Chapitre 12 : Le train de l'infini ✅

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L'entraînement pouvait reprendre...

La jeune pourfendeuse entra sans bruit dans la demeure. Ses pas résonnaient sur le sol du dojo de son grand frère.

Ce dernier ne tarda d'ailleurs pas à aller à sa rencontre. Malgré l'heure tardive, il avait veillé tard pour lui souhaiter un bon retour à la maison. Kyojuro était heureux de voir sa sœur, sans toutes les blessures qu'elle avait récoltées durant sa dernière mission.

Le frère et la sœur discutèrent un bref instant avant que la cadette ne parte se coucher, fatiguée du voyage. Son aîné lui dit qu'il allait effectuer sa ronde nocturne avant de rentrer.
Il l'a prévint également : demain recommençait le farouche entraînement au souffle et à la maîtrise du sabre.

Rapidement, Kyota acquiesça et se dirigea dans l'une des pièces les plus proches avant de tomber de sommeil.

...

Les rayons du soleil chatouillèrent le visage de la pourfendeuse. Enfin, après de longues minutes de consultations intérieures, elle se décida de se lever et d'aller voir Kyojuro, dans la cuisine.

- Bien dormi ? Demanda Kyojuro

- Oui merci.

- Bon, je te laisse te préparer et je t'attends dans la cour.

- Entendu. Fit Kyota en finissant en vitesse le morceau de pain qu'elle était en train de dévorer.

Après avoir chercher son uniforme de pourfendeurs et un sabre en bois, la jeune fille rejoignit le pilier dans la cour.

Durant toute la journée, les deux escrimeurs s'affrontèrent en combattant au sabre. C'était tout juste s'ils avaient fait une pause pour midi. Cependant, comme le lui rappelait si bien son entraîneur, Kyota avait perdu des semaines d'entraînement. Celui d'aujourd'hui n'est donc ni plus ni moins qu'une remise à niveau.

Des flammes jaillissaient et les coups s'enchaînaient si vite qu'on ne pouvait les suivre du regard, à moins de posséder une excellente vue.

Kyota était heureuse de reprendre son entraînement à pleine puissance avec son frère, exténuée mais heureuse.

Après que les sabres de bois se furent brisés, Kyojuro félicita sa sœur des progrès qu'elle avait fait. Avec sa vitesse était presque équivalente à celle d'un pilier et de même pour ses réflexes, beaucoup plus aiguisés qu'avant.

Avant que la nuit ne tombe, les deux adeptes du souffle de la flamme maintinrent la concentration absolue pendant le maximum de temps.

...

Une routine s'installa sur quelques semaines : tous les jours, Kyota apprenait auprès de son aîné. Jusqu'au jour où un corbeau arriva tout affolé dans la maison.

- ALERTE ! DES POURFENDEURS NE SONT JAMAIS REVENUS D'UN TRAIN QUI EST PLUS QUE SUSPECT ! LE SEIGNEUR UBUYASHIKI DEMANDE VOTRE INTERVENTION, SEIGNEUR RENGOKU, PILIER DE LA FLAMME !

- Entendu. Tu peux dire à notre maître que je suis en route. Rassura Kyojuro en s'adressant au corbeau

- Entendu !

Et l'oiseau repartit aussi vite qu'il était arrivé.
Kyojuro semblait septique et inquiet.

- Un problème ? Demanda sa sœur

- Non, non. Je me disais juste que, si l'intervention d'un pilier est nécessaire, cela doit être grave et qu'un nombre important d'entre nous sont morts ou ont disparus. Quoiqu'il en soit, nous devons nous dépêcher d'aller chercher ce fameux train.

Les flammes de l'incendieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant