15. Retour en arrière

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Chez Sasuke, Tokyo, 17h30.




Sasuke




— Je l'ai pas encore retrouvé, tu ne veux pas te montrer patient ?

— Sasuke, une vengeance comme la mienne ne se fait pas attendre. J'ai besoin d'assouvir mes besoins, mes désirs.




Une bonne dizaine de minutes que Madara était entrain de me raconter des conneries au téléphone. Ai-je la tête à l'écouter en pleine fin de journée ? Il rendait dingue.




— J'imagine que tu es au Japon.

— Peu importe où je suis, ça n'a pas d'importance. Je te laisse un délai de vingt-quatre heures.




Et il en profite pour rajouter sa couche, quel taré. Heureusement que j'ai trouvé sa tante à temps, ce type est capable de tout et n'importe quoi.




— Soit pas pressé mais plutôt patient, je n'ai pas que toi à gérer.

— Excuse-moi, c'est vrai que t'es un homme d'affaire. Tu dois gérer le petit au passage ? s'amuse t'il.




Le gamin ? Comment c'est possible, je ne lui ai jamais évoqué le nom du petit avec moi.



— Vingt-quatre heure, répète t'il avant de raccrocher.



Il était temps.

Je dépose mon portable sur le meuble avant de rejoindre le canapé. Itachi et Yui sont parti faire les courses comme d'habitude, ils ne pouvaient pas tenir une journée sans sortir dehors.

Je les comprendrais jamais.

Mon portable sonne, encore une fois. Qu'es ce qu'il a encore, je n'ai pas eu le temps de me caler correctement sur ce canapé. Il veut réduire la limite du temps, c'est ça ?

Ce n'était pas lui, mais plutôt la tante de Sakura. Fallait que je lui dise deux trois mots d'ailleurs, elle n'appelle pas au mauvais moment.



— Sasuke, ton oncle semble dans les parages. Tu es au courant ?



Sa voix autoritaire faisait presque trembler mes murs, elle ressemblait pratiquement à celle de Sakura lorsqu'elle était sur les nerfs.




— Je viens de l'avoir au téléphone. Il ne m'a rien dit à ce sujet mais je suppose qu'il est bien ici.

— Effectivement, qu'es ce qu'il t'a dit ?

— Il me laisse un délai de vingt-quatre pour te retrouver.




Elle semblait réfléchir, puis elle pousse un soupir d'agacement. Faut dire qu'il nous agaçait tous.



— Il faudra que je pense à la sécurité de ma nièce, elle ne peut pas se balader librement maintenant qu'il est ici, dit-elle plus calmement. Tu sais si il va agir seul ?

— Non, je ne sais rien de plus.

— Je vois, j'ai donc vingt-quatre heures pour y réfléchir..Sasuke, je peux te demander une chose ?


𝐋𝐨𝐯𝐞 𝐌𝐞 𝐀𝐠𝐚𝐢𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant