Chapitre 9.

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Lorsque je me retrouve seule dans la salle du trône, je décide de partir à mon tour et de chercher Buwei, au bout de 10 minutes de recherche, je le retrouve dans la grande bibliothèque. Je m'approche de lui, lorsque celui-ci se tourne vers moi, il me sourit, avant de me demander.

Que puis-je faire pour vous, Hanako ?

Savez-vous où se trouve la mère du roi ? Lui demandais-je.

Pourquoi voudriez-vous la rencontrer ? Me demande-t-il, tout en fronçant les sourcils.

Je dois lui demander pourquoi veut-elle autant la mort de son fils... Lui dis-je avec sincérité.

Buwei sourit amèrement, avant de me répondre.

Vous serez sûrement déçu de sa réponse.

C'est à moi d'en juger. Lui répondis-je au tac au tac.

Buwei me regarde attentivement, avant de soupirer, de poser le livre sur la table qu'il a en main et de me dire d'une voix calme.

Très bien... Allons-y, mais nous devons faire vite, sinon sa majesté croira que nous complotons contre lui...

J'acquitte de la tête et nous partons en direction des prisons, lorsque nous arrivons devant une porte d'une cellule, Buwei s'approche et dit d'une voix glaçante.

Zaho, une personne voudrais vous parlez !

Un rire fait irruption dans la pièce, avant de lui répondre d'une voix moqueuse.

Je n'ai aucuns ordres à recevoir de vous, Buwei. Dois-je vous rappeler que vous parlez à la reine-mère ?

Et dois-je vous rappeler que vous n'êtes plus rien pour sa majesté ! Lui dit Buwei.

C'est alors qu'une femme s'approche de la porte, celle-ci est habillée d'un costume très sale et ces cheveux sont tout en bataille, les traits de son visage ressemble beaucoup à celui de sa majesté et je dois dire que c'est une très belle femme pour son âge. Lorsque Zaho m'aperçoit enfin, elle demande à Buwei d'une voix pleine de rage.

Et qui est cette femme ? Une de vos concubines ?

Non. Répond Buwei. C'est une invitée de sa majesté.

L'invitée de mon bâtard de fils ? Lui demande-t-elle. Comme c'est mignon, j'en ai la larme à l'œil...

Vous êtes ignoble... Lui dis-je dégoutée

Moi, ignoble ? Me demande-t-elle, avec un semblant de surprise dans la voix. Je ne suis pas ignoble, je dis simplement la vérité !

Comment pouvez-vous dire ce genre de chose ? Lui demandais-je. Il est votre fils, et vous osé l'insulter et de le prendre pour un animal qui n'a aucun sentiments...

Pauvre petite chose, mais dîtes-moi, comment puis-je aimer un bâtard ? Me demande-t-elle en esquissant un sourire méchant.

Il est votre fils, c'est largement suffisant de devoir l'aimer ! Lui répondis-je en colère.

Il est peut-être mon fils, mais il n'a jamais été le fils de mon défunt époux. M'explique-t-elle, avant de regarder Buwei droit dans les yeux. Mais son regard se dévie une nouvelle fois vers le mien. Mais voyant que je ne réagissais pas comme elle le voulait, elle me dit.

Mais je vois que vous étiez au courant et mon petit doigt me dit que vous l'êtes depuis longtemps !

De quoi parlez-vous ? Lui demandais-je faisant semblant de ne pas comprendre.

Ne faites pas l'innocente avec moi, jeune fille, voulez-vous ! Je suis sûr et certain que vous saviez depuis le début que Buwei n'est autre que le véritable père de notre cher roi !

Je regarde Buwei, mais celui-ci ne dit rien, il reste de marbre, je détourne mon regard de cet homme et regarde de nouveau Zaho, avant de lui répondre d'une voix pleine de colère.

Ils se ressemblent beaucoup... Et vous, pourquoi avez-vous décidé de haïr votre fils ? Lui demandais-je.

Zheng est tout simplement ma plus grande honte ! Répondit-elle. Et croyez-le ou non, mais si j'en ai l'occasion, je recommencerais ! 

Et dois-je vous rappeler que votre fils est mort par votre faute et que votre amant mourra aussi par votre faute ? Lui demandais-je.

Et il va me payer pour avoir tué mon fils ! Cria-t-elle soudainement.

Et si je vous dis que c'est moi qui ai tué votre fils ? Lui demandais-je. Que feriez-vous ?

Cette fois-ci Zaho s'accroche au barreaux de la prison, avant de me cracher ses mots.

Alors vous avez tout bonnement intérêt à vous cacher, car lorsque je serais libéré, je vous tuerais et je prendrais un malin plaisir de vous tuer à petit feu ! Menaça-t-elle d'une voix qui me fit froid dans le dos.

A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant