A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)

Chapitre 20.

Quelques années après, Zheng réussit à vaincre tous les royaumes, avant de les réunir pour en faire un seul pays. Zheng devint le tout premier empereur de Chine. Il décida aussi qu'on l'appelle Qin Shi Huang. Et décida avant tout de chose d'ordonner la construction de l'immense muraille de Chine, 200 000 prisonniers de guerres devinrent tous esclaves pour construire ce gigantesque monument.

Les femmes des prisonniers durent donner leurs filles pour qu'elles puissent devenir les concubines du nouvel empereur, tout comme moi. Je suis d'ailleurs en ce moment même dans la pièce avec toutes les concubines. Toutes ses femmes n'hésitent pas une seule seconde à essayer de me rabaisser, car je serais soi-disant la favorite de l'empereur... Et elles ne comprennent pas qu'une étrangère soit une concubine...

C'est alors que Mei s'avance vers moi, celle-ci est une très belle femme des cheveux noir ébène légèrement ondulé, un visage fin, une silhouette harmonieuse. Enfin bref, une magnifique femme.

Bonjour Hanako, comment allez-vous ? Me demande-t-elle avec un sourire hypocrite.

Bonjour Mei... Lui répondis-je, sans vouloir faire attention.

Je voudrais savoir comment une étrangère peut-elle être la favorite de notre empereur ? Me demande-t-elle.

Et voilà ! Sa recommence...

Quant à moi, je ne comprends pas pourquoi une garce comme vous a pu être choisie ? Lui demandais-je à mon tour.

Une garce, moi ? Me demande-t-elle. Non, je ne suis pas une garce, je suis réaliste ! Me répondit-elle.

Ayant assez de cette femme, je me redresse, je prends mes affaires, avant de décidé de partir de la pièce, mais Mei m'attrape par le bras et de me demander d'une voix grave.

Vous devriez surveiller vos arrières, Hanako...

Je m'arrache de son emprise brusquement, avant de lui lancer un ragard noir et de partir de bon de la pièce pour rejoindre Zheng pour lui parler de ma condition de concubine.

Je dois dire que je n'ai pas eu mon mot à dire et ayant des sentiments pour lui, je me suis dit que cela ne serait pas terrible, mais c'est tout le contraire et je dois dire que j'en ai assez de me faire insulter et de me faire menacer !

Lorsque j'arrive devant la porte du bureau de l'empereur, les soldats décident de s'écarter et j'ai pu entrer à l'intérieur de la pièce. Lorsque je me trouve dans la pièce, je vis Zheng assis derrière son bureau, avant qu'il ne décide de lever ses yeux vers moi. Je me prosterne devant lui, avant de lui dire d'une voix grave.

Je voudrais discuter avec vous, Zheng...

Celui-ci se lève, avant de s'approcher de moi et de relever mon visage pour que je puisse le regarder droit dans les yeux.

En quoi puis-je vous aider Hanako ? Me demande-t-il d'une voix douce.

Je ne veux plus être votre concubine. Lui dis-je sans aucune hésitation.

Zheng est tout d'abord surpris, avant que son regard s'assombrit et me demande.

Pourquoi ?

J'en ai tout simplement assez de cette situation. Lui répondis-je calmement. Toutes vos concubines m'insultent et me menacent tout ça parce que je partage beaucoup plus souvent votre couche ! Lui expliquais-je.

Je ne peux pas accepter cette requête... Me répondit-il doucement, avant de s'éloigner de moi et de me tourner le dos.

Et pourquoi ça ? Lui demandais-je, tout en fronçant les sourcils.

Je l'ai décidé ainsi...

Parce que vous l'avez décidé ?! Lui demandais-je hors de moi. Je vous dis qu'on m'insulte et qu'on me menace ! Et vous, vous décidez de ne rien faire !

Je décide de ne rien faire, tout simplement parce que la première femme qui donnera naissance à un garçon deviendra mon impératrice ! Répondit-il, tout en se tournant de nouveau vers moi.

Je me fige d'horreur, sachant que je ne suis qu'une femme parmi tant d'autres. Je me sens tout d'un coups humilier. Sentant les larmes arriver, je m'éloigne de lui, celui-ci m'en empêche en m'attrapant par le bras, mais je m'arrache de son emprise, avant de pleurer face à cet homme qui à réussi à avoir mon cœur, mais qui à réussi à me l'arracher.

Hanako...

Non ! Taisez-vous ! Lui dis-je en larmes. Vous dites que vous me respecter, mais ou se trouve le respect quand on ose utilisé une femme pour son propre plaisir pour avoir des enfants ?! J'ai des sentiments et un cœur ! Et vous n'hésitez pas à le réduire en miettes !

Au moment où il allait prendre la parole, j'ai décidé de ne pas le laisser faire et de partir de son bureau.