Chapitre 33.

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Pourquoi ?... Lui demandais-je horrifié par cet acte.

Zheng regarde froidement Buwei, sûrement pour m'avoir révélé ce passage, mais il se détourne de celui-ci et me regarde de nouveau droit dans les yeux, avant de me répondre d'une voix froide.

Cette femme vous avez insultez et il était hors de question qu'elle nuise une fois de plus à votre réputation...

Etais-ce tout de même une excellente raison de mettre à mort une femme, même après m'avoir insulté ? Lui demandai-je, tout en le regardant à mon tour droit dans les yeux.

Il fait signe à Buwei de sortir de la chambre, avant que celui-ci ne s'exécute et de me retrouver seul à seul avec cet homme. Zheng soupire doucement avant de me répondre d'une voix tremblante de colère.

Savez-vous ce que j'ai enduré lors de votre absence, Hanako ?... Je suis pratiquement devenu à moitié fou ! J'ai fait des choses horribles pour essayer de vous oublier ! Mais dès qu'une personne prononcer votre nom, je me remettais à me souvenir de votre présence, de votre odeur et de votre voix. Et à chaque fois, pour vous oublier je couchais avec plusieurs de mes concubines !

Je dois même avouer que Mei était la plus prometteuse, mais à chaque fois que je l'observais, je ne pouvais m'empêcher d'être dégoûté de la voir elle et non vous ! Et quand elle m'a avoué qu'elle portait mon enfant, j'étais en colère contre le monde entier et je voulais qu'une seule chose qu'ils disparaissent tous les deux ! Je lui ai clairement fait comprendre qu'elle n'était rien pour moi et vous savez ce qui s'est passé ?!

Je le regarde les larmes aux yeux, tout en m'approchant de lui, avant de poser une main sur sa joue gauche et de lui demander d'une voix tremblante.

Que s'est-il passé ?

Elle a fait une fausse couche... C'est moi qui est déclenché sa fausse couche ! Et vous voulez savoir ce que j'ai ressentis à ce moment-là ?! Il n'y avait que du soulagement en moi et je voulais qu'une seule chose au fond de moi, que vous reveniez...

Et ceux-ci même que je devais vous emmener de force, c'est à ce moment-là que je voulais à tout prix que vous deveniez la mère de mes enfants et de mes futurs héritiers... M'explique-t-il tout en tournant la tête vers Jin qui s'amuse avec son petit dragon en bois.

Lorsqu'il finit enfin son récit, mes larmes se mettent à couler d'elles même et je décide de l'enlacer comme-ci que ma vie en dépend, avant de lui dire d'une voix tremblante de tristesse.

Je suis désolée, Zheng... Je ne savais pas que vous aviez autant souffert à cause de moi, mais je ne pouvais pas rester... Lorsque je vous voyez avec l'une de vos concubines, j'avais l'impression de mourir de l'intérieur et puis lorsque j'ai appris que vous avez partager avec cette Mei, alors que j'allai vous annoncer ma grossesse, j'ai commencé à être effrayé de cette nouvelle situation...

Zheng s'éloigne de moi, avant de poser sa main sur ma joue baignée de larmes et de me demander d'une voix douce.

Que voulez-vous dire ?

A l'origine je ne voulais pas de fils... Car je savais très bien que de nombreuses personnes auraient voulu sa mort ou auraient voulu essayé de tenter de le manipuler pour arriver aux pouvoirs. Mais ce qui me terrifier le plus étais de devoir rester une simple femme parmi tant d'autre et que vous décidiez du jour au lendemain de vous séparer de moi, de m'envoyer dans un couvent et garder notre enfant... Lui expliquais-je dans une crise de larmes.

Je n'aurais jamais supporté de vous voir avec une autre femme et puis quant vous m'avez avouer que vous ne faisiez aucune confiance en qui que se soit, j'étais détruite et je savais que je devais partir pour protéger Jin et surtout pour me protéger...

Avant que je puisse continuer, il plaque ses lèvres contre les miennes, sa langue rencontre la mienne, et je décide alors de m'écarter soudainement et de lui dire d'une voix tremblante.

Jin est là...

Zheng sourit doucement, et je lui souris à mon tour, avant de m'écarter de lui, de prendre Jin dans les bras et de demander Zheng d'une voix tendre.

Voulez-vous le prendre dans vos bras ?

Je ne...

Je m'approche de lui, avant de lui dire d'une voix douce.

Tendez vos bras.

Il fait ce que je lui demande, et dépose Jin dans ses bras, je peux facilement les yeux de Zheng remplie d'appréhension. Mais celui-ci se détendit très vite en voyant Jin lui sourire.

Il est magnifique, Hanako... C'est la plus belle chose au monde vous pouviez m'offrir. Répond Zheng, avant d'embrasser le front de notre fils, puis de nouveau sur les lèvres.

A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant