Retrouvé... ou perdu à jamais. (Muichiro Tokito X OC)

Quels phénomènes

Externe POV 

Après cette mission durant laquelle la jeune Homura se battue 1 an, un repos d'un mois lui fut accordé. Enfin, elle n'était pas spécialement d'accord pour une aussi longue durée, mais se ressaisit vite lorsque dès la première nuit, elle ne parvint à s'endormir. Cela l'avait réellement marqué. Pas une fois elle ne s'était découragée. Elle n'avait pas raconté les détails de sa mission aux autres, elle en avait juste fait part à Kagaya. Elle ne l'avait pas fait durant sa mission de peur qu'un autre pourfendeur soit envoyé pour tuer ses parents. Non, elle seule pouvait les pourfendre. C'était de sa faute s'ils n'étaient plus humains aujourd'hui. Si elle avait su contrôler sa voix plus jeune, ou si elle avait appris à se battre, elle aurait pu empêcher tout cela. Mais non, elle avait juste fuis, elle avait reculé, elle les avais tous laissé tomber. Et ils s'en souvenaient. Malgré cela, elle n'arrivait pas à les pourfendre. Le regret et la peur se mêler pour ne former qu'un et la simple pensée de leur regard l'effrayait maintenant. Ils n'avaient plus rien d'humain, sa famille, douce, tendre, apaisante, devenue de sombre bête assoiffées de sang. Elle n'en pouvait plus, et ça, tous les piliers l'avaient remarqué. Elle n'était plus que l'ombre d'elle même.

Homura POV 

Le jour se lève, les rayons de soleils tapent sur mon visage fatigué de cette courte nuit. Cela fait maintenant 10 jours que je ne suis pas sortie de chez moi. Chaque jour pourtant, les piliers sont venus toqué. Enfin... ils ont arrêté lorsqu'ils ont vu que cela ne servait à rein, comprenant mon besoin d'être seule. Tous, sauf un. Lui, il avait continué à toqué. Il m'apportait des paniers remplis de nourriture, mes friandises préférés ou encore des mots. Il venait toujours toqué le matin, alors je me réveillais et attendais derrière la porte. Ce matin là, je m'étais réveillée, j'attendais fidèlement derrière la porte tandis que je l'entendais arriver. Le bruit d'un panier que l'ont pose retentit, puis deux tapes contre la porte. Lorsqu'il vit que personne ne répondrait, je l'entendis s'assoir contre la porte. 

-"Tu sais Homura..." commença t-il, ignorant que j'étais assise à quelques centimètres de lui. 

-"Je... je t'aime vraiment beaucoup, j'espère que tu iras mieux. J'ai hâte de te revoir vite, je repasserais demain." 

Ses paroles me troublèrent... mais ce qui me déstabilisa encore plus fut ce qui suivirent, 

"S'il vous plaît, faites que ma lumière aille bien." 

Mes yeux s'écarquillèrent tandis que, rapidement, ma main vint étouffer le son qui allait sortir de ma bouche. J'entendis Muichiro se lever, puis après un court instant, il décida de partir. Toujours sous le choc, je mis un certain temps à reprendre mes esprits. J'ouvrit la porte et prit le petit panier, un petit mot était posé dessus, comme d'habitude. Lorsque je voulus l'attraper, il s'envola avec le vent. Je ne pus le rattraper, à peine s'envola t-il que je ne le vis plus. Je ne saurais donc jamais ce qu'il contenait, et c'est avec un visage déçu que je fermai la porte. 

Les mots de Muichiro avait chassé mes autres pensées, il m'avait appelé sa lumière... Pourquoi ?Aurait-il retrouvé ses souvenirs ? Je n'ai pensé qu'à moi, sans même prendre la peine de leur ouvrir alors qu'ils s'inquiétaient tous... Muichiro a continué de venir, peut-être a t-il enfin retrouvé ses souvenirs, quelle autre raison pourrait-il y avoir à cela? 

J'enfilai mon uniforme après avoir mangé le contenu du panier. Je ne pouvais pas rester terrée chez moi... Les mots de Muichiro m'avait fait réagir, je devais en avoir le coeur net.  Je sortis de chez moi, fatiguée, mes cheveux à peine disciplinés et des cernes immenses sous les yeux. Je devais avoir une mine affreuse mais je m'en fichais. Je devais aller de l'avant, comme je l'ai toujours fait. Je marchais le long des allés, attendant de trouvé quelqu'un. C'est la que je le vis, Muichiro. Il était entouré de trois autres garçon. Un blondinet, un au haori vert damier et un autre avec... une tête de sanglier ? Cette vue m'arracha un sourire et je décidai d'aller vers eux. Ils étaient dos à moi et discutaient, regardant le doux courant d'une rivière. Étrangement, le garçon au haori de damier et le blondinet se retournèrent vers moi alors que j'étais encore à quelques mètres.