Chapitre 8.

419 27 0
                                    

Je me retrouve dans la salle du trône face à sa majesté, le sang de ma victime à maintenant sécher, mais je suis toujours aussi tremblante causé par le choc. C'est alors que le roi prit soudainement la parole.

Je tenais à vous remercier, pour m'avoir sauvé la vie...

Je vous en prie... Lui répondis-je d'une voix faible et tremblante.

Je tenais aussi à vous faire savoir que vous n'êtes plus ma prisonnière, mais mon invité. Dit le roi d'une voix calme. Sachez que maintenant, vous ne serez plus surveillé par mes gardes et vous pourrez aller là où vous voulez.

Je vous remercie infiniment, votre majesté... Lui répondis-je simplement.

N'êtes-vous point heureuse ? Me demande-t-il soudainement. Je viens de vous annoncer que vous étiez libre et...

Je viens de tuer un homme... Lui coupais-je la parole. Je pense qu'il est tout à fait normal pour une personne qui n'a jamais tué de réagir ainsi...

J'entend le roi s'approcher de moi, avant de placer ses doigts sous mon menton pour que je puisse le regarder droit dans les yeux.

Et j'en suis désolé pour vous, mais je suis tout de même heureux que vous l'ayez fait, et sachez qu'à partir d'aujourd'hui vous obtenez toute ma confiance et vous serez la seule à me regarder droit dans les yeux lors de nos discussions, Hanako.

Cette fois-ci mes yeux s'agrandissent de surprise, avant de lui demander d'une voix tremblante.

Pourquoi ce soudain changement envers moi ?

Je vous ai finement observer lorsque vous étiez dans les jardins avec mon ministre, et je sais que vous êtes une femme qui ne pourras et qui sera jamais une espionne, ni une assassin. Vous êtes bien trop pure pour cela... M'explique-t-il, avant de s'éloigner de moi, soudain une question me brûle les lèvres et je décide de la lui poser.

Savez-vous qui était votre agresseur, votre majesté ?

Il se tourne de nouveau vers moi, avant de me répondre d'une voix calme.

C'était mon demi-frère, Chengjiao, il était le fils de ma mère et de son amant...

J'ai tué votre demi-frère... Lui répondis-je encore plus sous le choc.

Sachez que cela n'est pas de votre faute, Hanako... Répondit-il soudainement. Il a décidé de son sort, tout comme ma mère et son amant.

Que voulez-vous dire ? Lui demandais-je ne comprenant pas.

Ma mère voulait me faire tuer depuis bien longtemps maintenant, c'est pour cela que j'ai décidé de la faire quitter du palais, mais il faut croire que cette chienne a plus d'un tour dans son sac !

Je suis désolée...

Je n'ai pas besoin de votre pitié, Hanako. J'ai toujours su que ma mère ne m'a jamais aimé, du fait qu'elle n'a jamais aimé mon père, le roi.

Ce n'était pas de la pitié, votre majesté. Je suis juste désolée que votre mère soit aussi méprisable...

Le roi me sourit, avant de me répondre d'une voix lasse.

Certaines mères ne peuvent parfois pas partager leur amour avec certains de leurs enfants, je l'ai compris, il y a bien longtemps... Mais je dois avouer que cela m'a rendu fier service.

Lequel, votre majesté ? Lui demandais-je.

Que je dois me méfier des femmes et surtout de leur caractère perfide !

Toutes les femmes ne sont pas comme ça... Lui dis-je soudainement.

Je demande à voir...  Chuchota-t-il.

Et avez-vous, je veux dire...

Vous voulez me demander si j'ai fais exécuter cette catin ? Me demande-t-il. Non, je ne l'ai pas fais, mais elle sera emprisonnée à vie, mais par contre son amant sera exécuter demain après-midi. M'explique-t-il, avant de partir de la pièce et de me laisser seule dans la pièce.

A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant