Chapitre 24.

493 31 2
                                    

Je suis retournée dans ma chambre, après ma discussion avec Buwei, je suis en ce moment même en train de ranger toutes mes affaires dans mes différentes valises. Lorsque je fini enfin ma tâche, je décide de prendre du papier, un pinceau et de l'encre noir pour pouvoir écrire une lettre à Zheng.

Zheng,

Si vous lisez cette lettre c'est que je suis sûrement déjà partis du palais, sachez que si je suis partie, ce n'est pas par pure vengeance, mais uniquement parce que j'étais malheureuse de vous voir avec d'autres femmes. Je n'oublierais jamais les nombreux moments que nous avons passés ensemble, et je n'oublierais jamais tout l'amour que je vous ai porté et que je porterais toujours pour vous. Je vous souhaite tout le bonheur du monde et je vous en prie n'essayez pas de me chercher, car je ne le veux pas. Je vous aime Zheng et je vous aimerais pour toujours.

Hanako.

Lorsque je finis de signer ma lettre, j'essuie de justesse d'un revers une larme qui s'échappe de mes yeux. Je laisse sécher ma lettre, avant de la plier soigneusement en deux. C'est alors qu'une personne entre dans ma chambre, je décide de me retourner et remarque que ce n'est autre que Buwei. Celui-ci est doté d'un regard plein de tristesse, mais il se reprend très vite, avant de me dire d'une voix calme.

J'ai envoyé ma lettre à ma sœur, nous devons tout d'abord attendre cette nuit pour vous aider à vous échapper du palais.

J'acquis de la tête, avant de lui tendre ma lettre que j'ai écrite il y a quelques minutes. Celui-ci ne comprend pas ce soudain geste, je décide de lui expliquer.

Vous devez donner cette lettre à l'Empereur après mon départ...

Buwei acquiert de la tête, avant de prendre avec douceur la lettre que je lui tend et de la cacher dans sa manche de sa tunique.

Vous pouvez me faire confiance, Hanako. Me répondit-il simplement avec un sourire.

Je lui sourit à son tour, mais une personne entre à son tour dans ma chambre, nous nous tournons tous vers la dîtes personne et remarquons que ce n'est autre que l'empereur lui-même qui est dans cette pièce. Soudain, un mélange de peur et de chagrin surgit au fond de mon être. Je sens mon corps trembler de tout son être. Lorsqu'il remarque que j'ai rangé toutes mes affaires dans différentes valises, le regard de l'empereur change radicalement, il devient aussi que le charbon.

Buwei, laissez-nous... Dit simplement Zheng.

Celui-ci acquit de la tête, avant de se prosterner face à lui et de partir calmement, lorsque je retrouve seule à seule avec l'empereur, ma peur ne fait qu'augmenter un peu plus.

Pourquoi vos affaires sont-elles rangées ? Me demande-t-il sombrement.

Je... Ce n'est pas ce que vous croyez... Lui répondis-je en essayant de cacher mes émotions.

Ce n'est pas ce que je crois ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils. Ce que je vois est que vous voulez partir !

J'y suis obligée... Lui dis-je d'une voix tremblante.

Et pourquoi vous y êtes obligée ? Me demande-t-il, d'une voix encore plus sombre que tout à l'heure.

Parce que, je ne supporte pas être votre concubine... Lui répondis-je en larme. Je ne supporte pas de vous voir avec d'autres femmes, je...

Et vous décidez donc de partir juste pour cela ?! Me demande-t-il en hurlant sa colère. C'est la tradition Hanako ! Je ne peux pas me contenter que d'une seule femme !

Et pourquoi pas ? Lui demandais-je en larme.

Parce que je ne fait confiance en personne et encore moins aux femmes ! Répondit-il d'une voix pleine de colère.

Mes larmes ont cessé d'un seul coup et maintenant je n'ai plus de tristesse en moi, mais du pur et simple dégoût contre moi-même pour n'avoir pas compris qu'il ne m'a jamais fait confiance. Alors pourquoi me laisse plusieurs fois en vie que j'ai plus d'une fois saper son autorité, la réponse est toute simple, je n'étais tout simplement une femme qui faisait partit de ses projets et qui ne sera rien de plus qu'un simple instrument parmi tant d'autre... Je décide de le regarder droit dans les yeux et sécher mes larmes avec rancœur, avant de lui dire d'une voix pleine de colère.

Alors je n'ai plus rien à faire ici... Et c'est pour cela, que je vous demande expressément de partir de cette pièce... Votre altesse impériale...

A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant