4. Un marché

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Appartement des Uchiwa, Boston, 06h15



Sasuke




Maintenant qu'Itachi n'était plus là, l'appartement semblait vide. Encore une fois, il neigeait dehors.

Bientôt dix bonnes minutes que j'étais allongé sur le lit, un drap qui me couvrait à peine. En me tournant vers la fenêtre, je constate qu'il faisait encore sombre.

Mon réveil sonne à ce moment-là. Une alarme que je détestais entendre depuis quatre ans.

C'était le début de l'enfer.

Je me lève sans perdre de temps en prenant mon pull au coin du lit pour l'enfiler. Tout en l'enfilant je me rend vers la fenêtre pour l'ouvrir un peu et aérer la pièce.

À peine que j'eus le temps de me retourner que quelque chose de froid claque mon visage.

- « Yo mec, ça dit quoi !? Excuse pour ça, fallait te réveiller ! »

L'enfoiré.

- « Tu ne retiens jamais ce que je te dis, ça ressort de l'autre côté ? »

- « Mais j'ai fais ça pour toi hein ! Et arrête de me regarder comme ça, tu me fous la trouille ! »

- « Retournes chez toi. » lui disais-je en essuyant cette boule de neige qu'il m'avait jeté au visage. « ou j'hésite pas à dire deux trois mots à ta mère comme quoi tu traînes dehors si tôt. »

- « Eh mais ! Euh, de toute façon je vais à l'école moi. »

- « À l'école à 06h du matin ? Tu te fous pas de ma gueule là ? »

- « ..si un peu. »

Je referme la fenêtre le laissant parler dans le vide. Il jette à nouveau ses boules de neiges contre la vitre alors que je me rendais dans la douche pour me préparer.

Ce gamin m'avait eu avec pleins de choses, et aujourd'hui avec de la neige de bon matin. Il est turbulent, ça m'énerve.

Une demi-heure plus tard je me retrouve en dehors de l'appartement, presque en retard.

- « Yo, ça te dirait une petite glace à la menthe ? »

Et encore.

- « Je dois aller bosser Yui, passe plus tard. »

- « Tu m'accompagnes pas à l'école ? »

- « C'est bon t'es grand maintenant, tu veux que je te tienne la main aussi pour y aller ? » lui disais-je en me mettant à marcher en direction de l'entreprise.

- « Mais je voulais faire un tour avec ta moto moi ! »

- « Tu monteras jamais sur ça, crois-moi. »

- « C'est pas juste. »

- « Rentres. »

Et il me bloque la jambe, m'empêchant tout mouvement. Je tente de me défaire, mais il me serre davantage la jambe.

𝐋𝐨𝐯𝐞 𝐌𝐞 𝐀𝐠𝐚𝐢𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant