A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)

Chapitre 12.

Au bout de 20 minutes de route à cheval, nous arrivons devant une immense porte faîte à partir d'acier et de bois.

Où sommes-nous ? Demandais-je au roi.

Vous verrez bien. Me répond-t-il avant de descendre de son cheval.

Je fais de même, avant de le suivre, nous arrivons à la hauteur de deux gardes, ceux-là ouvrent les deux immense portes en nous voyant approcher, avant que nous puissions pénétrer dans une immense salle et de descendre d'immense escaliers, lorsque nous finissons enfin de descendre tous ses escaliers, je suis bouche bé par le spectacle qui se trouve devant moi. De nombreux artisans sont en train de construire des statues en terre cuite !

Qu'est-ce que c'est ? Lui demandais-je, faisant mine de ne pas comprendre ce qui se trouve devant moi.

Mon armée en terre cuite... Répond-t-il d'une voix grave. Mais suivez-moi, le plus important est un peu plus loin. Continue-t-il.

Parle-t-il de son futur tombeau ?

Nous avançons un peu plus, jusqu'à ce que nous arrivions devant un immense palais, nous entrons dans une immense cour et je constate qu'il y a encore plus de personne qui s'adonne à la tâche. Lorsque nous franchissons les portes du palais, je peux voir que celui-ci est encore plus majestueux que celui qui se trouve actuellement à la surface. Je remarque aussi qu'il y a des personnes qui construisent des mécanismes qui ressemblent vraisemblablement à des pièges... Je me tourne vers le roi et lui demande d'une voix curieuse.

Qu'est ce que c'est que tout ceci ? Lui demandais-je.

Mon palais funéraire. Me répond-t-il d'une voix grave.

Mais pourquoi construisez-vous tout ceci, si ce n'est qu'un simple palais funéraire ? Lui demandais-je. Pourquoi construire une immense armée en terre cuite devant le palais ?

Vous êtes archéologue, non. Me répond-t-il. Vous devez sûrement le savoir...

J'ai peut-être une réponse, mais je pense que celle-ci ne vous plaira guère, votre majesté... Lui répondis-je sincèrement.

Je vous écoute tout de même.

Je souffle un bon coup, avant de tout lui expliquer d'une voix à la fois sérieuse et tremblante ayant légèrement peur de sa futur réaction...

Je pense que vous pensez que cette immense armée peut vous protéger d'une quelconque malédiction et vous voulez certainement faire en sorte de devenir immortel à votre façon...

Je vois que vous êtes une femme très perspicace, et je vous en félicite. Répond-t-il, avant de me regarder droit dans les yeux. Comment avez-vous trouvé cette hypothèse ? Me demande-t-il.

Je ne sais pas. Lui mentis-je. La chance du débutant.

Vous avez alors une très grande chance. Répond-t-il, tout en fronçant les sourcils. Et je ne pense pas que vous soyez débutante...

Je lui souris doucement, avant de poser une question, qui pourrais certainement le mettre en colère, mais comme ont dit la curiosité est un vilain petit défaut...

Puis-je vous poser une question ? lui demandais-je.

Je vous en prie, posez votre question.

Pourquoi craignez-vous tant la mort ? Lui demandais-je.

Celui-ci se fige pendant quelques secondes, avant de me regarder avec des yeux remplie de froideur. Craignant sa réaction, je me recule légèrement, celui-ci ne fait aucun geste, mais sa voix est la même froideur que son regard.

Que se soit bien clair, Hanako, dites une fois de plus que je suis apeuré de quelque chose, et je vous jure que je vous ferais exécuter sans aucune pitié ! C'est compris !

Mais...

Me suis-je bien fait comprendre ?! Me coupa-t-il la parole brusquement.

Je baisse les yeux et décide alors de me faire toute petite, avant d'hocher la tête et de lui dire d'une voix tremblante.

Oui, votre majesté... Je m'excuse si je vous ai offensé...

N'en parlons plus, voulez-vous, mais sachez que la prochaine fois, je serais beaucoup moins magnanime... Me dit-il d'une voix rauque.

Oui, je comprends, votre majesté...

Nous repartons ensuite, cette fois-ci sous un climat glacial.