Je me rends compte que je n'ai toujours ressenti aucune douleur, je me permet d'ouvrir de nouveaux les yeux et remarque que son geste est suspendu, avant qu'il ne décide d'abaisser sa main et de dire dans un murmure.
Vous êtes enceinte...
J'acquis faiblement de la tête et décide de me reculer pour me mettre une certaine distance de sécurité entre nous, quant à Zheng, il est toujours immobile, jusqu'à ce qu'il décide de s'asseoir sur notre lit et de placer sa tête dans ses mains, avant que je n'entende un seul mot qui sort enfin de sa bouche.
Pourquoi ?
Ne comprenant pas sa question, je décide de lui demander à mon tour d'une voix peu certaine.
Pourquoi quoi ?
Pourquoi ne m'avoir rien dit ? Me demande-t-il soudainement. Et surtout, pourquoi avoir décidé d'accepter tout ceci, alors que vous savez très bien que cela aurait un nouvel impact dans l'histoire.
Si je ne vous ai rien dit, c'était uniquement pour me protéger, je savais très bien que vous alliez me faire exécuter et sachez qu'à l'origine je ne voulais pas de tout ça... Croyez-moi Zheng, tout ce que je voulais était de rentrer chez moi, mais j'ai appris à vous connaître et à vous aimer. Lui expliquai-je doucement.
Et pourquoi avoir décidé de m'avouer votre véritable identité qu'aujourd'hui ? Me demande-t-il doucement.
Je ne sais pas... Je vous l'ai avoué sans vraiment m'en rendre compte, j'étais dans un état second lorsque Mei à su sur mes origines... Lui dis-je.
Et comment a-t-elle su pour vous ? Me demande-t-il.
Je n'en ai aucune idée. Lui avouais-je. Je n'ai dit à personne par rapport à ma condition, ni même à Buwei. Je pense donc qu'elle a réussi à entrer dans nos appartement pour lire mon journal intime... Lui expliquai-je.
Cette fois-ci Zheng se relève, avant de me dire d'une voix dure.
Je dois la faire exécuter !
Quoi ?! Mais vous ne pouvez pas faire cela ! Lui répondis-je horrifier.
Et je ne peux pas lui laisser la chance de divulguer votre secret ! Me répond-t-il légèrement énervé par mon comportement. Vous savez très bien que si cette catin avoue votre secret, alors vous serez en danger de mort, et je ne pourrais pas le supporter, encore moins maintenant étant donné que vous attendez un second enfant !
Mais nous ne pouvons pas l'exiler ou autre chose ?! Lui demandais-je désespérer par cette situation.
Je suis désolé, mais cette fois-ci je ne peux pas vous écoutez, il faut que je la fasse exécuter, pour votre sécurité... Répond Zheng d'une voix désolée. Avant de se relever à nouveau et de partir en direction de la porte pour sortir de la pièce, mais je m'accroche soudainement à son bras et lui dis d'une voix suppliante.
Zheng, je n'ai pas fini, avant que vous partiez je dois savoir si vous me voulez toujours ou si vous avez décidez autre chose pour moi...
Zheng me regarde attentivement, puis il me caresse la joue avec douceur et me dit d'une voix douce.
Je suis désolé de m'être emporté tout à l'heure, j'étais fou de rage que m'ayez cacher quelque chose de vous, je croyais que vous m'aviez tous dit sur votre vie... Je n'aurais jamais dû lever la main sur vous et j'aurais dû comprendre que aviez décidé de ne rien dire...
Je sais que j'aurais réagis violemment si vous m'aviez avouez le fait que vous veniez du futur et je me rends compte que si vous aviez décidé de m'avouer votre secret, je n'aurais jamais connu l'amour et sachez que je ne regrette aucun moment passé auprès de vous, Hanako...
Après qu'il eut enfin fini de parler, je me mis à pleurer, soulagée d'un immense fardeau et me jette dans ses bras en pleurant toutes les larmes de mon corps. Mais il décide de se séparer très vite, avant de me dire d'une voix douce.
Je dois y aller, mais je reviendrai très vite, je vous le promets. Répond-t-il, avant de m'embrasser langoureusement.
VOUS LISEZ
A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)
Historická literaturaNous sommes en 1974, Louise Hanako Lavoix est une archéologue franco-japonaise, spécialiste à l'époque de la Chine ancienne. Étant considérée comme la meilleure archéologue de son époque, la Chine décida de la contacter, car des paysans décidèrent d...