venom | eijiro.k✔

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mes médias>>>

cc juste pour vous dire qu'après ce chap il y en aura encore 4, deux long un court et un épilogue normalement voilà🧍🏽‍♀️

et oui Venom touche à sa fin😔

dans ce chap des choses... qui vont piquer😜

kiss

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Je dû relire la lettre plusieurs fois, avant de comprendre vraiment ce que j'étais en train de lire. Je resserrais de plus en plus ma poigne sur la feuille que j'avais entre les mains. Je sentais un vide se former en moi.

Mes yeux fixaient toujours les phrases écrites quelques heures auparavant par ma soeur, tandis que plusieurs tâches commencèrent à se former sur celle-ci. Je mis quelques secondes avant de remarquer que c'était des larmes. Mes larmes.

Mes yeux pleuraient, sans que je puisse m'en empêcher. Tandis que Toga avait certainement écrit cette lettre pour me rassurer, tout un monde s'écroulait sous mes pieds. Mon monde venait de s'écrouler.

Après avoir perdu mes parents, j'avais perdu ma soeur. La seule personne pour qui, aujourd'hui, je tenais bon. Mon cerveau avait assimilé la nouvelle, mais mon coeur, lui, non. Je ne voulais pas voir la vérité telle qu'elle était,

Je n'y arrivais pas.

La lettre que je tenais auparavant tomba sur le sol, tandis que les larmes sur mes joues redoublèrent. Encore une fois, c'était de ma faute. Depuis le début, tout est ma faute.

Si elle est partie, c'est parce que je l'ai déçue. Pas pour autre chose, non, car je l'ai déçue. Elle ne peut pas partir comme ça.. non.. pas sans m'avoir dit au revoir. Pas sans au moins avoir eu le courage de venir me le dire dans les yeux.

Pourquoi tu n'es pas venue, Toga ? Car elle savait probablement que j'aurais tout fait pour la retenir. Elle n'avait pas le courage d'affronter mon regard, mes larmes. C'était peut-être ça.

À cet instant, j'ai compris. J'ai compris qu'elle était partie. J'ai compris qu'elle ne reviendrait sans doutes pas. Mais il était trop tard maintenant, le mal est fait.

Mes pleurs se firent de plus en plus bruyants, tandis que j'essayais d'échapper à la réalité. C'était une voie sans issue.

Moi : Pourquoi.. pourquoi tu es partie...

Soudain, la porte qu'avait emprunté Dabi un peu plus tôt s'ouvrît à la volée. La vue qui s'offrait à lui ne devait pas être très plaisante. J'étais recroquevillée contre moi même, essayant de calmer mes pleurs.

Dabi : T/p !

Il s'approcha de moi, et s'assit à côté de moi sur le canapé.

Moi : Pourquoi ? Pourquoi elle a fait ça, Dabi ?

Le concerné me regardait, les yeux écarquillés, ne sachant quoi répondre.

Moi : C'est ma faute.. Tout est ma faute.. Putain POURQUOI ELLE EST PARTIE ?!

J'avais crié, car j'en avais besoin. J'avais besoin d'extérioriser ce que je ressentais, et ce depuis longtemps.