Chapitre 58

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Lyria ne comprenait pas la question que lui avait posé Kei ni pourquoi il s'était figé et la regardait avec autant d'inquiétude.

- Je ne comprends pas pourquoi tu me demandes ça ?

Le Prince semblait fouiller dans son regard la réponse qu'il attendait, il soupira et remonta la main qui était sur sa cuisse jusqu'à sa joue.

- Je ne voudrais pas ... Te faire revivre ce qu'il s'est passé cette nuit-là dans les bois. Je ne veux pas voir la crainte dans tes yeux lorsque tu me regardes.

Une bouffée d'amour remplit le cœur de Lyria. Comment cet homme si grand et viril pouvait être aussi attentionné alors que quelques mois plus tôt ils se détestaient ? Elle posa ses mains sur les joues du jeune homme et déposa un doux baiser sur ses lèvres.

- Tu ne me fais pas peur Kei, car je sais que jamais tu ne me fera de mal. Mais j'aimerais te demander une faveur si tu le veux bien.

- Tout ce que tu voudras.

- Ne sois pas trop rude avec moi aujourd'hui s'il te plait.

- Pas trop ... Attends ... Tu es ...

- Oui. La jeune femme rougie. Je n'ai jamais connu d'homme. Kei ouvrit de grands yeux incertains.

- Et moi je n'ai jamais défloré de vierges.

Lyria sourit avant d'embrasser rapidement le jeune homme, puis de le repousser légèrement pour qu'elle puisse se lever et se mettre face à lui.

- Sa nous fera une première fois à tous les deux.

Regardant Kei qui s'était assis, elle fit passer lentement sa chemise mouillée au-dessus de sa tête avant de la laisser tomber au sol, se dévoilant entièrement nue au regard d'adoration dont la couvait le jeune homme. Elle vint se placer debout entre les cuisses de celui-ci, lui attrapant les mains pour les placer sur ses hanches. Doucement, elle les remonta le long de ses flancs jusqu'à venir les placer sur sa poitrine et lui sourit.

- Fais-moi tienne Kei.

Elle put lire dans le regard de son amé tout l'amour qu'il ressentait à son égard. Il redescendit ses mains sur ses hanches et s'approcha pour déposer une floppé de baisers sur son ventre, la caressant et l'embrassant avec beaucoup de tendresses. Il se redressa et observa sa hanche droite où se trouvait sa cicatrice avant d'y déposer également plusieurs baisers. Il l'attira et l'allongea de nouveau sur le lit pour l'embrasser à pleine bouche sans être pour autant brutale, Lyria devinant sans peine qu'il se contenait. Elle sentait ses mains partout sur elle, sur sa poitrine, son ventre, ses cuisses. Ces lèvres mordillaient puis embrassaient sa gorge avant de descendre jusqu'à ses seins où il infligea une douce torture à ses mamelons, les pinçant et les harcelants de ça langue, encouragé par les gémissement de plaisir que la jeune femme ne pouvait contenir. Elle enfouit ses doigts dans les cheveux de son amant alors qu'il continuait la lente exploration de son corps, migrant toujours plus bas. Il traça un sillons de baisé jusqu'à arriver au dessus de son intimité et contrairement à ce qu'elle avait toujours imaginé, elle ne ressenti aucune gêne à se retrouver dans cette position, peut-être parce qu'il la regardait comme si elle était la plus belle chose qu'il n'ait jamais vue. Il embrassa l'intérieur de ses cuisses, parfois un peu plus fort, ce qui laisserait très probablement quelques rougeurs. Elle avait l'impression qu'il faisait exprès de laisser ci et là quelques suçons, certains qui seraient visibles de tous, d'autres d'eux seulement, comme s'il voulait apposer ça marque et proclamer au monde entier qu'elle lui appartenait. Il remonta jusqu'à ses lèvres où il resta légèrement en suspens, une main sur sa cuisse dont le pousse traçait de petits ronds sur l'intérieur de celle-ci.

De l'Autre CôtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant