Chapitre 13

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- La légende raconte qu' il y a fort longtemps, les Dragons régnaient en maître sur le ciel et la mer. Il n'y avait alors ni continents, ni animaux. Seul le soleil et la lune. Un jour apparu sur un petit cailloux près du soleil une drôle de créature que les Dragons n'avaient jamais vue jusqu'alors qui se présenta en temps qu'Homme. Les Dragons, qui étaient de nature sociale et joueurs, étaient bien heureux de rencontrer un nouvel ami. Quelques jours passa avant qu'un autre cailloux apparaisse dans le ciel, non loin de Homme, et ils rencontrèrent Femme. Ainsi, petit à petit, des cailloux apparurent dans le ciel entre le soleil et la lune avec des Hommes et des Femmes. Ceux qui étaient proche du soleil avaient les cheveux noir et les yeux bleu, alors que ceux près de la lune avaient les cheveux blanc et les yeux argenté. Bien que très heureux d'avoir beaucoup de nouveaux amis, les Dragons remarquèrent que les Humains semblaient, eux, malheureux. Lorsqu'ils leurs demandèrent la raison de leur tristesse, tous répondirent que, bien que très heureux de discuter avec les Dragons, ils étaient triste de ne pas pouvoir communiquer avec les autres Hommes et Femmes. Ce qu'ils voulaient, c'était se rencontrer, s'amuser et s'aimer. Touchés par la détresse de leurs petits amis, les Dragons choisirent de descendre tous les cailloux sur la mer, formant ainsi les continents. Les Humains, très heureux de pouvoir enfin vivre ensemble et reconnaissant du geste des Dragons, leurs proposèrent de vivre avec eux. Humains et Dragons cohabitèrent pendant longtemps en harmonie. Peu à peu, les Humains apprirent à chasser, à cultiver, à élever, ils fabriquèrent des abris, qui se transformèrent en maison, puis en château. Voyant que leurs petits amis n'avaient plus besoin d'eux, les Dragons commencèrent à se retirer pour vivre dans les forêts, les lacs, les rivières, les plaines et les déserts. Peu à peu, les rencontres entre les deux espèces se firent plus rares, jusqu'à être exceptionnelles. Les Humains se mirent à parler plusieurs langages et oublièrent progressivement celui des Dragons, ce qui provoqua la peur chez eux lorsqu'ils rencontrèrent un Dragon, ne le comprenant plus. Un jour, le souverain de l'époque ordonna que l'on capture les Dragons pour les apporter au château. Les Humains se rendirent vite compte de la puissante magie qui animait ces grandes créatures, mais que leurs extraire amenait à la mort de ceux-ci. Une grande chasse aux Dragons commença alors, traquant, capturant et exterminant jusqu'au dernier d'entre eux. Il est dit que, avant de rendre leurs derniers soupirs, les Dragons versèrent des larmes silencieuses, créant ainsi les étoiles, ils pleuraient la perte de ce qu'avaient été leurs plus vieux amis. Pardonnant leurs cruautés.

Un silence accueillit les dernières paroles d'Angus, une larme roula sur la joue de Lyria qu'elle essuya discrètement, mais ce geste n'échappa pas au Prince. A son grand drame, la jeune femme avait toujours été une grande sensible.

- C'est très triste comme légende. Finit-elle par dire.

- Oui en effet, mais jusqu'à aujourd'hui nous considérions cette légende comme une histoire inventée de toute pièce que l'on racontait aux enfants, nous étions sûre que les Dragons n'existait pas et n'avait jamais existé. Répondit un soldat.

- Seulement nous en avons vu un bien réel aujourd'hui ... Ce qui veut dire que cette légende est sûrement vraie ... Intervient un autre.

- C'est pour cela que nous garderons le silence sur cette rencontre, j'en parlerai à ses Majesté mais je compte sur vous pour ne le dire à personne, ni à vos femmes, ni à vos enfants. Je ne veux pas prendre le risque que des braconniers traquent ce qui est sûrement le dernier Dragon.

Le Prince avait parlé d'une voix forte et autoritaire, tous hochèrent la tête, approuvent fermement la décision de leurs chefs. Lyria se souvint d'une chose.

