Aphrodite [MIKEY] - ⌜ TR- MANJIRO SANO x fem! (OC) ⌟

_𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒

IV- Ignobilis.

"- Désolé, je suis assez pre... Toi ?"

Relevant les yeux vers ce danger public, je ne fus confronté qu'à une capuche grise.

»»--⍟--««

10 août 2005, Cimetière d'Aoyama

LUI

𝐉𝐄 𝐅𝐑𝐎𝐍Ç𝐀𝐈 𝐋𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐈𝐋𝐒 à l'entente de ce ton qui, sans que je ne puisse l'expliquer, semblait être accusateur. Sous son gros gilet malgré les températures estivales, je fis face à un mec - enfin il me semblait- essoufflé. Ses iris que je ne distinguais pas correctement étaient rivées sur ma silhouette et tremblaient si fort que malgré toute cette obscurité, cette secousse incompréhensible faisant écho à la confusion de son esprit était visible et remarquable.

- Tu-

- Il s'est dirigé vers le cimetière ! Vite ! une voix grave et précipitée l'interrompu soudainement.

Qu'est-ce que... ? Stop, il n'était pas en train de courir, au fait ? De... fuir ?

Un voile impassible s'instaura dans ses yeux, faisant disparaître cette surprise passée et, sans un mot ni même me demander une quelconque autorisation, ce mystérieux inconnu vint attraper le bout de ma manche avant de m'attirer avec lui jusqu'au fond d'une allée exigüe face au cimetière que je venais de quitter. La confusion, l'appréhension et l'excitation de cette situation digne d'un film d'action me firent tressaillir tout entier au point de me faire presque oublier mes maux précédents.

Sans réellement comprendre pourquoi -puis, c'est pas comme si j'avais vraiment le choix-, je suivis le mouvement d'un geste hésitant alors qu'il me repoussait vivement contre l'un des murs. Il se rapprocha très près de moi, ainsi reclus dans cette allée, et il vint couvrir ma bouche de sa main avant même que je n'aie pu prononcer un mot. Mais j'avais rien demandé, moi !

Il était très proche. Je sentais son souffle chaud rehaussé d'un parfum de cerises balayer contre mon oreille et l'odeur, elle aussi, fruitée émanant de lui m'emplit les narines. J'inspirai fortement. Ces particules délicates flottant tout autour de moi, je me sentais comme enveloppé dans un cocon moite, doux et plein d'aménité qui m'enivrait et m'entrainait dans un état de presque euphorie, supérieur à l'amertume que je ressentais depuis ce matin. Son odeur, lui, sa main sur ma bouche, je pressentais tout de cet inconnu, là, tout près de moi. Il était si proche, et pourtant si loin... Ses yeux ternes ombrés par cette grosse capuche guettaient les environs à chaque instant à la recherche de ses poursuivants et l'air méfiant qu'il prenait s'amplifiait peu à peu alors que nous entendions des pas se rapprocher.