Chapitre 32.

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J'ai décidé accepter d'épouser Zheng, nous sommes tous retourné au palais, au bout de quelques jours de voyage nous sommes arrivés au palais, Nous descendons tous de cheval, mais lorsqu'une femme s'approche de Gao et de Jin, je décide de m'approcher à mon tour et de prendre mon fils dans mes bras. Je souris à la nourrice, avant de lui dire d'une voix douce.

Je m'en occupe. Ne vous inquiétez pas.

Celle-ci se prosterne face à moi, avant de se retirer et que Zheng me rejoigne.

Un serviteur va vous faire montrer vos appartements. Me dit-il, avant de m'embrasser avec douceur.

Surprise, je lui demande d'une voix douce.

Nous ne partageons pas nos appartements ?

Je vous promets qu'après notre mariage et votre couronnement en tant qu'impératrice de Chine, nous partagerons tout, mais pour l'instant nous devons attendre. M'explique-t-il tout en me souriant, avant de m'embrasser une seconde fois sur la bouche.

Je lui souris à mon tour, avant de lui rendre son baisé de me séparer de lui et de rejoindre un eunuque qui me conduisit directement à mes nouveaux appartements. Lorsque j'arrive dans la chambre, je remarque qu'il n'y a pas de lit pour Jin, je me tourne vers l'eunuque et lui demande d'une voix douce.

Pourquoi n'y a-t-il pas de lit pour mon fils ?

Le protocole exige que c'est une nourrice qui devra s'occuper de votre fils et...

Il en est hors de question ! Lui coupais-je la parole. Je n'ai pas besoin de nourrice pour m'occuper de mon fils !

Mais....

Il n'y a pas de mais qui tienne ! J'exige qu'on laisse mon fils auprès de moi ! Je l'ai nourri et me suis occupée de lui seule pendant quelques mois et cela n'est pas prêt de changer ! Me suis-je bien fait comprendre ?!

Lorsque je fini ma tirade, Jin se mit soudainement à pleurer, comprenant que je lui ai fait, je le berce doucement dans mes bras, avant d'ordonner à l'eunuque d'une voix stricte.

Aller chercher son lit, il dormira auprès de moi.

Il s'abaisse face à moi, avant de partir en courant hors de ma chambre, quant à moi, je décide de m'asseoir sur mon nouveau lit, avant d'abaisser le haut de ma tunique, d'apporter les lèvres de mon fils à mon sein gauche. Celui-ci prit mon sein précipitamment dans sa bouche, avant de boire goulument mon lait. Après quelques minutes, Jin s'écarte enfin de mon sein, je remet ma tunique correctement, je lui fait son rot et l'allonge sur mon lit, tout en posant ma main sur son abdomen pour éviter un accident. Puis ensuite les eunuques entrent dans ma chambre pour poser le lit de Jin pratiquement au pied du mien, avant de s'abaisser face à moi et de repartir de la chambre. Une fois de plus, je soulève Jin, avant de l'allonger dans son lit et de lui donner son bout de tissu qui lui sert de doudou et quelques jouets en bois.

C'est alors qu'une personne entre dans ma chambre, je me tourne et remarque que ce n'est autre que Buwei. Celui-ci me sourit tendrement, avant de s'approcher de Jin doucement et de regarder Jin en train de jouer et de gazouiller.

Je dois avouer qu'il vous ressemble trait pour trait. Dit Buwei.

Je souris à mon tour, avant de lui répondre d'une voix tendre.

J'espère qu'il aura quelques ressemblances à son père...

Oh, ne vous inquiétez pas ! Lorsqu'ils grandissent, ils vont soit ressembler à l'un des deux ou alors il ressemblera aux deux parents. M'explique Buwei, tout en tendant son index vers Jin. Celui-ci prit son doigt dans sa petite main et s'y accrocha. Je vois que notre petit Jin à déjà de la force !

Le saviez-vous pour le mort-né ? Lui demandais-je soudainement.

Buwei écarquille les yeux, avant de me répondre calmement.

Je vois que notre empereur vous en à parler... Oui, je suis au courant, mais sachez qu'il n'aimait en aucun cas cette Mei...

En êtes-vous sûr ? Lui demandais-je d'une voix tremblante.

J'en suis sûre, Hanako. M'affirme Buwei. Mais si je peux vous assurer, Hanako. Sachez que s'il n'avait pas eu de sentiments envers vous, jamais il ne se serait déplacé pour vous supplier de revenir avec lui et encore moins de vous épouser. M'explique-t-il d'une voix calme.

Je soupire lassée, avant de m'asseoir de nouveau sur mon lit et de lui répondre.

Vous avez sûrement raison, mais je ne peux m'empêcher de croire qu'il à fait uniquement cela pour avoir son héritier auprès de lui. Lui expliquais-je presque honteuse.

Cette fois-ci, c'est à son tour de soupirer, avant de me demander.

Vous a-t-il avoué qu'il vous aime ?

Indirectement et j'ai répondu que je l'aime aussi. Lui répondis-je doucement.

Alors sachez que vous n'avez rien à craindre. Je connais Zheng et je sais qu'avant de vous rencontrer, il était extrêmement méfiant envers tout le monde, il était même parfois paranoïaque surtout envers les femmes. Et je sais qu'il n'aurais jamais avouer son amour à une femme, de peur de lui montrer sa faiblesse et que celle-ci en profite. Mais avec vous, il est différent et j'ai même l'impression qu'il est beaucoup plus serein avec vous. M'explique Buwei. Quand vous n'êtiez plus là, il s'est très vite renfermé sur lui-même et allait jusqu'à jeter en prison les personnes qui osez parler de vous. Et une concubine à eu le malheur de parler en mal de vous...

Que s'est-il passé ? Lui demandais-je doucement.

J'ai ordonné qu'on l'exécute par écartèlement... Répond Zheng qui était apparu dans la pièce soudainement.

Je sursaute, avant de me tourner vers celui-ci et d'écarquiller les yeux d'horreur, avant de lui demander d'une voix tremblante.

Pourquoi ?...

A Travers Le Temps. Tome 5, l'âge des Empereurs. (En Auto Publication)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant