Chapitre 36

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Lyria passa quelques jours dans sa chambre pour se reposer, ses nuits restaient calme grâce aux potions de Makara et ses journées animé par les visites des ses compagnons de voyages, ces grands gaillards passaient plusieurs fois par jours afin de s'assurer qu'elle ne manquait de rien et la distrayait en lui faisant le compte rendu journalier des potins du jour. Elle sut également grâce à eux et Makara que les patients qu'elle soignait ainsi que les habitants de la ville en général commençaient à s'inquiéter de ne plus la voir, il devenait difficile de cacher la véritable raison de la disparition de l'Élue. Heureusement, les remèdes de Makara fonctionnaient très bien car ses marques physique avaient pratiquement disparu et la jeune femme pourrait de nouveau sortir dès le lendemain. Cette nuit là, elle avait choisi de ne pas avoir recourt à la potion de Makara qui l'aidait à dormir mais elle eu du mal à trouver le sommeil. Elle enfila une cape, alluma une lanterne et sortit de sa chambre. Passant devant les appartements du Prince, ses pas la guidèrent vers l'escalier qui menait au toit et au poste d'observation le plus haut du château. Lorsqu'elle ouvrit la porte et qu'elle rencontra le garde qui y faisait sa ronde, la jeune femme souri en venant s'appuyer sur le muret près de lui et en observant l'horizon.

- Bonsoir Damoiselle Lyria. S'inclina le garde.

- Bonsoir. Alors, rien à signaler ?

- Non, tout est calme. Il la regarda et sourit. Je suis heureux de vous voir Damoiselle Lyria, nous avons été inquiet de ne plus avoir de vos nouvelles, et le groupe qui avait droit d'accès à vos appartements n'ont rien voulu nous dire.

- Je suis désolé de vous avoir inquiété. Lyria chercha une excuse à toute vitesse. Je ... J'étais ... Eh bien comme je ne viens pas de se monde, je ne suis pas immunisé contre tous les maladies d'ici et je suis tombé malade. Le garde la regarda, inquiet.

- Et vous allez mieux ?

- Oui, je vous remercie. Makara à jugé que je pourrais de nouveau me balader à partir de demain ... Mais je commençais à étouffer dans la chambre donc je suis sorti prendre l'air. Elle plaça un doigt sur ses lèvres. Je compte sur vous pour n'en parler à personne. Le garde se redressa bien droit.

- Bien sur Damoiselle Lyria.

- Alors comme ça tu cacherais siémens des informations ?

Une voix grave résonna derrière eux, les faisant sursauter et se retourner. Dans l'embrasure de la porte se trouvait le Prince Kei, bras croisés sur le torse à les toiser.

- Oups ... Je crois bien que nous sommes découvert. Chuchota la jeune femme au soldat sur le ton de la confiance, mais assez fort pour être entendu du Prince.

- Que faites- vous debout à cette heure de la nuit ?

- Je vous retourne la question ?

- J'ai vu de la lumière passer sous ma porte. Il regarda le soldat d'un air sévère. Et toi ? Pourquoi ne pas l'avoir raccompagné tout de suite dans ses quartiers ?

- Euh ... Je ...

- Ah non ! Ne blâmez pas ce pauvre homme, il n'a rien fait de mal. Et puis je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas venir prendre l'air. Le Prince la regarda puis s'adressa au garde.

- Très bien, vous pouvez disposer. Aller faire votre ronde, je vais tenir compagnie à la demoiselle.

Le garde ne se fit pas prier et quitta le point d'observation. La jeune femme se retourna et reprit sa contemplation de l'horizon étoilé, Le Prince s'approcha et prit place à ses côtés.

- Cette vue est magnifique. Le regard de Kei se posa sur le visage de Lyria.

- Oui en effet. Un silence confortable s'installa entre eux. Vous n'arriviez pas à dormir ?

De l'Autre CôtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant