Retrouvé... ou perdu à jamais. (Muichiro Tokito X OC)

Les origines du souffle de la voix...

(Nuvole Bianche, nuages blancs en Français. N'est-ce pas une mélodie parfaite pour décrire la passion de Muichiro ?) 

Voici pour une fois un long chapitre sur les origines de ce souffle si particulier... 

Homura Iria, dernière utilisatrice du souffle de la voix. Cela paraît triste dit comme cela, pourtant plus personne ne pourra jamais utiliser ce souffle majestueux... Pourquoi ? Laissez moi vous conter la douce bien que tragique histoire de la première utilisatrice de ce souffle, 

Homura Akari

Il était une fois, au Japon, une jeune femme au coeur désespérément amoureux, une femme recherchant l'être aimé plus que tout. Mais cette naïve demoiselle ne trouva personne. Non, personne ne voulait d'elle. Trahi et blesser, elle laissait ses larmes couler en repensant à ces doux rêves d'enfants, lorsqu'elle croyait encore au prince charmant. Elle s'imaginait son mari beau, grand et fort, gentil et attentionné. Tout les hommes qu'elle avait rencontré n'était que menteur, l'utilisant pour sa gentillesse, et sa beauté. Car oui, elle était belle, mais cela elle s'en fichait. Elle ne se trouvait pas belle, elle se trouvait hideuse et bête. 

Ses larmes ruisselait encore et toujours, alors qu'elle se trouvait dans cette petite ruelle éclairée à la lueur de la lune. Quelle ironie pensa t-elle. La lune est si belle, et elle, Yüna, dont le prénom signifiait lune, était si désespérée. Elle regardait souvent ce bel astre inatteignable, tout comme son amour. Elle avait fui sa relation en pleine nuit, ne voulant plus de cet homme qui l'a battait, et laissant ses souffrances la porter aux rythmes de ses pas. Elle était jeune, elle avait la vie devant elle. Mais elle n'avait plus l'envie de vivre. 

Elle était là, seule, dans cette petite ruelle, éloignée de tous. Et la nuit l'entourait. 

Il était là, assoiffé de sang, de chair, d'entraille. Et il luisait au coeur de la nuit. 

Elle ne le vit que trop tard alors que ce démon, bossu, horrible, terrifiant, laid et sanguinaire se rapprochait pas à pas. Alors qu'il n'était qu'à quelque centimètre de la jeune fille, ses pulsions meurtrières semblèrent se stopper, et il détailla lentement le visage de sa proie. Pourquoi... n'avait-elle pas peur ? L'expression sur son visage laissait penser qu'elle avait accepté son destin funeste, alors que quelque larmes coulaient de ses yeux désormais fermés. Il approcha lentement son atroce main aux griffes acérées de la joue au teint porcelaine de l'être fragile face à lui, et doucement, il lui essuya ses larmes. 

Elle trembla tout d'abord face à ce contact si inattendu. Puis, d'un geste las, elle ouvra les yeux. Et elle le vit, ce démon repoussant, écoeurant et cauchemardesque. Il avait des cheveux blancs et un air sanglants. Alors pourquoi, à travers les yeux Yüna, avait-il quelque chose de fascinant ? 

Le prédateur croisa les yeux de sa proie, et ouvrant sa bouche, il se rapprocha encore un peu d'elle. Il chantonna. 

La jeune femme était surprise d'entendre un son si mélodieux provenir d'un être qui paraîssait si hideux. Elle le regarda avec tant d'admiration et d'humanité, que l'espace d'un instant, ce démon lui parut humain. Il croisa ce regard plein de bonté une nouvelle fois, et ressentit en lui une chaleur dont il n'avait aucun souvenir. Une chaleur qu'il n'avait jamais connu. Jamais perçu, avant elle.