- L'écaille ! Ori m'a donné une écaille qu'il m'a demandé de garder sur moi ... Mais j'ai dû la faire tomber lorsque je me suis évanoui ...

Baissant les yeux, la jeune femme était très peiné à l'idée d'avoir déjà perdu le présent que lui avait fait la créature magique. Mais dès qu'elle vu ladite écaille se balancer devant ses yeux au bout d'une lanière de cuire, son visage s'illumina. Makara lui expliqua que, même inconsciente, la jeune femme serait si fort le présent dans ses mains qu'il n'aurait pu tombé. La Sorcière avait dû forcer afin de libérer l'écaille de son emprise pour lui faire ce collier, ainsi elle pouvait le garder près de son cœur sans la perdre. Reconnaissante, la jeune femme remercia chaudement Makara pour ça délicate intention. La vielle femme invita Lyria à aller ce coucher dans la tente qu'elles partageaient car la route serait longue le lendemain avant d'arriver au château. La jeune femme souhaita une bonne nuit au groupe et entra dans la tante, se couchant dans le couchage qu'elle avait quitté quelque temps plus tôt. Se glissant sous la fourrure, Lyria savait qu'elle aurait du mal à trouver le sommeil. Makara la rejoint peu de temps après et s'endormi presque aussitôt après s'être glissé dans sous les peaux. La jeune femme avait passé la nuit à ce retourné et chercher le sommeil, en vint. Lorsqu'elle distingua les premières lueurs du jours filtrer aux travers des pant qui cachait l'entrée de la tante, Lyria s'extirpa silencieusement des couvertures, essayant de ne pas réveillé la vielle femme et sorti de son abris. Dehors, l'air qu'elle respirait était frais, l'aube se levait tout juste et donnait l'impression que le temps s'était ralenti. Les hommes dormaient encore autours du feu, et le silence n'était perturbé seulement que par leurs ronflements. La jeune femme marcha sur la pointe des pied pour s'éloigné des guerrier afin de ne pas les réveillé et tomba sur les chevaux qui pâturaient, attacher à une corde tendu entre deux arbre. La jeune femme avait toujours été très attiré ça ces magnifique créatures, leurs élégance naturel la faisait rêvé. Plus jeune, elle passait son temps à cheval et avait un assez bon niveau. Puis elle avait fait une grosse chute lors d'une compétition d'obstacle, ce qui l'avait plongé dans un coma de quelque jours, depuis elle n'était plus jamais remonter sur le dos d'un cheval. L'un d'entre eux attira son attention. Il s'agissait d'un imposant cheval noir. Elle s'approcha doucement, faisant attention à rester dans le champ de vision de l'animal afin de ne pas le surprendre. Il ne fallait pas oublier que même apprivoisée, ils restaient des animaux et donc imprévisibles, un coup de sabot pouvait avoir une issue dramatique. L'étalon noir releva la tête et la regarda, mastiquant ça bouché d'herbe.

- Bonjour toi. Dit Lyria de sa voix la plus douce. Tu es vraiment magnifique et je suis sûre que tu le sais.

La jeune femme rit doucement, elle s'approcha lentement, main tendu paume vers le haut afin de laissé le loisir à l'animal de sentir son odeur. Lorsqu'elle le vit coucher les oreilles, Lyria s'arrêta et lui parla doucement.

- Je ne te veux aucun mal, ça va aller.

La main toujours devant elle, le cheval tendit l'encolure et senti la paume de la jeune femme, puis il fini par lui lécher l'intérieur de la main. Doucement, Lyria lui caressa le dessous de la mâchoire, puis la joue, pour finir sur l'encolure. Ayant passé sa jeunesse avec ces animaux, elle connaissait le point sur le garrot que les chevaux se grattaient entre eux afin de créer des liens. Elle commença donc à le gratter à cet endroit et bien vite, l'animal tendit l'encolure en remuent les lèvres, signe qu'il appréciait. Un sourire sur le visage, une main grattant le garrot, l'autre le dessous du cou, Lyria était heureuse d'être proche de cet animal qu'elle n'avait pas côtoyée depuis longtemps.

- Que faites-vous ?

Une voix grave ce fit entendre derrière elle, la jeune femme fit volte face et ce retrouva nez à nez face à un Prince au regard étonné. 

De l'Autre CôtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant