TOME 2
Les quatre années se sont écoulés, mais rien n'avait changé. Pourtant, chaque jours, Sakura attend désespérément un seul signe de sa part malgré les peu de chances qui restaient.
Les premiers mois, ils se contactaient tous les jours mais en...
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— Alors, qu'est-ce que t'en penses ?
Je lève les yeux et rencontre le visage profondément ému de Karin. Nos visages sont séparés par sa main, qu'elle vient de me dévoiler soudainement.
Une ravissante bague orne son annulaire.
Elle est sertie d'un diamant scintillant. Ce diamant capte la lumière du soleil et la réfléchit en une myriade d'éclats brillants.
Tandis qu'elle admire sa bague, je relève doucement la tête et croise à nouveau son regard.
Ses yeux brillent autant que le diamant.
Elle m'a brièvement expliqué que l'homme avec qui elle sortait à l'université, Suigetsu, lui avait enfin demandé sa main il y a quelques jours. Apparemment, je suis la première à savoir que Karin va bientôt revêtir la robe blanche.
Je lui souris.
Karin est devenue une femme merveilleuse. Il est regrettable qu'au lycée, nous étions en mauvais termes à cause de nos relations respectives avec Sasuke.
Encore aujourd'hui, Karin ne cesse de se plaindre d'avoir été la petite amie de Sasuke pendant un certain temps. L'entendre le raconter avec dégoût est hilarant. Il est vrai qu'à cette époque, il était indécis avec les femmes.
Je suis heureuse d'avoir été là pour lui ouvrir les yeux. La copine parfaite a su le conquérir.
— Elle est parfaite, je lui dis après un moment à l'admirer. Je suis contente pour toi !
— J'attendais tellement ce moment ! Je l'avais remarqué ces derniers temps à être nerveux avec moi, il ne savait pas comment m'aborder pour me faire la demande, elle soupir en prenant une bouchée de son sandwich.
— Il est timide ?
— Non, loin de là, elle dit presque en riant. Il pensait que je n'étais pas prête pour me marier et que les études de médecine étaient plus importante pour le moment. Alors..il a voulu continuer à être mon copain pendant quelques temps avant de trouver le moment parfait pour me faire la demande.
— Il faut sacrément être patient, les études en médecine, c'est pour encore une dizaine d'année, je réplique en levant les yeux vers le ciel dégagé.
— C'est ce que je lui avais dis. Enfin bon, je suis contente que l'un de ses amis ait pu le conseiller. J'étais prête à me marier depuis très longtemps.
