Happy end ⁿᵒᵐ ᶠᵉ́ᵐⁱⁿⁱⁿ :
Heureuse fin, souvent considérée comme une concession au goût du public. Dénouement heureux (d'une histoire, d'un récit).
On les surnommait Bonney et Mikey. L'un, chef du gang Aphrodite, l'autre, chef du gang Tokyo Manji.
...
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XII- Fils d'acier.
"- Mais moi, je voulais juste une happy end..."
Aphrodite. Cette femme. Takemichi. Le toit. 2005. Changer le passé.
»»--⍟--««
15 août 2005, Shibuya
LUI
— 𝐌𝐈𝐊𝐄𝐘, 𝐀𝐓𝐓𝐄𝐍𝐃𝐒 !
Takemichi délaissa Draken le temps d'un instant pour me rattraper et m'arrêter.
— Rassure-moi, je t'en supplie ! T'as bien sauvé Asami-san, hein ? Dis-moi que tu l'as sauvée !
Je plissai le front.
— Asami ? C'est qui "Asami" ?
Takemichi écarquilla les yeux, sa main se précipitant instinctivement pour couvrir sa bouche, comme s'il pouvait encore étouffer sa boutade. Mais trop tard, la bombe avait été lâchée et j'allais en récolter chaque atome délétère jusqu'à m'en étouffer, si ça pouvait atteindre madame.
— Qui c'est "Asami", Takemichou ? je répétai, catégorique, les sourcils froncés en une ligne sévère sur mon visage.
Plutôt que de répondre verbalement, réduit au mutisme, Takemichou se contenta de désigner par un geste vague la direction de l'endroit où Bonney avait disparu, sans oser le dire de vive voix. Alors... C'est comme ça qu'elle s'appelait ? Asami... ? C'était quoi ce nom, elle était si sombre ! elle donnait plus l'impression d'un coucher de Soleil qu'autre chose* ! Pourtant, ma perplexité dépassait même le fait que Takemichou connaisse son nom et pas moi.
— On peut dire ça, je soupirai, cédant face à son regard insistant et à ses mains suppliantes jointes devant lui. Elle se faisait poursuivre par des mecs il y' a quelques jours et je l'ai aidée. Alors on peut dire que je l'ai sauvée, si tu veux.
Takemichi était bizarre de nature ; alors je ne notifiais pas non plus qu'il était au courant de ma rencontre avec "Asami", alors que je n'en avais jamais parlé qu'à Mitsuya et Baji. La honte. Je pouvais pas le dire à tout le monde, impossible d'admettre que j'avais volé le premier baiser d'une étrangère, qui plus est, une étrangère qui s'était essuyée les lèvres juste après. Encore moins avouer que j'avais apprécié, alors que je pensais toujours qu'elle était un mec.
— Merci, tu me rassures ! Mais... Comment tu l'as connue ?
— Elle nous a proposé une alliance, Draken répondit à ma place, une nouvelle fois. Mais on l'a pas encore acceptée, on connait encore rien d'Aphrodite mis à part que leur cheffe est totalementgivrée de menacer des gens avecdes ciseaux.