A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)

Chapitre 5.

Je suis maintenant devant la porte de la salle du trône, je suis habillée d'une combinaison qui se constitue d'une tunique et d'une jupe qui sont cousues ensemble pour devenir un costume long unique de couleur rouge bordeau, quant à mes cheveux, ils sont attaché d'une simple chignon, lorsque les portes s'ouvrent enfin, Buwei me pousse légèrement pour que je puisse enfin avancer dans la salle. Face à moi, je vois beaucoup d'hommes qui nous entourent, sûrement des eunuques...

Je redresse mes yeux et vis un magnifique trône disposé sur une estrade, entouré par des brûleurs d'encens, des longues bougies rouges et de grands miroirs qui ont été placés à côté du .

Sous le stress, je commence à jouer avec mes doigts, je sens Buwei s'approcher de moi, avant de me dire d'une voix calme.

Lorsque sa majesté entrera dans la pièce, vous devrez vous agenouiller et vous devrez aussi vous prosterner, ne nous vous adressez jamais à lui sans qu'il ne vous donne son autorisation et surtout ne le regardez jamais dans les yeux. M'explique-t-il.

Pourquoi ? Lui demandais-je inquiète.

Il pourrait nous ordonner de vous faire exécuter. Me dit simplement Buwei.

C'est alors qu'une personne arrive brusquement ce qui me fait sursauter par la même occasion.

Sa majesté le roi ! Cria la personne.

Nous nous agenouillons tous, avant de nous abaisser, le front contre le sol et les mains placer de chaque côté de ma tête. J'entend les bruits de pas de cette personne si connue dans les livres d'histoire. Mais je dois avouer que je suis curieuse de savoir à quoi il ressemble. Dans les livres d'histoire il est que c'était un homme trapu, légèrement obèse, ayant des petits yeux et une longue barbe. Cette fois-ci, je ferme les yeux pour être le plus attentive possible, j'entend alors le roi s'asseoir sur son trône. Après quelques secondes de silence, tout le monde se relève et redresse leur visage sans le regarder dans les yeux, quant à moi, j'ai décidé d'avoir la tête baissée.

Je suppose que c'est l'espionne ? Demande le roi d'une voix grave.

J'ouvre les yeux en grand reconnaissant cette voix. J'eu d'ailleurs le réflexe de me planter les ongles dans mon poignet gauche.

C'est la voix qui était dans ma tête !

C'est exact, votre majesté. Répond Buwei. Mais cette femme nous a expressement dit que ce n'est pas une espionne, mais une archéologue...

Une archéologue ? Demande le roi. Si cette femme est réellement une archéologue que faisait-t-elle dans ma chambre inconsiente ?

Entendant ce qu'il vient de dire, mes yeux s'agrandissent de secondes en secondes, et je sens aussi mes joues chauffer sous le coup de la honte.

Je dois vous avouer qu'elle ne m'a rien dit sur cette information, votre majesté. Répond Buwei d'une voix calme.

Connaissez-vous son nom ? Demande le roi.

Non, je ne lui ai pas demandé. Répond sincèrement Buwei.

J'entends cette fois-ci le roi soupirer profondément, avant de dire d'une voix lasse.

Je veux que cette femme soit torturé, peut-être qu'elle avouera enfin que c'est belle et bien une espionne...

Quoi ! Dis-je à voix haute, avant de lever les yeux sur lui. Vous n'avez pas le droit de faire ça ! Dis-je choquée par ces propos.

Précipitamment, je plaque ma main contre ma bouche, mais ce qui me choque c'est son apparence, elle ne ressemble en aucun cas aux livres d'histoires. C'est un homme grand, faisant peut-être entre 1m75 et 1m80 et il est sûrement musclé vu sa carrure, une légère barbe naissante, des cheveux noir attaché en petit chignon, son visage est fin et allongé. Il est habillé d'un costume de couleur jaune. Cette fois-ci je croise son regard et me rappelle maintenant des propos de Buwei disant que je ne devais en aucun cas croiser son regard, sous peine de me faire exécuter. Complètement apeurée, je baisse au plus vite mes yeux et je regarde à la place mes pieds.

Pourquoi n'aurais-je pas le droit de vous faire torturer ? Me demande le roi d'une voix grave.

Parce que... Je ne suis pas une espionne... Votre majesté... Lui répondis-je d'une voix tremblante, ayant une pointe d'hésitation.

Et je devrais vous croire ? Me demande le roi.

Non... Lui répondis-je. Mais j'aurais été un temps soit peu une espionne vous ne pensez pas que je me serais armé de poison pour me donner la mort si jamais on devait me capturer ? Lui demandais-je à mon tour.

Alors pour vous, je devrais vous croire que vous n'êtes pas une espionne, parce que vous n'étiez pas armé de poison. Me dit le roi.

Et pourquoi pas ? Lui demandais-je. Je peux vous prouver que je suis une archéologue.

Cette fois-ci, le roi se mit à rire, avant de me répondre d'une voix moqueuse.

Vous, une archéologue ? Comment une femme peut être archéologue ? Tout ce que vous prouver, c'est que vous essayer de me prendre pour un sot ! Emmenez-là !

NON ! JE VOUS EN PRIE ! JE NE SUIS PAS D'ORIGINE CHINOISE ! Criais-je désespérée.

Cette fois-ci le roi s'arrête, avant de se tourner et de lever la main pour faire comprendre aux gardes de me lâcher.

Laissez-nous. Dis le roi d'une voix brusque.