDEZ HANAKO !

Je sursaute soudainement, avant de me retourner pour chercher la soi-disant personne.

Louise ? Que se passe-t-il ? Me demande Bao inquiet pour moi.

N'avez-vous rien entendu ? Lui demandais-je, avant de le regarder de nouveau.

J'aurais dû entendre quelque chose ? Me demande-t-il, sans répondre à ma question.

Vous n'avez pas entendu un homme hurler ? Lui demandais-je surprise qu'il n'est rien entendu.

Un homme hurler ? Me demande Bao. Vous êtes sûr que tout va bien, Louise ?

Je... Je n'en sais rien... Je pense que je vais rentrer... Lui répondis-je, avant de partir pour rentrer chez moi.

Lorsque je rentre enfin à l'hôtel, je décide de prendre un bon bain bien chaud pour enfin pouvoir me détendre. Je suis toujours en train de réfléchir par rapport à la voix qui a surgit dans ma tête.

Pourquoi est-ce que je me préoccupe de cette histoire de voix ? C'est sûrement dû à la fatigue étant donné que cela fait pratiquement 1 semaine et demi que nous travaillons tous d'arrache pieds...

Sentant l'eau du bain devenir un peu plus froide, je décide enfin de sortir de la baignoire, de m'essuyer, puis de m'habiller de mon pyjama pour enfin pouvoir me reposer dans mon lit, mais au bout de 2 heures, je n'arrive pas à fermer l'oeil de la nuit, je me redresse pour boire de l'eau, mais soudainement, la même voix surgit dans ma tête, mais cette fois-ci, elle est beaucoup plus douce que tout à l'heure.

Venez à moi, Hanako... Revenez près du tombeau...

Sous le choc, je laisse tomber mon verre, avant que celui-ci se casse en mille morceaux au sol.

Qui est là ?!

L'adrénaline monte en moi, comme un boulet de canon, comprenant que je suis seule dans l'appartement, je commence alors à avoir la peur de ma vie, mais je décide tout de même de céder à ma curiosité et m'habille d'un pantalon et d'un tee-shirt, avant de quitter l'appartement. Lorsque j'arrive enfin dehors, je décide de prendre un taxi que je prends d'habitude, le conducteur accepte de m'emmener en direction du site archéologique. Lorsque nous arrivons devant, je le paie, avant de descendre de la voiture et de me diriger vers le tumulus. Mais plus je m'approche de celui-ci, plus je me sens de plus en plus fatigué. Ne comprenant pas ce qui m'arrive, je décide de m'asseoir et de placer ma tête dans mes mains.

C'est alors qu'une pensée me vient en tête.

Mon Dieu, j'ai dû peut-être inhaler trop de mercure ! Je dois vite m'éloigner !

Je me redresse difficilement, mais je m'écroule soudainement au sol, avant d'entendre la même voix masculine que les autres fois, celle-ci est extrêmement douce et voire même envoûtante.

Vous m'avez tellement manqué, mon amour...

Et se fut le trou noir.