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dsl ikram je t'avais déjà envoyé le media mais je voulais le mettre😔

bref du croustillant pendant ce chapitre 

euh salut c'est la Lena du présent en fait y'a pas autant de croustillant que ce que je pensais car changé d'idée voilà

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« and now, we're strangers again. »

Kirishima : T/p..? Est-ce qu'on peut parler, s'il te plaît ?

Je releva la tête vers mon interlocuteur, pour le regarder dans les yeux. Son regard désintéressé soutenait le mien, tandis que de légères rougeurs apparaissaient sur ses joues. Ce moment dura quelques secondes, avant que je brise le silence.

Moi : Euh.. o-oui, évidemment. Tu veux qu'on aille dans un autre endroit peut-être ?

Kirishima : Euh oui, allons au parc.

Je ne broncha pas, et ferma mon sac avant de le suivre. L'ambiance était très pesante, aucun de nous ne se sentait vraiment à sa place. Nous ne parlions pas, et j'étais perdue dans mes pensées. De quoi vas-t-il me parler ?

J'ai gâché sa vie, je ne comprends même pas pourquoi il prend encore la peine de m'adresser un regard. Il devrait plutôt me fuir, au lieu d'essayer de me parler. Parfois, je ne le comprends pas.

Kirishima : On est arrivés, t/p.

Sa voix me fît revenir à la réalité, et il s'assit sur le banc. Je m'assis à mon tour, à côté de lui. Pendant un moment, personne ne parlait, nous regardions nos pieds comme deux abrutis. C'est au final lui qui brisa le silence.

Kirishima : C'était hier.

Je tourna la tête vers lui, sans vraiment comprendre de quoi il me parlait.

Moi : De quoi tu parles ?

Kirishima : L'enterrement de ma mère.

Son regard n'avait pas quitté ses pieds, tandis que je me sentais gênée. Où est-ce qu'il voulait en venir, au juste ? À quoi ça lui servait de me dire ça, mise à part me faire culpabiliser ?

Moi aussi je souffrais. Je me sentais coupable de tout, depuis le début. Je me sentais responsable de sa mort. J'étais responsable de sa mort. Alors, pourquoi m'en parler ? Il savait pertinemment ce que je ressentais face à ça, il ne faisait que remuer le couteau dans la plaie.

Sans que je m'en rende compte, des larmes s'étaient logées au coin de mes yeux et menaçaient de tomber à tout moment. Je repris donc, essayant de ne pas montrer que je pleurais.

Moi : P-pourquoi tu me dis ça ?

Kirishima : Car j'aurais aimé que tu y sois.

J'écarquilla les yeux, le fixant. Lui, avait enfin tourné son regard vers moi.

Kirishima : Je voulais t'inviter, hier. Mais tu n'étais pas là, et tu ne répondais même pas aux appels. J'aurais aimé que tu y sois, pour lui rendre hommage. Je sais, ça peut paraître étrange, mais je le voulais. Mais tu as préféré fuir tout le monde, et rester chez toi. Tu as fuis la réalité.

venom | eijiro.k✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant