Chapitre 27

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Lyria était dans sa chambre afin de se préparer pour le banquet qui était tenu en son honneur le soir même, une servante brossait doucement ses cheveux pendant qu'elle pensait à l'après-midi qui venait de s'écouler. Après avoir apprit qu'il n'existait probablement aucun moyen de rentrer chez elle, sauf si elle réalisait cette stupide prophétie, elle avait déambuler sans réel but dans le château, s'était installer dans un fauteuil de la bibliothèque pour lire mais n'y était pas parvenus, son attention se portant systématiquement vers la fenêtre où elle pouvait observer les domestique vaquer à leurs occupations. Puis, sachant qu'elle ne parviendrait pas à se concentrer, elle s'était rendue au potager pour aider à la cueillette comme elle l'avait promis. Bien sûr, elle se heurta d'abord à un refus catégorique des domestiques, mais à force d'arguments ils avaient cédés, ne l'autorisant seulement à tenir un petit panier que remplissait une autre domestique pour ne pas qu'elle se face mal. Puis, considérant qu'elle les avait assez aidé, les domestique la chassèrent gentiment. Lyria s'était ensuite dirigée vers les écuries où elle avait trouvé Foscor qui l'avait accueilli d'un joyeux hennissement et qu'elle avait caressé tout en lui parlant. Puis elle s'était dirigé vers sa chambre où l'attendait sur son lit une magnifique robe blanc cassé et brodé qu'une domestique l'avait aidé à enfiler. Lorsqu'elle s'était admiré dans le miroir, elle en était restée bouche bée. Le col bateau de la robe cachait son décolleté mais laissait apparaître ses clavicules et épaules, de longues manches serré en dentelle se prolongeait jusqu'à ses mains où un anneau en argent à chaque annulaire tendait le tissu, son buste était maintenu dans un corset cintré, de ses hanches partait une longue jupe souple, et pour finir, une longue traîne était attaché dans son dos. A présent, la domestique qui l'avait aidé à enfiler cette splendide robe lui coiffait les cheveux. A la demande de Lyria, la servante se contenta de tresser simplement sa chevelure en laissant s'échapper quelques mèches, puis elle y plaça quelques fleurs sauvages tel que des mauves, des cosmos, des pâquerettes et des boutons d'or, le tout s'accordait parfaitement et il n'y eu pas besoin d'ajouter de bijoux. Une fois prête, la servante la laissa seule en l'informant qu'une personne viendrait la chercher et l'escorterait le moment venu. Lyria se leva et commença à arpenter la pièce en se triturant les mains, sa robe et sa traîne glissant légèrement sur le sol derrière elle. Le stresse commençait à monter en elle, personne ne l'avait informé du déroulement de la soirée et ce qu'elle ne pouvait pas prévoir lui faisait peur. Elle commençait à entendre le brouhaha que faisaient ceux qui s'étaient réunis dans la cour et autour du château dans l'attente que leur soit présenté l'Élue, ce qui fit encore monter son appréhension. Puis des coups furent frappé à la porte, faisant sursauter la jeune femme. Lyria lissa les plis imaginaires de sa robe, prit une grande inspiration et ouvrit la porte. Devant elle se tenait le Prince Kei dans ses vêtement crème qui contrastaient avec sa peau tanné par le soleil et ses cheveux noir ébène. Les boutons en or de son costume étincelaient, aucuns fils doré ne dépassaient, ses bottes étaient soigneusement ciré, chaque plis avaient sa place, il était impeccable et elle du bien l'admettre, il était fort séduisant, bien qu'il semblait légèrement mal à l'aise, comme si ses beau habits ne lui étaient pas coutumier. Lorsqu'elle leva enfin les yeux vers son visage, elle put constater qu'il l'observait également, les sourcils froncés.

Lorsque la porte s'était ouverte, Kei ne s'était pas attendu à recevoir un choc pareil, en effet il faisait face à une vision des plus plaisante. Dans sa robe légère mais travaillé, avec sa chevelure tressé qui accueillait plusieurs fleurs sauvage, la jeune femme aurait pu aisément passé pour une nymphe de la forêt. Bien qu'elle ne portait pour seul ornements que des fleurs, il avait bien face à lui la plus belle femme qu'il ne lui ai jamais été donné de voir, d'un charme pure, naturel, qu'aucuns artifices superficielle ne venait gâcher.

- Votre Altesse ? Il releva les yeux vers la donzelle qui la regardait avec inquiétude. Quelque chose ne va pas ? Elle baissa les yeux sur sa tenue. La robe ne convient pas vous pensez ? Pourtant c'est celle qui m'a été apportée.

De l'Autre CôtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant